mannhunter a écrit :"En pleine tempête"...un grand moment au cinéma...Demi Lune appréciera sûrement la voix off très malickienne!
Moi, je l'aime bien ce "En Pleine Tempête"
Je l'ai même en DVD.
Et puis quelle distribution! Lane, Clooney, John C. Reilly, Mastrantonio, Fichtner, Wahlberg, Karen Allen, Michael Ironside!
Je le mets un peu dans le mec sac que "Le Jour d'Après" dans les blockbusters catastrophes récents que j'aime bien, avec toutes les limitations du genre (pathos exacerbé, dramatisation, caractérisation un peu à la serpe).
Jeremy Fox a écrit :Non seulement il n'a pas trouvé son public mais les critiques ont été désastreuses. Il semble me souvenir que Starfix en avait dit du bien ; c'est peut-être d'ailleurs la raison qui m'avait poussé à aller le voir et j'en étais ressorti enchanté. Pas revu depuis sa sortie par contre.
J'ai un souvenir pas négatif de cet "Enemy mine" (vu à l'époque sur Canal +,ça remonte à loin..) mais j'aurais été curieux aussi de voir la version Richard Loncraine
AtCloseRange a écrit :Et puis quelle distribution! Lane, Clooney, John C. Reilly, Mastrantonio, Fichtner, Wahlberg, Karen Allen, Michael Ironside!
oui la distribution est top,le gâchis de talents est d'autant plus écoeurant...mais bon comme je vais voir tous les Diane Lane.
Hate de découvrir son Enemy mine (réalisé initialement par Richard Locraine) qui passe dimanche sur Arte!
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
Moi aussi, tiens. Sauf que je l'avais vu aux US et que la moitié de la salle était debout, quasiment en train de chialer et à 2 doigts d'entamer le Star Spangled Banner.
Dans la ligne de mire (In the Line of Fire) - 1993
Même si le postulat de départ est intéressant -celui d'un des agents chargés de la sécurité de JFK n'ayant toujours pas digéré ne pas pu avoir contrer l'attentat qui a couté la vie de ce dernier,de nos jours replongé dans une affaire de préparation de meurtre à l'encontre du président actuel- le film de Petersen s'avère totalement impersonnel, fainéant et mollasson voire même parfois ridicule (la scène sur les toits, la confrontation entre les deux acteurs principaux). On ne croit guère en la romance entre Eastwood et Russo alors que Ennio Morricone semble s'être assoupi sur sa partition. Reste un polar qui peut néanmoins se suivre sans ennui -grâce surtout à ses comédiens- mais sans aucune passion non plus. Amusant sinon de trouver deux des comédiens qui feront par la suite partie de la série The West Wing.
Je me joins à ceux qui trouvent que The Perfect Storm a de la gueule (très bonne musique de James Howard Newton, si je ne me trompe).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
Même dans ses compositions mineures (dont Dans la ligne de mire fait partie, même si j'ai un faible pour le thème inquiétant lié à Booth), je trouve qu'il y a toujours cette touche Morricone, si particulière, ce supplément d'âme qui élève le film.
Paradoxalement, si Morricone perd de sa fougue et devient souvent routinier dans les années 90, c'est pourtant dans cette décennie que figure l'un de mes morceaux favoris du maestro (peut-être même celui qui m'obsède le plus dans toute la foultitude des compositions mémorables qu'il aura livrées). Il s'intitule "Grace" et est extrait de U-turn d'Oliver Stone. Je ne sais pas si je suis le seul dans ce cas, mais même après des dizaines et des dizaines d'écoute, je suis fasciné par l'atmosphère de spirale inlassable que ce morceau dégage, qui traduit si bien celle du film. La moiteur, l'érotisme, le danger, tout le trip de Stone autour de la culture indienne... tout ça transpire dans les notes de Morricone, étranges, douces tout en étant tendues. Un paradoxe très morriconien qui me fait penser, pour rester dans les années 90, à son obsédant thème pour Les anges de la nuit.
Effectivement, ça ressemble beaucoup à State of Grace (pas hyper fan de la voix féminine ou de la guitare électrique si c'est bien ça) en un peu plus pompier.