Beowulf (Robert Zemeckis - 2007)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Le prisonnier
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Message par Le prisonnier »

Ratatouille a écrit :
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Ah oui moi aussi : tous les différents stratagèmes pour éviter de montrer ses parties intimes m'ont fait marrer.
Beaucoup moins drôle que Les Simpsons, le film quand même... :wink:
2501
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Message par 2501 »

"La Légende de Beowulf" confronte tradition et modernité à travers l'illustration par les dernières technologies numériques d'un récit ancestral. Malheureusement aucun ne sort grandi de ce projet singulier, bien au contraire...

On connaît le goût de Robert Zemeckis pour l'innovation technologique, les projets hybrides ("Qui veut la peau de Roger Rabbit ?") et la mise en scène assistée par ordinateur pour créer des "plans impossibles". Il était donc logique qu'il finisse par se consacrer entièrement à e nouveau cinéma numérique. Les cinéastes confirmés commencent à se rendre compte de l'importance et des possibilités infinies de cette évolution et s'y attellent petit à petit (Georges Miller avec "Happy Feet", le projet "Avatar" de James Cameron, bientôt deux films 3D par Tim Burton). Est-ce pour autant un progrès dans la représentation cinématographique ?

"Final Fantasy" avait inauguré le photo réalisme animé. Echec retentissant et plutôt injuste pour un film bourré de compromis mais souvent beau et attachant. La performance capture américaine a pris le relais avec le décoratif et vide "Pôle Express". Zemeckis revient avec ce "Beowulf" a priori plus consistant et ambitieux. Comme les quelques photos promos et la bande-annonce le laissaient augurer, le résultat est d'une laideur assez incroyable. Six ans après le film de Sakaguchi, le photo réalisme n'est toujours pas atteint, loin de là. On a même l'impression d'une régression, dérangés par des mouvements parfois exagérément capturés, aussi naturels que ceux d'une marionnette. Le soin apporté aux visages des acteurs principaux ne change rien, le faux l'emporte haut la main dans cet entre-deux entre animation et réalité. Peut-être l'essai japonais était-il plus concluant car plus animé que capturé, portant une attention perfectionniste au moindre geste, à la moindre texture, dans un rapport à l'humain plus sensible (en lien avec une histoire plus poétique). Dans "Beowulf" le récit barbare manque par conséquent cruellement de chair, et le grotesque d'une technique largement imparfaite lui est fatal dans son rapport brut à l'action et aux personnages qui n'est pas sans rappeler le traitement du récent "300". Les scènes de dialogues sont extrêmement nombreuses et on a la constante impression d'être devant une assemblée d'aveugles synthétiques, le regard vide, et les mouvements flottants... Les quelques morceaux de bravoure sont inoffensifs, le sang numérique laissant toujours aussi indifférent, et l’organique et le poids des corps étant désespérément absents.

Zemeckis a l'air de s'amuser avec ses allers-retours incessants entre ses deux décors principaux, la halle des guerriers fêtards et la caverne du monstre pathétique (représentation ratée qui contribue encore plus à la distance installée avec le spectateur). Il multiplie bien sûr les mouvements de caméra extravagants, mais l'on se demande quel est vraiment le projet de mise en scène global. On est en tous cas loin des prouesses de cadrage et de montage d’un "Final Fantasy Advent Children" exploitant pleinement le médium numérique (la culture jeux vidéo y étant clairement revendiquée et assumée, alors qu’elle est présente dans "Beowulf" sans être vraiment exploitée). La position à adopter devant le récit est aussi trouble, entre un premier degré respectueux de l'histoire originale (vieil anglais et personnages rudes et rustres) et des tentatives d'humour déconcertantes et inappropriées. Pour exemple cette scène hommage à "Austin Powers" (!) où les parties intimes du héros sont constamment cachées par un objet ou un personnage, et ce pendant un des actes fondateurs de sa légende. On oublie alors l'intensité et le sens de la scène pour se concentrer sur la grosse blague...

"La Légende de Beowulf" est un film dopé aux hormones numériques pour nous en mettre plein la vue, mais qui au final manque... de couilles (cette absence est même évoquée - littéralement - plusieurs fois dans les dialogues). Métaphore volontaire de cette histoire d'héroïsme construit sur la légende ? Peut-être, mais au prix d'un spectacle balourd et visuellement à côté de la plaque. "La Légende de la performance capture" aurait été un titre plus approprié.

3/10
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frédéric
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Message par frédéric »

Petite question : qui a vu BEOWULF & GRENDEL avec Gérard Butler, si oui, ça vaut quoi ?
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joey
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Message par joey »

J'ai beaucoup aimé ce film. Bon, à la base, je ne suis pas réticent à la technique utilisée. Certains plans sont absolument photoréalistes, d'autres sont plus ratés mais ça ne m'a jamais vraiment dérangé.
Quant au film en lui-même, je dois avouer avoir été pris complètement et il m'a bien transporté. La réalisation de Zemeckis est innovante mais sait se mettre au service de l'histoire, les "prouesses techniques" ne m'ont jamais sorti du film. Le film doit être plus drôle en 3D (le nombre d'objet qui sont lancés vers la caméra est assez impressionnant).
Et la réfléxion sur la légende et les héros est loin d'être stupide mais je n'en attendais pas moins de la part de Gaiman et Avary.
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Frank Einstein
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Message par Frank Einstein »

joey a écrit :J'ai beaucoup aimé ce film. Bon, à la base, je ne suis pas réticent à la technique utilisée. Certains plans sont absolument photoréalistes, d'autres sont plus ratés mais ça ne m'a jamais vraiment dérangé.
Quant au film en lui-même, je dois avouer avoir été pris complètement et il m'a bien transporté. La réalisation de Zemeckis est innovante mais sait se mettre au service de l'histoire, les "prouesses techniques" ne m'ont jamais sorti du film. Le film doit être plus drôle en 3D (le nombre d'objet qui sont lancés vers la caméra est assez impressionnant).
Et la réfléxion sur la légende et les héros est loin d'être stupide mais je n'en attendais pas moins de la part de Gaiman et Avary.
Plutôt d'accord.
J'ai trouvé le film par moment prodigieux, à d'autres banal et effectivement la scène de combat où le héros est "nu" avec tous les stratagèmes pour ne rien montrer est à la limite de la pudibonderie ridicule (d'autant que, même si cela ne m'a pas obsédé, je me suis dis "tiens, avec le dvd on pourra voir image par image si dans les sauts, on ne voit vraiment rien !"). :mrgreen:

Bref du bon spectacle (bien plus intéressants et réussi que l'immonde "300").
Zemeckis est un cinéaste sous-estimé qui a une filmographie très honorable.
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"Il est toujours préférable d'être un faux-méchant que d'être un faux-gentil. (Le faux-gentil est souvent un vrai méchant)". J.-L. Fournier
joey
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Message par joey »

Frank Einstein a écrit :effectivement la scène de combat où le héros est "nu" avec tous les stratagèmes pour ne rien montrer est à la limite de la pudibonderie ridicule (d'autant que, même si cela ne m'a pas obsédé, je me suis dis "tiens, avec le dvd on pourra voir image par image si dans les sauts, on ne voit vraiment rien !"). :mrgreen:
j'avais lu quelque part que le film devait exister en 2 versions : une NC-17 avec de la nudité et plus de violence et qui devait être projeté dans les salles Imax et celle que l'on a qui est PG-13 pour des raisons économiques. On verra ce que ça donne en DVD.
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Le prisonnier
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Message par Le prisonnier »

joey a écrit :Et la réfléxion sur la légende et les héros est loin d'être stupide
Revoir L'homme qui tua Liberty Valance... :wink:
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Jack Griffin
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Message par Jack Griffin »

Histoire pas con et narration plutôt bien menée, servie par une technicité qui rend encore le tout un peu trop rigide et empêche l'émotion voulue...Gadget du relief ici utilisé efficacement, sans donner d'impression de trop de gratuité (première attaque de Grendel sous stroboscope, les scènes sous la pluie ou la neige, les lances en pleine tronche :mrgreen: )

3/6
frédéric
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Message par frédéric »

Jack Griffin a écrit :Histoire pas con et narration plutôt bien menée, servie par une technicité qui rend encore le tout un peu trop rigide et empêche l'émotion voulue...Gadget du relief ici utilisé efficacement, sans donner d'impression de trop de gratuité (première attaque de Grendel sous stroboscope, les scènes sous la pluie ou la neige, les lances en pleine tronche :mrgreen: )

3/6
Où (à part Paris et éventuellement le futuroscope) y'a-t-il des salles IMAX en France ? A Bordeaux, y'en a pas :cry: .

Et quand va-t-il y'en avoir partout ?
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Profondo Rosso
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Message par Profondo Rosso »

Enfin vu aussi et effectivement meilleur spectacle de fantasy "adulte" (pour le côté paillards, sexuel, la violence décomplexée et les thématiques profonde) depuis Le Treizième Guerrier. La richesse des personnages, l'ambiance fait oublier au bout de 5 mn la technique (pas parfaite loin de là une Reine inexpressive ou des scène à cheval foirées entre autres...). J'ai pensé à "Excalibur" à de nombreuses reprise pour la thématique du passage de la religion païenne glorifiant les hauts faits (avec un Beowulf orgueilleux et invincible dans la 1ere partie) à la chretienté synonyme de questionnement et de sacrifice (Beowulf las, en plein doute et coupable dans la 2e partie). La culpabilité, l'obligation de faire face à ses péchés avec l'affrontement Arthur/Beowulf face à Mordred/Dragon évoque largement le film de Boorman (même si ça reste un chouia en dessous) tout comme la dernière entrevue en tre Beowulf et la reine (une scène quasi identique à la fin de Excalibur entre Arthur et Igrayne). Niveau scénario si la première partie reserve son lot de surprise pour qui ne connait pas la legende (la nature de grendel subtilement amenée, la tentation de Beowulf) la seconde est un peu plus attendue (à cause de Exclaibur justement) mais heureusement plus brève et portée par le monstrueux morceaux de bravoure qu'est l'affrontement avec le dragon. Zemeckis contrairement au "Pôle Express" met (à quelques exeptions près) sa réalisation totalement au service de l'histoire, plus cet impressions de plan ou de scènes fait pour le seul plaisir d'experimenter, c'est intense violent et iconique en diable (le "I'm Beowulf" après avoir eu raison de grendel wow !). Le final en suspend (où le récit des monstres marins) apporte une touche de mystère et d'inattendu des plus puissant aussi. Score grandiose de Silvestri très inspiré. 5/6
bruce randylan
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Message par bruce randylan »

Plus ou moins emballé

D'abord le procédé du motion-capture ne m'a pas paru indispensable. Certes certains effets de mises en scènes ne seraient pas faisable en prises de vue réelles mais ces plans là ( fabuleux il faut bien le dire ) ne représentent qu'une dizaines de passages.
Le reste de la réalisation est assez traditionnel et classique. Techniquement, on a bien avancé depuis le pôle express ne serait-ce qu'au niveau des yeux bien plus expressif ( même si perceptible ). L'animation est parfois aussi rigide comme certains plans ont été baclé.

Pour l'histoire, je suis également partagé. j'ai trouvé la première heure bien trop laborieuse presque ridicule par moment ( Beowulf se battant nue avec son anatomie toujours bien masqué ). Les scènes se répètent un peu, les personnages mettent beaucoup trop de temps à se définir. Il faut attendre le moment où Beowulf va dans la grotte tuer la démone pour que ça devienne interressant.
Et à partir de ce moment là, c'est vraiment trés bien écrit. Ce que Zemeckis et son scénariste disent de l'héroisme, de la corruption, du pouvoir, de la vanité sont justes et assez osé pour un film de cet acabis ( comme le coté vulgaire des moeurs de l'époque ). Il y a un vrai point de vue d'auteur en même temps qu'une reflexion évidente sur la manière dont les mythes se construisent et sur la faiblesse des hommes ( la fin bien qu'ouverte est sans pitié sur les erreurs que les civilisations font en cycle ).

Du coup, les séquences fortes d'enchaînent sans temps mort et le gros morceaux de bravoure à la fin mérite le déplacement.
Mais bon, pour ça pour se farcir une première moitié presque aussi mauvais que la 2ème est excellente.
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-Kaonashi-
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Message par -Kaonashi- »

Vu ce matin, en projection classique VO.
Si j'ai passé un bon moment (scénario et mise en scène de qualité, malgré un peu de longueur et des dialogues pas toujours bons), il y a quand même ce parti pris technique qui me gêne : un film tout en animation avec captures de mouvement, pourquoi pas, ça donne d'ailleurs de bonnes choses dans ce film. Mais d'un autre côté, certains plans, certaines animations, laissent très sérieusement à désirer : ça va des chevaux au galop jusqu'aux collisions d'éléments (à un moment, le souffre-douleur de Unferth/Malkovitch tombe en rebondissant au-dessus du sol ; le sable ou petits cailloux s'écoulant, c'est réussi une fois sur deux, etc.). Le plus étonnant, et c'est même un peu la honte je trouve, c'est l'inégalité de rendu des visages et corps humain, qui varie d'une scène à l'autre, voire d'un plan à l'autre. S'il y a certains plans où tels personnages semblent moins "morts" dans son regard, la plupart du temps ce n'est pas encore ça. Et je pense à Wealthow/Robin Wright Penn, qui peut être pleine de détail dans la texture de sa peau, puis dans la scène suivante, elle fait plus lisse. Le plus aberrant reste les derniers plan de la Mère de Grendel/Angelina Jolie : l'incrustation du visage est complètement raté.
Ces reproches mis à part, je dois bien admettre que je me tâte pour aller revoir le film en IMAX. Problème : faut aller jusqu'à Marne la Vallée, ça fait quand même un bout de chemin.
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Jericho
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Message par Jericho »

Après avoir vu le dernier Zemeckis, je me suis dit que ce long métrage ne plaira pas à tout le monde.
En effet, bien loin des standards Hollywoodien, La légende de Beowulf se démarque par la maturité de son propos et de l’impertinence générale: ça égratigne la religion, l’être humain, ainsi que les prétendus héros.
Paradoxalement, la faiblesse de l’homme est mise en exergue dans ce film. Les personnages sont caractérisés de manière peu flatteuse…
Au-delà du fond, qui est tout sauf négligé, c’est également brillant sur la forme. Certes, la technique employée n’est pas exempte de défauts (certains plans sont photoréalistes d’autres moins, les personnages principaux sont plus détaillés que les secondaires,…) mais on prend tout de même une belle claque grâce à la virtuosité de la mise en scène. Je pense, notamment, au combat final contre le Dragon, sublimé par la partition d’Alan Silvestri. D’ailleurs le thème principal n’est pas sans rappeler un certain Conan le barbare, un modèle de force et de puissance.

7/10
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Kevin95
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Re: Notez les films de Janvier 2009

Message par Kevin95 »

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Beowulf (Robert Zemeckis)

Ouuuu la baffe !
Rien mais alors rien dans ce film ne me laissait croire que Beowulf soit un tel trip barbare et bluffant. Zemeckis, qui en général ne m'intéresse pas plus que cela, réalise une splendeur hardcore, épic, trépidante et d'une imagerie sacrement puissante. Quand celui-ci réalise pour un paquet de dollars The Polar Express, personnellement, ça m'en touche une, mais ici, il vient donner un leçon à toute une flopée de metteurs en scène actuels, qui avec leurs films à gros budget, n'avait pas su répondre à toutes leurs promesses. Beowulf à l'envergure que voulait Troy, la perversité d'Alexander et cela sans chichis et en rentrant dans le lard de la bonne conscience hollywoodienne et en imposant son univers de la manière la plus efficace qu'il soit.
Mon film d'heroic fantasy préféré (après évidement Conan) !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
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Boubakar
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Re: Beowulf (Robert Zemeckis, 2007)

Message par Boubakar »

Découvert ce matin, et ça a été une très bonne surprise pour moi aussi.
On n'est guère habitués à de telles effusions de sang dans des films en CGI, mais faut dire que c'est très réussi, sans oublier les modélisations des humains vraiment bluffantes (surtout celles de Anthony Hopkins et Brendan Gleeson), seuls Robin Wrigh-Penn et Angelina Jolie font un peut tâche.
On reconnait bien dans la film la patte de Roger Avary (je ne connais pas trop Neil Gaiman) ; ça va jusqu'à l'excès et assez gore.
Mais techniquement, et l'ayant vu en BR, c'est quand même une belle claque, avec des mouvements de caméra de folie (voir les travelling arrières qui mènent à la caverne du monstre). Et, pour une fois, il y a une certaine émotion, surtout dans le personnage de Beowulf, quand il devient roi ; on le sent rongé par sa destinée.
Le film me parait plus réussi que Le pôle express et laisse supposer une piste sur de futurs films en CGI plus adultes.
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