Où sont les Fellini, Kubrick, Lean, Visconti, Lang?
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Où sont les Fellini, Kubrick, Lean, Visconti, Lang?
Je suis en pleine frustration. Oui.
Il y a des jours de noir pessimisme où je pense comme Serge Daney qui disait en gros et si j'ai bien tout compris qu'en matière de cinéma le meilleur était déjà fait. Ah ben oui mais là c'est emmerdant comme postulat, ça veut dire que plus jamais on prendra de nouvelle claque ou plus jamais on n'aura l'impression de voir des chefs d'oeuvre mythiques à la Fellini où à la Tarkovski ou à la Lang?
En gros, ce que je veux dire, c'est: "A part quelques cultes vivants comme Scorsese (sans faute d'orthographe cette fois ci ), Lynch ou Kiarostami, vous n'avez pas l'impression qu'on ne voit toujours pas venir un nouveau génie absolu type Fellini, Lean, Kubrick, Kurosawa, Lang?"
Et ouais, où et quand va-t-on retrouver de telles références? Vous en avez en vue, vous?
J'attends vos avis, sauvez moi de ma cécité culturelle...
Il y a des jours de noir pessimisme où je pense comme Serge Daney qui disait en gros et si j'ai bien tout compris qu'en matière de cinéma le meilleur était déjà fait. Ah ben oui mais là c'est emmerdant comme postulat, ça veut dire que plus jamais on prendra de nouvelle claque ou plus jamais on n'aura l'impression de voir des chefs d'oeuvre mythiques à la Fellini où à la Tarkovski ou à la Lang?
En gros, ce que je veux dire, c'est: "A part quelques cultes vivants comme Scorsese (sans faute d'orthographe cette fois ci ), Lynch ou Kiarostami, vous n'avez pas l'impression qu'on ne voit toujours pas venir un nouveau génie absolu type Fellini, Lean, Kubrick, Kurosawa, Lang?"
Et ouais, où et quand va-t-on retrouver de telles références? Vous en avez en vue, vous?
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Rares sont les génies consacrés de leur vivant ou au sommet de leur art.
Le génie se reconnait parfois après, parce que l'on est pas toujours prêt à recevoir leur oeuvre.
Tu as cité toi même quelques noms contemporains, mais il n'y a jamais eu beaucoup plus de noms cités à la fois à l'époque de Fellini et les autres.
Comme l'histoire ne retient bien souvent que les génies, on peut avoir l'impression que le cinéma a connu plus de grands réalisateurs par le passé qu'aujourd'hui, mais ce n'est qu'un effet de loupe...
Le génie se reconnait parfois après, parce que l'on est pas toujours prêt à recevoir leur oeuvre.
Tu as cité toi même quelques noms contemporains, mais il n'y a jamais eu beaucoup plus de noms cités à la fois à l'époque de Fellini et les autres.
Comme l'histoire ne retient bien souvent que les génies, on peut avoir l'impression que le cinéma a connu plus de grands réalisateurs par le passé qu'aujourd'hui, mais ce n'est qu'un effet de loupe...
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Je pense pareil et idem pour la littérature, la musique et tous les arts en général.Majordome a écrit : Comme l'histoire ne retiens bien souvent que les génies, on peut avoir l'impression que le cinéma a connu plus de grands réalisateurs par le passé qu'aujourd'hui, mais ce n'est qu'un effet de loupe...
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C'est toujours le vieux marronier du "c'était mieux avant" qui ressort régulièrement !Jeremy Fox a écrit :Je pense pareil et idem pour la littérature, la musique et tous les arts en général.Majordome a écrit : Comme l'histoire ne retiens bien souvent que les génies, on peut avoir l'impression que le cinéma a connu plus de grands réalisateurs par le passé qu'aujourd'hui, mais ce n'est qu'un effet de loupe...
Nous voudrions tous être contemporains des génies pour pouvoir témoigner qu'on les a connu et qu'on a été les premiers à les apprécier. Il y aurait presque une forme de vanité à vouloir reconnaitre les génies de son temps...
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Majordome a écrit :C'est toujours le vieux marronier du "c'était mieux avant" qui ressort régulièrement !Jeremy Fox a écrit :
Je pense pareil et idem pour la littérature, la musique et tous les arts en général.
Nous voudrions tous être contemporains des génies pour pouvoir témoigner qu'on les a connu et qu'on a été les premiers à les apprécier. Il y aurait presque une forme de vanité à vouloir reconnaitre les génies de son temps...
Pas con, ce que tu dis.
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C'est gentil de me remonter le moral. Si je continue ton raisonnement, Si un jour je fais un film, je peux avoir l'espoir d'atteindre des sommets, alors????tommy de vito a écrit :en effet, je pense que chaque époque a ses "génies", suffit d'attendre un peu, qu'ils se révèlent et mûrissent.
on en a des génies en ce moment faut pas s'inquiéter !!
c'est pas grave garde la pêche
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Oui, mais des sommets de quoi ??Ouf Je Respire a écrit :C'est gentil de me remonter le moral. Si je continue ton raisonnement, Si un jour je fais un film, je peux avoir l'espoir d'atteindre des sommets, alors????tommy de vito a écrit :en effet, je pense que chaque époque a ses "génies", suffit d'attendre un peu, qu'ils se révèlent et mûrissent.
on en a des génies en ce moment faut pas s'inquiéter !!
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Sincèrement je ne vois aucune raison de jouer les pleirnichards sur l'état du cinéma actuel. Parce qu'avant de faire des classiques beaucoup de "génies" ont commencé petit: les premiers films de Hitchcock ou Kubrick entre autres ne sont pas des chefs d'oeuvre, un Kurosawa a réalisé des films mineurs avant de donner les chefs d'oeuvre que l'on sait. Tout le monde n'est pas Orson Welles et les modes cinéphiliques font souvent oublier qu'un cinéaste doit se suivre dans la durée (exemple Almodovar qui progresse de film en film). Et pour moi quoi qu'en disent certains des films comme the Killer, Hana Bi, King of New York, Pulp Fiction, Parle avec Elle, certains films de Tsui Hark et de Wong Kar Wai, Crash ou Barton Fink n'ont rien à envier aux chefs d'oeuvre du passé. On me dira que je ne suis pas difficile mais j'assume. Et pour les nostalgiques on aura droit bientôt au retour de Bergman.
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J'ai parfois tendance à penser comme Ouf je respire.
Mais je me dis que ces dix dernières années on a eu Tarantino et Kitano par exemple. Wong Kar Wai aussi, Kusturica un peu plus tôt, Gaspar Noé et quelques autres déjà plus vieux (Lynch ou Greenaway). Des cinéastes qui enthousiasment, même si WKW m'enthousiasme moins qu'à ses débuts.
Et puis de temsp en temps on a un coup de coeur extraordinaire, quelque chose qui tient du coup de foudre, de la symbioise avec un cinéaste et qui redonne espoir. Mon coup de coeur des 5 dernières années s'appelle Nobuhiro Suwa. "M/other" et "H Story" sont deux chefs d'oeuvre à mes yeux. L'un est dispo chez arte video, l'autre arrive en exclu chez Cdiscount (ce n'est pas une blague). Ce cinéaste me prouve qu'il reste encore des choses à faire.
J'ai aussi récemment été touché par le film de Jian Wen "les démons à ma porte", et si l'interdiction de filmer chinoise est levée il nous refera peut-être un film avant de mourir.
Il ne faut pas perdre espoir mais voir des films différents, sortir, être curieux.
Mais je me dis que ces dix dernières années on a eu Tarantino et Kitano par exemple. Wong Kar Wai aussi, Kusturica un peu plus tôt, Gaspar Noé et quelques autres déjà plus vieux (Lynch ou Greenaway). Des cinéastes qui enthousiasment, même si WKW m'enthousiasme moins qu'à ses débuts.
Et puis de temsp en temps on a un coup de coeur extraordinaire, quelque chose qui tient du coup de foudre, de la symbioise avec un cinéaste et qui redonne espoir. Mon coup de coeur des 5 dernières années s'appelle Nobuhiro Suwa. "M/other" et "H Story" sont deux chefs d'oeuvre à mes yeux. L'un est dispo chez arte video, l'autre arrive en exclu chez Cdiscount (ce n'est pas une blague). Ce cinéaste me prouve qu'il reste encore des choses à faire.
J'ai aussi récemment été touché par le film de Jian Wen "les démons à ma porte", et si l'interdiction de filmer chinoise est levée il nous refera peut-être un film avant de mourir.
Il ne faut pas perdre espoir mais voir des films différents, sortir, être curieux.
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je trouve cela horriblement réducteur voire suffisant comme point de vue. C'est un peu comme les parents qui disent "regardez-moi ces jeunes ! incapables d'être responsables; la génération de demain me fait peur". Pourtant, ces jeunes idiots ont été sur la Lune et iront sans doute sur Mars.
Même chose pour les cinéastes : ils s'appuient sur l'acquis (leurs maîtres, références, inspirations) pour recycler les idées. C'est le rôle de l'artiste contemporain. L'audace, l'inventivité viendront de la maîtrise du collage (citons Lynch, Burton, Coen, Tarantino pour les Américains).
Cessons donc de croire que tout a été dit; c'est proche du mode de pensée : "après moi le néant".
Même chose pour les cinéastes : ils s'appuient sur l'acquis (leurs maîtres, références, inspirations) pour recycler les idées. C'est le rôle de l'artiste contemporain. L'audace, l'inventivité viendront de la maîtrise du collage (citons Lynch, Burton, Coen, Tarantino pour les Américains).
Cessons donc de croire que tout a été dit; c'est proche du mode de pensée : "après moi le néant".