Les films d'horreur

[Jordan White]

Le classique de 1984 a peut-être pris un coup de vieux visuellement.

Personnellement, je ne trouve pas, non. Ça tient remarquablement la route.

Je ne trouve pas que ce soit un défaut en soi, je trouve même que ça rajoute à son charme (époque de tournage, effets spéciaux, maquillage et fringues) même si tu peux trouver que ça n'a pas du tout vieilli.

A l'inverse du film de 2010 qui n'a aucune saveur de ce côté là.

[Addis-Abeba]

Voilà un remake que je ne regarderai pas, j'aime trop l'original même si je fais parti de ceux qui trouve que le film a pris un petit coup de vieux, ce qui est normal de toute façon.
S'il n'a plus l'impact incroyable qu'il avait à sa sortie,il garde toujours beaucoup de charme, et j'adore toujours autant l'originalité de son scénario.

[Jordan White]

Voilà un remake que je ne regarderai pas, j'aime trop l'original même si je fais parti de ceux qui trouve que le film a pris un petit coup de vieux, ce qui est normal de toute façon.
S'il n'a plus l'impact incroyable qu'il avait à sa sortie,il garde toujours beaucoup de charme, et j'adore toujours autant l'originalité de son scénario.

Tu ne rateras vraiment rien.

J'ose espérer que celui de I Spit on your grave a plus d'impact.

[Colqhoun]

J'ose espérer que celui de I Spit on your grave a plus d'impact.

C'est un ratage complet.

[Colqhoun]

Sheung veut un nouvel appartement avec vue sur la mer.
La maison où elle a grandit et où elle continue de vivre est désormais entourée de constructions gigantesques, lui empêchant toute vue sur la mer.
Avec ses quelques économies, elle part à la recherche de l'appartement idéal. Qu'elle trouve. Malheureusement le prix est trop élevé. Elle décide alors de déprécier la valeur des lieux. En massacrant ses habitants.
Fort d'un propos social solide, actuel et intelligemment amené (la crise de l'immobilier entraînant une violence dans les rapports humains), Ho-Cheung Pang, le réalisateur, nous livre un slasher ultra violent, aux meurtres graphiques impressionnants. Une approche difficile à imaginer de notre côté du globe, puisque certaines scènes optent pour le drame familial "standard" avant de basculer dans une effusion de gore ahurissante. Le réalisateur se révèle particulièrement talentueux dans sa manière de chorégraphier des meurtres cruels, démontrant une compréhension du genre qui dépasse largement certains réalisateurs "spécialistes" (Ho-Cheung Pang en est à son premier coup d'essai dans le cinéma horrifique). On terminer le film étonné, presque ému par le sort malheureux de Sheung (quand bien même elle vient de massacrer gratuitement une dizaine de personnes qui n'avaient rien demandé), définitivement privée d'un réel bonheur.

Là où je n'attendais qu'une petite bande horrifique efficace, j'ai trouvé un film de genre intelligent, à la réalisation classieuse et à l'interprétation de qualité. Must see.

[Flol]

Entièrement d'accord avec toi : un étonnant film gore, qui dépasse son statut de simple "film de genre" pour devenir carrément un émouvant portrait de femme, principalement grâce à sa mise en scène d'une classe folle (la mort du père est mise en images hyper intelligemment).
Et puis ouais, niveau scènes gores, ça poutre quand même pas mal.
Donc merci à Mad Movies (ça devient de plus en plus rare qu'ils nous proposent des films intéressants, ceux-là...).

[Mµ]

Vous m'intriguez avec ce film... Je vais essayer de me le trouver.

[Colqhoun]

Il est sorti avec le mad movies il y a un mois ou deux.
Il doit se trouver pour pas très cher.

[Dracu]

Il est dispo sur le site de Mad Movies (enfin, le Mad Shop) pour pas bien cher en effet...

D., qui l'a acheté via ce biais...

[Colqhoun]

Revu THE BLAIR WITCH PROJECT.
S'il reste encore relativement efficace (quelques scènes de frousse bien efficaces), le script (ou le semblant de script) nous offre quelques beaux moments d'imbécilité pure. Les héros qui passent leur temps à traverser cette foutue rivière au lieu de la suivre, la boussole qu'ils ne pensent à sortir seulement au bout de 2 jours (ils n'ont pas la moindre idée de la direction à prendre pour retrouver leur bagnole) et certaines réactions parfaitement démesurées n'aident pas à les prendre au sérieux.
Cela dit, les séquences de nuit, l'économie totale de moyens et l'utilisation d'images vidéos un peu crades fonctionnent plutôt bien.
C'est surtout intéressant de le voir, 12 ans après sa sortie, conscient du pan de cinéma qu'il a généré, avec plus ou moins de bonheur.
Et c'est surtout étonnant de découvrir que ses deux réalisateurs n'auront rien fait de réellement ambitieux depuis ce film.

[Addis-Abeba]

Obscur petit film d'horreur de 1988, réalisé par un certain Anthony J Christopher, son premier film apparemment.
Malgré l'affiche et le fait que le tueur apparait avec des gants noirs on ne lorgne jamais vers le giallo et ses délires graphiques et musicaux.
Non on est bien dans le slasher le plus basique et le plus plan-plan. Quelques plans nichons et quelques meurtres à peu près sympathiques, voilà pour le menu.
Rien de folichon, la réalisation désespérément plate et mollassonne n'arrange rien.
Les acteurs jouent comme des cochons et on ne comprend rien au scénario, enfin si on peut appeler ça un scénario.
On a droit à un meurtre, puis des discussions entre les amis des victimes (et ainsi de suite) :de quoi ils parlent ? qu'est-ce qu'ils racontent ? je ne sais pas, je cherche encore tant c'est idiot, et sans logique apparente.
Quand Les feux de l'amour croise Uwe Boll ...

[Anorya]

Evil Angel (Richard Dutcher - 2009)

Je ne sais quoi dire sur le film tant Jordan a très bien résumé tout ce qu'il fallait en dire dans son excellente et enthousiaste chronique. Alors restons en à l'évidence, on est effectivement en présence d'une très bonne série B, dotée non seulement d'effets spéciaux convaincants (on pourra trouver le visage de Lilith légèrement guignolesque dans les effets au sens où le réalisateur s'amuse et abuse des plans le dévoilant très souvent mais j'y ai vu autant de clin d'oeil au cinéma horrifique des années 80, notamment du visage de la créature dans la cave d'un Evil Dead 2 par exemple pour que finalement ça ne me gêne pas), comme d'acteurs doués (bien sûr il y a Ving Rhames ou Ava Gaudet mais saluons aussi Kristopher Shepard dans le rôle de Marcus l'ambulancier, Marie Westbrook dans celui du sublime personnage féminin qu'est Jenny ou JJ Neward en Lilith rousse) et d'idées bienvenues (notamment ce générique érotique très beau qui semble contraster un peu avec toute l'horreur qui va suivre). Qui plus est, les clins d'oeils (Jordan a évoqué Basic Instinct plus tôt) comme l'humour sont présents et livrent une bonne part d'ironie mordante à certaines situations (le gamin qui dit "batman", les morceaux de corps qui atterrissent dans le camion des jeunesses chrétiennes... ). Et puis certaines situations, certains dialogues sont bienvenus. J'adore ainsi, l'un des dialogues finaux de Lilith à Marcus quand elle lui dit avec un certain mélange d'admiration : "Tu as tiré". Comme si elle reconnaissait pour la première fois qu'un humain ait pu se mesurer à elle, d'où cette fin attendue mais qui en même temps échappe au banal règlement de compte.


Autant la première partie du film est plus axé sur un crescendo dans l'horreur jouissive, autant la seconde partie est plus psychologique. Cette dernière était pourtant présente à petites touches dans le personnage de la femme de Marcus qui sombrait dans une profonde déprime mais éclipsée par le panache de JJ Neward campant une Lilith rousse exterminatrice terriblement dangereuse. On pourrait alors penser que la seconde partie accuse un coup de mou, il n'en est rien, il faut juste laisser Lilith reprendre ses marques dans un autre corps. Au passage, la séquence où la femme de Marcus choisit de prendre sa décision fatale tout en regardant le Nosferatu de Murnau est très belle je trouve. Comme si face à l'horreur d'un vampire (en noir et blanc), captivé un instant par la magie du cinéma, elle retardait son geste avant, inconsciemment de choisir d'en finir, sûrement après avoir considéré que l'horreur vampirique, même en fiction, n'égalait pas celle du monde réel.


Un seul petit défaut, que Jordan a déjà pointé, les sous-titres. Outre l'absence d'apostrophe, les erreurs orthographiques avec les " oe " sont parfois assez dures à supporter. "Il faudrait lui tirer les balles en argent dans le c ur." Outch, ça fait un peu mal ça, parfois. Sinon, peut-être le scénario qui parfois recoupe la narration d'une manière un peu brute (j'ai mis un certain temps à situer comment le policier en venait à s'intéresser à Marcus alors que les affaires pourraient très bien être traitées séparément. J'ai dû louper une case à un moment, je sais pas). A part ces petits défauts mineur, on passe un excellent moment, le réalisateur se faisant même plaisir à apparaître en personnage secondaire dans le film, celui du parano et drôle Martineau.
Merci Jordan pour le DVD.

4,5/6.

[Addis-Abeba]

Ça fait plaisir de voir qu'on est pas mal à avoir apprécier ce film d'horreur assez original, alors qu'il s'est plutôt fait démolir dan la presse "spécialisée"...

[Anorya]

Ça fait plaisir de voir qu'on est pas mal à avoir apprécier ce film d'horreur assez original, alors qu'il s'est plutôt fait démolir dan la presse "spécialisée"...

Il faut dire en effet qu'on se demande de quoi est encore spécialiste Mad Movies depuis quelques années...

[Colqhoun]

Outre l'absence d'apostrophe, les erreurs orthographiques avec les " oe " sont parfois assez dures à supporter. "Il faudrait lui tirer les balles en argent dans le c ur." Outch, ça fait un peu mal ça, parfois.

Les absences d'apostrophes ou de caractères spéciaux (le "œ" en particulier) ne sont pas le fait d'erreurs orthographiques, mais d'un problème d'affichage du codage de la police d'écriture choisie.
Le codage utilisé pour la rédaction des sous-titres (probablement via un logiciel de traitement de texte) ne sera pas forcément compatible avec le format vidéo utilisé (ou avec le décodeur texte du lecteur dvd utilisé) et du coup, certains caractères sautent.
Voilà pourquoi on peut rencontrer ce genre de soucis dans les sous-titres de certaines éditions (la plupart du temps sur des éditions un peu cheap où le boulot est bâclé).