Beowulf (Robert Zemeckis - 2007)
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Les premiers échos sont paraît-il très bons.Colqhoun a écrit :2 amis sont allé le voir.
Un a franchement détesté.
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- Brody
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Tout comme moiColqhoun a écrit :2 amis sont allé le voir.
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une première critique :
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Au vu des reportages tv, ça a l'air très laid. Et puis modéliser Angelina Jolie en moins bien, à quoi bon ?
Je n'ai rien contre l'innovation technique au cinéma, ni contre les effets spéciaux, ça peut donner de très grands résultats, mais si c'est pour fabriquer ce qui a l'air d'un jeu vidéo, n'est-ce pas la mort du cinéma ? Bien sûr, si c'est pour des raisons économiques, je suis moins surpris... mais n'est-ce pas aussi la mort du cinéma ?
Je n'ai rien contre l'innovation technique au cinéma, ni contre les effets spéciaux, ça peut donner de très grands résultats, mais si c'est pour fabriquer ce qui a l'air d'un jeu vidéo, n'est-ce pas la mort du cinéma ? Bien sûr, si c'est pour des raisons économiques, je suis moins surpris... mais n'est-ce pas aussi la mort du cinéma ?
- Colqhoun
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Si, car en live, le film aurait coûté bien plus cher (comme ça, à vue de nez, sans avoir vu le film, je dirais 2 à 3 fois plus cher).Colqhoun a écrit :à 70 millions $ le film, je doute que l'on puisse invoquer des raisons économiques.Eusebio Cafarelli a écrit :Bien sûr, si c'est pour des raisons économiques, je suis moins surpris...
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Après le Pôle Express et Monster House, Robert Zemeckis revient jouer avec la technologie de la motion capture avec La Légende de Beowulf. Cette trouvaille permet au réalisateur de modéliser ses acteurs en images de synthèses et de modifier ainsi leurs apparences, tout en gardant soi-disant intact le jeu de ces derniers. Personnellement, je suis assez réticent à cette technologie du photoréalisme, à quoi bon vouloir recréer à l’identique un comédien en numérique si on pouvait les avoir en vrai ? C’est pourquoi des films comme Le Pôle Express ou Final Fantasy m’ont toujours déçus, comparés aux productions plus cartoon assumé de chez Pixar ou Blue Sky. Beowulf ne déroge pas à cette règle, les héros de cette adaptation d’un poème nordique paraissent paradoxalement moins naturels que si on les avait animé plus traditionnellement. Les personnages ont l’air de pantins articulé que l’on déplace dans les décors, quant aux expressions du visage, elles sont digne d’être sponsorisées par les injections au Botox. Ainsi, on reste un peu frustré et un brin sceptique devant une Angelina Jolie pixellisée, un Anthony Hopkins excentrique et un John Malkovich empâté dans la 3D.
Les images de synthèse possèdent néanmoins un avantage. Robert Zemeckis demeure un prodige de la mise en scène, et la 3D lui permet de laisser libre court à sa fertile imagination sans limites de faisabilité. Ainsi, les mouvements de caméra sont illimités et défient les lois de la physique. On assiste à des plans séquences hallucinants et à des travellings démesurés. Quand aux scènes de bravoures, elles gagnent en intensité et en virtuosité. Le tout, accompagné par une bande originale percutante d'Alan Silvestri. Du côté du scénario, ça tourne un peu en rond. La dimension épique du mythe est un peu sous-exploitée, la faute à l’action du film qui ne se déroule que dans deux endroits mémorables, et les thèmes abordés sont éculés et ne révolutionnent pas le genre. Au final, Beowulf est un honnête divertissement qui profite de toutes les occasions pour en mettre plein la vue, mais qui sonne un peu creux pour être qualifié de " Legénde ".
Les images de synthèse possèdent néanmoins un avantage. Robert Zemeckis demeure un prodige de la mise en scène, et la 3D lui permet de laisser libre court à sa fertile imagination sans limites de faisabilité. Ainsi, les mouvements de caméra sont illimités et défient les lois de la physique. On assiste à des plans séquences hallucinants et à des travellings démesurés. Quand aux scènes de bravoures, elles gagnent en intensité et en virtuosité. Le tout, accompagné par une bande originale percutante d'Alan Silvestri. Du côté du scénario, ça tourne un peu en rond. La dimension épique du mythe est un peu sous-exploitée, la faute à l’action du film qui ne se déroule que dans deux endroits mémorables, et les thèmes abordés sont éculés et ne révolutionnent pas le genre. Au final, Beowulf est un honnête divertissement qui profite de toutes les occasions pour en mettre plein la vue, mais qui sonne un peu creux pour être qualifié de " Legénde ".
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Tout pourri.
A part l'attaque du dragon, qui crée un peu de tension (et y'a de bonnes idées de scénario sur ce dragon), le reste du temps c'est d'un ennui mortel. Et puis y'a encore des gros progrès à faire sur l'animation: les "acteurs" ont l'air de pantins mécaniques. Leurs visages sont totalement inexpressifs: aucune lueur dans le regard.
Qu'est-ce qu'ils leur prend aussi aux héros dans les films américains récents d'affirmer dans des hurlements leur identité: "I-AM-BEOWULF"; "THIS-IS-SPARTA" ?
A part l'attaque du dragon, qui crée un peu de tension (et y'a de bonnes idées de scénario sur ce dragon), le reste du temps c'est d'un ennui mortel. Et puis y'a encore des gros progrès à faire sur l'animation: les "acteurs" ont l'air de pantins mécaniques. Leurs visages sont totalement inexpressifs: aucune lueur dans le regard.
Qu'est-ce qu'ils leur prend aussi aux héros dans les films américains récents d'affirmer dans des hurlements leur identité: "I-AM-BEOWULF"; "THIS-IS-SPARTA" ?
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C'est l'époque qui semble vouloir ça : crise identitaire, repli comunautaire, besoin de marquer son appartenance à un groupe, à une famille...Le prisonnier a écrit :Qu'est-ce qu'ils leur prend aussi aux héros dans les films américains récents d'affirmer dans des hurlements leur identité: "I-AM-BEOWULF"; "THIS-IS-SPARTA" ?
Comment ça j'extrapole à fond ?
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C'est vrai qu'à la longue il nous les casse ces héros qui braille leur p...de nom. Si on met de côté cela, cettte vindicte, le film manifeste une certaine ambition, du point de vue des idées. Je ne connais la légende mais le travail de Gaiman et de Avery est plutôt bon. En revanche, une question persiste: quel est l'intérêt de raconter cette histoire avec des pantins CGI ?Le prisonnier a écrit :Tout pourri.
A part l'attaque du dragon, qui crée un peu de tension (et y'a de bonnes idées de scénario sur ce dragon), le reste du temps c'est d'un ennui mortel. Et puis y'a encore des gros progrès à faire sur l'animation: les "acteurs" ont l'air de pantins mécaniques. Leurs visages sont totalement inexpressifs: aucune lueur dans le regard.
Qu'est-ce qu'ils leur prend aussi aux héros dans les films américains récents d'affirmer dans des hurlements leur identité: "I-AM-BEOWULF"; "THIS-IS-SPARTA" ?
A l'exception d'un Final Fantasy poétique dôté d'une vraie reflexion sur la spécificité du support, je ne comprends pas l'intérêt de jouer la carte de l'hyper-réalisme voire même de la saleté numérisée puisque on ne retient au bout de compte que prousses technologiques; peu ou pas d'émotion, d'empathie et de frisson. Faut-il le voir en 3D pour ressentir quelques chose ? La nouvelle la plus triste c'est que Zemeckis a l'air de vouloir perseverer dans cette voie et ne compte pas revenir à la mise en scène traditionnelle.
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M'a pas aussi ému que LE POLE EXPRESS, mais c'est pas le même style, au final j'ai bien aimé, y'a pas mal de choses intéressantes notamment la psychologie du héros qui aurait mérité à être plus poussée et approfondie cependant. Le résultat est tout de même bluffant, ça m'a pas gêné du tout, tout ça (peut être par ce que je ne suis pas du tout accroc aux jeux vidéos, je m'en fous), mais franchement, j'ai passé un très bon moment. L'attaque de Grendel et le combat avec le dragon sont tout à fait réussies et prenante et la fin est plutôt émouvante avec la musique de Silverstri qui nous refait un peu du PREDATOR de temps en temps. Non, vraiment, je suis pas aussi emballé que LE POLE EXPRESS, mais cet opus Zemeckis est de bonne facture. J'attends maintenant avec impatience CHRISTMAS CAROL.
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Vu ce matin. Et bien que n'ayant pas boudé mon plaisir, j'avoue avoir regardé ça d'oeil un peu désintéressé quand même. Est-ce dû à la 3D et au côté "lisse" de l'ensemble ? Je ne sais pas...toujours est-il que les regards désespérément sans vie des différents personnages m'ont rebuté.
M'enfin Zemeckis s'est tout de même bien amusé avec sa caméra (j'ai adoré l'intro et l'énorme travelling arrière jusqu'à Grendel), tout en nous offrant une réflexion plutôt intéressante sur ce qu'est un héros et comment naissent les légendes, sur quoi elles sont basées, etc...
Bon ça reste nettement mieux que The Polar Express, ici ça s'adresse clairement à un public plus adulte (de la nudité, un peu de gore...même si j'en aurais aimé plus), mais je m'attendais à être bien retourné par ce film que l'on annonçait épique en diable, alors qu'au final, ça reste assez gentillet (l'arrivée de Beowulf, puis son combat face aux monstres marins, restent quand même de beaux moments de fureur exaltante).
Sinon, une musique de Silvestri finalement pas si terrible que ça...trop basique. Même celle de Van Helsing est mieux.
M'enfin Zemeckis s'est tout de même bien amusé avec sa caméra (j'ai adoré l'intro et l'énorme travelling arrière jusqu'à Grendel), tout en nous offrant une réflexion plutôt intéressante sur ce qu'est un héros et comment naissent les légendes, sur quoi elles sont basées, etc...
Bon ça reste nettement mieux que The Polar Express, ici ça s'adresse clairement à un public plus adulte (de la nudité, un peu de gore...même si j'en aurais aimé plus), mais je m'attendais à être bien retourné par ce film que l'on annonçait épique en diable, alors qu'au final, ça reste assez gentillet (l'arrivée de Beowulf, puis son combat face aux monstres marins, restent quand même de beaux moments de fureur exaltante).
Sinon, une musique de Silvestri finalement pas si terrible que ça...trop basique. Même celle de Van Helsing est mieux.
frédéric a écrit :
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