Quentin Tarantino

[MrDeeds]

1- Jackie Brown
2- Pulp Fiction
3- Boulevard de la mort
4- Inglorious Basterds
5- Reservoir Dogs
6- Kill Bill 1
7- Kill Bill 2

[makaveli]

je ne comprends pas ce que tout le monde trouve a jackie brown
pour moi pulp fiction et reservoirs dog sont tres loin devant
mon top:

grands films
1)pulp fiction
2) reservoirs dogs
.
.
.
films sympas
3)kill bill volume 1et 2
4) jackie brown

le reste pas vue

[Super Soul]

1. Jackie Brown
2. Inglorious Basterds
3. Reservoir Dogs
4. Boulevard de la mort
5. Pulp Fiction
6. Kill Bill 2
7. Kill Bill 1

[Silencio]

1. Death Proof
2. Pulp Fiction
3. Jackie Brown
4. Reservoir Dogs
5. Kill Bill: Vol. 2
6. Kill Bill: Vol. 1
7. Inglourious Basterds

[semmelweis]

Excellent:
Jackie Brown:Le style de Tarantino est moins tape à l'oeil dans celui ci.Ceci en fait un film apaisé avec un hommage à la black exploitation jubilatoire.La relation amoureuse de Jackie se montre touchante et les persos m'apparaissent moins comme des figures de style que ceux des autres Tarantino.

Bon:
Reservoir Dogs: Parler d'un braquage sans montrer celui ci reste un tour de force.Un film noir qui joue sur la fibre de l'humour porté par des acteurs déchainés (Madsen).Un film qui emprunte beaucoup sans piller...

Suestimé:
Pulp Fiction:Tous les gens de ma génération voue un culte à ce film.J'avoue n'avoir jamais compris cet engouement.Le film ne m'apparait que comme une succession de scenes funs sans necessairement d'intéret.De plus , le morcellement chronologique du récit n'a rien de novateur comme j'ai pu l'entendre autour de moi.C'est plus un effet de mode qu'un film marquant à mes yeux.Je reconnais quand meme de bons moments comme avec le livre d'Ezekiel...

Long:
Kill Bill:Je parlerai des 2 volumes tellement il me paraissent indissociables .C'est un film long pour pas grand chose.L'hommage au western et aux films de samourai m'apparaissent par moment excellents ( scene de bataille finale dans la neige dans Kill bill 1) et d'autres ratés en particulier dans le volume 2.Le premier volume manque de dialogues tarantinesques mais le 2 rattrape cela.Au fond, Kill Bill est le film de Tarantino le plus beau esthétiquement mais qui se perd dans des longueurs pour pas grand chose.

Enervant:
Inglourious Basterds:La principale qualité du film est Chrsitoph waltz et la scène d'intro qui est un beau clin d'oeil à Leone.Après , ca part en vrille.Les acteurs n'y sont pas en particulier Mélanie Laurent.De plus, cette manière de piétiner l'histoire me dérange.On va me dire que c'est Tarantino mais cela ne justifie pas la tenue du film .Ce n'est qu'un florilège de clichés sur cette époque...

Mauvais:
Boulevard de la mort :Tarantino s'enfonce dans de la parlotte pour rien et nous fait sombrer dans l'ennui

[John Anderton]

PULP FICTION
RESERVOIR DOGS
KILL BILL 1 & 2
INGLOURIOUS BASTERDS
BOULEVARD DE LA MORT

Sachant que seul le dernier est en-dessous des autres, le reste tenant dans un mouchoir de poche. JACKIE BROWN est son seul film que je n'aime pas particulièrement.

[Ender]

1. Boulevard de la mort
2. Inglourious Basterds
3. Jackie Brown
4. Reservoir Dogs
5. Pulp Fiction
6. Kill Bill Vol. 2
7. Kill Bill Vol. 1

[Major Tom]

Tarantino a démarré très fort et, quasi logiquement, a perdu de plus en plus d'intérêt avec le temps. Sans surprise, je respecte l'ordre de sortie des films (mais il en manque, je n'ai pas vu Boulevard de la mort, ni son sketch pour Four Rooms paraît-il mauvais comme le reste du film).

Ses deux premiers films sont loin devant.

1 Reservoir Dogs (1992)
L'initiateur au monde tarantinesque est aussi mon favori, car pour un coup d'essai, c'est un coup de génie. Il n'a réalisé qu'un film amateur inachevé, a essayé de vendre le scénar de True Romance qui n'intéresse personne, a sympathisé avec un jeune producteur sans un radis, Lawrence Bender qui est fasciné par son bagou de cinéphile, et là, il écrit Reservoir Dogs, bourré de centaines de références. Son script tombe entre les mains du grand Harvey Keitel, l'image un peu du "Parrain" pour ces deux amateurs, qui s'avère ultra-intéressé. Le film se fait sur son nom... Reservoir Dogs est avant tout un film d'acteurs (Harvey Keitel évidemment, l'impressionnant Tim Roth, Michael Madsen si cool et si cinglé à la fois, ou Steve Buscemi alors spécialisé dans les rôles de seconds couteaux pour des films à petits budgets). C'est un film très surprenant, avec une inventivité exceptionnelle dans les dialogues (la Tarantino's touch est déjà là) et une richesse des caractères. Unité de lieu, presque de temps en dehors des flash-backs, une bande originale très "cool" et qui ne jure pas, bref, même si je sais que Pulp Fiction a beaucoup plus de qualités, ma préférence va pour Reservoir Dogs...

2 Pulp Fiction (1994)
La Palme d'Or agitée... Tarantino va plus loin dans son système, comme prendre un endroit banal (restaurant, chiotte, café) pour passer d'une sérénité ample et très intelligente pour la suite des évènements, à l'hystérie pure. Dans l'intro de Reservoir Dogs, la scène du café présente simplement les personnages. Dans Pulp Fiction, un couple d'amoureux apparemment ordinaire semble discuter boulot, avant de braquer le lieu. Boum. Le réalisateur détourne les clichés, comme celui des tueurs à gages, et en créé quelque chose de neuf. Ça y est, la "mode Tarantino" est née dès son deuxième film seulement, et le jeune cinéaste peut déjà se permettre de donner des leçons à ses pairs ou des réals plus "expérimentés". Avec une structure originale du scénario, en "huit" (début et fin=milieu du récit, milieu=fin), Pulp Fiction est clairement le meilleur film de Tarantino, si je laissais parler la raison...

3 Jackie Brown (1997)
Après des caméos dans des films de potes, son sketch pour Four Rooms, un épisode d'Urgences qu'il a réalisé, je me souviens très bien de l'attente quasi insupportable qui a précédé Jackie Brown, pour les fans qu'on formait avec des amis. On pensait déjà: "Tarantino, homme de deux films seulement". Qu'allait-il trouver? Finalement, Jackie Brown est apparu, une petite déception avec. Cela commence à se gâter, cependant nous sommes très, très loin des horreurs contemporaines qui suivront. Le film souffre d'un rythme parfois plat, le montage semble inexistant, comme si Tarantino avait décidé de ne rien jeter. Mais en dehors de ce défaut (de taille), on retrouve les qualités et les thèmes du cinéaste. Le film se laisse agréablement suivre, servi par une direction d'acteurs parfaite, des dialogues au poil, bien sûr, mais aussi l'histoire, très bonne adaptation d'un excellent bouquin d'Elmore Leonard. Et la BO correspond encore au sujet.

4 Kill Bill (2003)
Le morceau sifflé d'Herrmann est repris un peu partout, par les badauds dans la rue comme par les agents en marketing, devenant peu à peu un de ces "thèmes qu'on adorait et qu'on ne supporte plus aujourd'hui" (presque comme le thème "Misirlou" de Pulp Fiction, servi maintes fois dans les bandes-annonces et génériques de la franchise Taxi). Je n'ai pas toujours trouvé Kill Bill mauvais, la preuve: à sa sortie, je l'ai vu six fois en une semaine (dont cinq projections en deux jours), et puis, un topic de ce forum conserve des écrits enthousiastes d'un certain Jake Scully. Que se passe-t-il alors? Lassitude? Probablement. Mais surtout, ce qui est évident comme le nez au milieu du visage est apparu clair au fil du temps. Le style tarantinesque devient parodique, le mot est lâché. C'était la grande crainte. Cela ne me dérangeait pas sur le coup - étant néophyte en matière de mangas et des films asiatiques qui ont servi de références, je voyais donc Kill Bill comme un hors-série dans une filmo qui allait ensuite reprendre vers des films de gangsters couillus, avec détournements de clichés et musiques qui collent. Mais force est de reconnaître que c'est là que s'est dangereusement inscrit Tarantino depuis. La parodie.

5 Kill Bill 2 (2004)
À l'époque de Pulp Fiction, Tarantino savait choisir ses musiques précisément, donnant le ton juste à son film. Pulp Fiction est une version Rock du western spaghetti, ce qu'on peut retrouver dans le choix de la BO avec la surf et la black music. Mon sentiment est que, désormais, Tarantino peut tout se permettre, et semble choisir tout ce qui lui passe par la tête. Ses BOs sont des compilations où nous trouvons dorénavant Luis Bacalov, Ennio Morricone, Shivaree, Malcolm McLaren, Charles Bernstein, Gheorghe Zamfir, Billy Preston, Ennio Morricone, The 5.6.7.8's, David Bowie, Ennio Morricone, Lalo Schifrin ou Ennio Morricone... sans que l'on puisse y trouver un rapport autre que "ça passe bien avec les images"... Kill Bill 2 est un somnifère. Le film ne raconte pas grand-chose, mais le cinéaste prend le luxe de l'étaler. On sort du sommeil lors de quelques moments humoristiques (aïe), ou dans les dernières preuves de l'inventivité hors norme du cinéaste comme la séquence dans la tombe, qui précède la référence à l'affiche d'Evil Dead, dans le noir complet avec juste le halètement de l'héroïne.

6 Inglourious Basterds (2009)
Hormis le prologue, très maîtrisé, rien dans Inglourious Basterds est resté dans mon esprit. Ma remarque sur la musique se poursuit ici, la palme revenant à la mauvaise utilisation d'un thème que j'aimais beaucoup dans Kelly's Heroes, "Tiger tank" de Schiffrin. Ce côté puéril dans le choix musical, quasiment de "mettre tout ce qui lui passe par la tête", se retrouve dans ses histoires: il fait ce qui lui plaît, point. Le cinéaste est la star du long-métrage. Résultats d'une parodie de lui-même, les films de Tarantino ne peuvent plus être pris au sérieux. Cela donne en vrac une longue scène de cave où il place telle et telle référence ciné, un plan depalmien en vue plongeante accompagné par la voix de David Bowie, des ralentis très lents qui ne servent à rien mais "c'est joli", etc. Forcément, son insolence vis-à-vis de l'Histoire, avec un grand H, ne s'avère pas mordante pour un sou, car c'est l'œuvre d'un cinéphile bourrin qui veut juste s'amuser au mépris des règles. Le résultat est sans intérêt, oublié le lendemain, d'autant que je ne m'y suis pas beaucoup amusé.

[Billy Budd]

Je comprends parfaitement ton analyse, sans la partager, en particulier sur un point : l'irruption de la parodie dans le cinéma de Tarantino à partir de Kill Bill.

J'ai en effet souvent soutenu que Reservoir Dogs était meilleur que Pulp Fiction, parce que le premier était ironique juste ce qu'il faut tandis que le second était parodique et donc moins fin, plus facile.

Certes, la parodie avait quasi disparu dans Jackie Brown, mais elle est bel et bien présente dans Pulp Fiction.

[Major Tom]

Oui, je suis d'accord. Il y a déjà un ton très parodique dans Pulp Fiction. Personnellement, je le différencie des films suivants (hors Jackie Brown effectivement) par le ton employé. Dans les scènes de

Spoiler (cliquez pour afficher)

l'overdose, de la boutique avec Zed et ses comparses, ou du coup de feu tiré par inattention,

par exemple, l'humour est pince-sans-rire. Il y a encore une "crédibilité", disons, dans ces séquences-là, du moins si elles sont prises hors du récit. On grince des dents, et on en rit jaune après. À partir de Kill Bill, même prises à part, ce n'est plus si impressionnant, je le ressens comme de la pure rigolade.

[Jericho]

1/ Pulp Fiction
2/ Jackie Brown
3/ Reservoir Dogs
4/ Kill Bill volume 2
5/ Inglorious Basterds
6/ Kill Bill volume 1
7/ Boulevard de la mort

J'aime tout, hormis Boulevard de la mort qui m'avait énormément déçu à l'époque...

[7swans]

Le premier film de Tarantino, My Best Friend's Birthday, est visible dans son intégralité sur Youtube :

[bronski]

Le saviez-vous? Tarantino est (était?) un gros fumeur d'herbe. Il a écrit le scénario de Pulp Fiction à Amsterdam, dans le coffeeshop Betty Boop dans le centre-ville pour être précis (devenu un petit lieu de pèlerinage pour les fans). Je ne sais pas combien de joints il y consommait chaque jour, mais sûrement beaucoup . Autre anecdote: en quittant les Pays-Bas son scénario sous le bras, il a laissé une grosse ardoise non réglée à un vidéo-club local spécialisé dans l'underground.

[tenia]

Je ne crois pas avoir posté mon top :

1. Kill Bill. Large préférence pour le 2e, qui rappelle que QT, même s'il se complaît dans la violence Cartoonesque, sait parfaitement amener l'émotion. Et où les références servent les personnages, l'histoire, leur background et surtout l'émotion. La tirade de Bill autour de Superman, c'est l'exemple parfait de la référence utile, chose que Tarantino a perdu de vue depuis.

2. True Romane. C'est pas parfaitement de lui, mais c'est pas grave. Tony Scott à l'époque où il se concentrait plus sur son film plutôt que sur ses filtres pour une vraie histoire d'amour de conte de fées, avec une galerie d'acteurs au top (et putain, elle est large, cette galerie d'acteurs), malgré un visuel très début 90s.

3. Pulp Fiction / Jackie Brown. Les 2 font du yoyo dans mon estime. J'adore Jackie Brown, mais est-ce vraiment du à la patte de Tarantino et pas plutôt à son absence ? Bonne question. Il n'empêche qu'il s'agit là d'un film de hold up pop tellement fun et léger que ça se déguste inlassablement sans risque d'indigestion (malgré quelques persos franchement relous). Pulp Fiction, j'ai eu un moment du mal à le revoir sans me faire un digest. Et puis, ça me revient régulièrement où je m'éclate devant tel ou tel détail, telle ou telle scène. Pour autant, c'est souvent too much, c'est ce qui soit me fait marrer, soit me soule tant ça frôle l’esbroufe rebelle pour l'esbroufe rebelle (typiquement, ce serait le petit effet de Uma Thurman quand elle dit à Travolta qu'il est trop carré, et dessine à l'écran... un triangle).

4. Reservoir Dogs, juste en-dessous. Je l'ai beaucoup aimé, j'aime toujours sa structure narrative très condensée, où très peu de digressions viennent flinguer le rythme du film et son intensité niveau suspense. Des personnages bien écrits, des références en fond mais pas trop en avant. Globalement, le travail est excellent et le film pourrai très bien monté dans le top.

5. Death Proof. Oui mais non. L'auto-référence et la sur-référence prennent le pas sur tout le reste, et on se retrouve devant des films où l'histoire et les persos deviennent moins importants que les références qu'ils servent à véhiculer (surtout dans IB). Death Proof, servit en VL par des interminables et totalement inintéressants tunnels de dialogues où des gonz' piaillent du vent pendant 1h20, ça va 2 min. Surtout que ça conclut sur une course poursuite sans surprise et sans suspense, servant plus d'hommage aux cascades d'antan que de véritable climax.

6. Inglourious Basterds. Pire encore puisqu'étiré au-delà du supportable (et avec quelques acteurs imbuvables par ci par là). Rendu hommage tout de même aux bons côtés du film. Une scène d'introduction très très bien foutue, un Waltz impeccable, Pitt fort amusant, et j'aime bien Brühl aussi, qui possède un rôle assez fin qu'il joue fort correctement.
Le reste ?
...
Mélanie Laurent qui flingue la moitié du film, sans parler de son mec encore pire.
De très mauvaises idées de mise en scène, notamment une mort au ralenti hilarante et un "hommage à l'expressionnisme allemand" qui l'est tout autant.
Des tunnels de dialogues à nouveau interminables, pour des situations étirant inutilement le film en longueur ("t'en as pas eu assez de la taverne ? Tiens, je te double la scène pour le plaisir, avec un personnage qui va raconter à un autre perso qui n'était pas là ce que tu as vu y a 2 min").
1h de film en trop. Facile. Et au moins 1 couple d'acteurs à dégager. Au moins.
Et puis Roth, quoi. Il est mignon un moment, et puis, il vire dans le nanar rapidement. Sa tronche quand il mitraille le cinéma, c'est juste navrant.

[gnome]

au moins 1 couple d'acteurs à dégager

On va pas refaire le débat, mais disons que en gros, concernant Inglorious Basterds, je suis d'accord avec toi sur ce point...