Les films d'horreur

[Colqhoun]

I spit on your grave | Steven R. Monroe
Remake d'un film que je n'ai pas vu, cette nouvelle version n'est pas vraiment un rape & revenge, mais plutôt un rape & torture porn. Passé la première heure qui plante le décor, les personnages et nous balance le viol dans la gueule (pas autant extrême que celui de Irréversible, cela dit), le film vire à l'ultra violence avec une vengeance qui dépasse tout entendement. Torture à l'acide, yeux arrachés par des corbeaux, fusil à pompe dans le fondement, émasculation au sécateur, etc... mais pour le coup le too much devient fatigant et on perd totalement l'empathie que l'on pouvait avoir pour la victime (jouée par une actrice particulièrement mauvaise). Seule véritable qualité du film, une jolie réalisation, léchée, jouant beaucoup avec une faible profondeur de champ et une photographie quasi monochromatique. Le reste se traîne et l'intérêt se maintient en sachant que le pire doit encore arriver.

[Gounou]

jouant beaucoup avec une faible profondeur de champ et une photographie quasi monochromatique.

Original !

[Colqhoun]

En l'état pas du tout, mais on est loin des tons brunâtres moisis que l'on croisait dans Texas Chainsaw, Hills have eyes, etc... ici, on est plus dans une imagerie qui rappelle la photographie de mode actuelle, très éthérée, avec un feeling gentiment vintage (mais pas trop). En l'état c'est joli... même si ça ne sert pas à grand chose.

[Addis-Abeba]

Faudrait quand même que je m'attèle à le voir ce remake de I spit on your grave et aussi celui de La dernière maison sur la gauche, mais bon j'en ai tellement marre de tout ces remakes

[Colqhoun]

Le remake de Last House on the Left tient bien la route, je trouve.
C'est bien réalisé et ça ne vire pas trop dans le ridicule (sauf lors de la dernière image, totalement hors-de-propos).
C'est autrement meilleur que i spit on your grave.

[hellrick]

Le remake de Last House on the Left tient bien la route, je trouve.
C'est bien réalisé et ça ne vire pas trop dans le ridicule (sauf lors de la dernière image, totalement hors-de-propos).

Pareil pour moi, une bonne surprise d'ailleurs, mais je suis loin d'être un inconditionnel du Craven à la base
==> http://bis.cinemaland.net/html/movies/l ... remake.htm

[Rockatansky]

Pontypool : Pas vraiment sa place ici, mais bon, plutôt déçu, je trouve ça assez mou, un peu trop obscur, on se demande ou veut aller le réalisateur, je trouve que les dix dernières minutes c'est vraiment du n'importe quoi, sinon de bons comédiens, et un réalisateur qui réussit quand même son pari du huis clos, mais c'est tout

[cinephage]

Pontypool : Pas vraiment sa place ici, mais bon, plutôt déçu, je trouve ça assez mou, un peu trop obscur, on se demande ou veut aller le réalisateur, je trouve que les dix dernières minutes c'est vraiment du n'importe quoi, sinon de bons comédiens, et un réalisateur qui réussit quand même son pari du huis clos, mais c'est tout

J'ai bien aimé l'ambiance que ça installait, même si, comme toi, je n'aime pas la fin. L'idée du huis clos qui reçoit des nouvelles de l'extérieur est bonne, et plutôt bien traitée.

[hellrick]

Hell's Ground

...A Islamabad comme ailleurs les étudiants préfèrent fumer des joints, regarder Maniac et aller écouter du métal que de suivre les cours...Hélas, ils se perdent en forêt et tombent sur le terrible gardien de la morale, surnommé Burka Man...Slasher gore pakistanais amateur qui pompe pas mal Massacre à la tronçonneuse, La colline à des yeux, Evil dead ou Vendredi 13...On regrette une exposition bien longue (45 minutes) avant les scènes gore généreuses...Une curiosité défendue par Omar Khan le cinéaste qui déclare « quand je montre la burqa, je suis heureux de constater que je ne suis pas le seul à avoir peur, mais que c’est une peur universelle »...L'internationale du gore est en marche!

Sinon j'irais pas au dessus d'un généreux 3/6 quand même

[Rockatansky]

Pontypool : Pas vraiment sa place ici, mais bon, plutôt déçu, je trouve ça assez mou, un peu trop obscur, on se demande ou veut aller le réalisateur, je trouve que les dix dernières minutes c'est vraiment du n'importe quoi, sinon de bons comédiens, et un réalisateur qui réussit quand même son pari du huis clos, mais c'est tout

J'ai bien aimé l'ambiance que ça installait, même si, comme toi, je n'aime pas la fin. L'idée du huis clos qui reçoit des nouvelles de l'extérieur est bonne, et plutôt bien traitée.

Tout à fait ça fait partie des qualités du film, mais ils ont du mal à en sortir, le docteur qui débarque pour expliquer tout c'est une bonne preuve pour moi qu'ils ont du mal à gérer leur idée, mais l'ambiance est pas mal c'est clair.

[hellrick]

SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL O RAMA

Très modestes production dont le budget serait inférieur à 100 000 dollars (!) SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL O RAMA marque pratiquement les débuts du prolifique David DeCoteau sur la scène du Z horrifique. Né en 1962, DeCoteau commence sa carrière sous le pseudonyme de David McCabe et tourne une douzaine de pornos entre 1985 et 1987, changeant toutefois son euh…fusil… d’épaule en proposant, au milieu des années ’80, DREAMANIAC, CREEPOZOID (sans doute son titre le plus « réputé »), NIGHTMARE SISTERS et ce SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL O RAMA. Par la suite, DeCoteau se diversifie, dissimulé sous divers pseudonymes (Ellen Cabot, Victoria Sloan, Richard Chasen, Julien Breen, Jack Reed, Joseph Tennent, Martin Tate,…la liste semble sans fin) et touche à la fantasy, au thriller, au fantastique, à l’action, à l’érotisme, au film familial, etc. Ses métrages les plus connus restent toutefois la saga BROTHERHOOD, ouvertement homosexuelle, qu’il emballe après son « coming out » et une poignée d’épisodes des PUPPETMASTERS. Dernièrement, DeCoteau s’est attaqué à de nouvelles versions des classiques d’Edgar Allan Poe qui, pourtant, ne lui avaient rien fait.
Réalisé en 1988, SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL O RAMA s’appuie essentiellement sur une affiche prometteuse et un casting permettant de retrouver trois des plus célèbres et séduisantes “scream queen” des années ’80: Michelle Bauer, Brinke Stevens et Linnea Quigley. Les deux premières satisfont d’ailleurs leurs nombreux admirateurs en se dénudant intégralement pour une scène de douche absolument indispensable au scénario. Ou peut-être pas, en fait. Mais en tout cas, cette séquence reste, aujourd’hui, la principale raison de visionner ce SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL O RAMA sinon d’une fatigante banalité. Notons aussi que, quoique très séduisantes, Brinke Stevens et Michelle Bauer avaient dépassés la trentaine et sont par conséquent un peu trop âgées pour convaincre dans leur rôle de nymphettes entrant à l’université. Mais passons…
L’intrigue traite de la traditionnelle initiation de deux novices, Taffy et Lisa, dans une sororité estudiantine. Après avoir été fessées et couvertes de crème fraiche (miam !), nos deux beautés prennent une douche et s’apprêtent à accomplir l’épreuve principale de la soirée : dérober un trophée de bowling. Bien sûr, les maitresses de cérémonies vont pimenter le programme en y ajoutant quelques tours pendables et en les forçant à être accompagnés par trois abrutis venus se rincer l’œil. Malheureusement, en s’emparant du trophée, les demoiselles libèrent un mauvais génie qui se propose d’exaucer un de leur vœu… mais, comme toujours, les choses tournent mal. Transformées en démones, deux membres de la sororité s’en prennent aux nouvelles venues et la nuit devient un véritable cauchemar.
En terme de développement scénaristique, SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL O RAMA se contente du minimum : enfermé une poignée de personnages caricaturaux dans un lieu clos et les donner en pâture à un esprit maléfique. La caractérisation est, forcément, réduite au minimum et propose trois geek typiques (le premier ne tient pas l’alcool, le second est en surpoids, le troisième a des lunettes) associés à deux demoiselles qui n’hésitent pas à tomber le haut. Pour ce genre de série Z inutile d’aller plus loin, ce serait du gâchis. Les effets spéciaux, pour le moins rustiques, interviennent dans la seconde moitié du métrage et SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL O RAMA offre quelques scènes gore timides et routinière pour occuper le spectateur. Heureusement, tout cela ne dure que 75 minutes et, alors que l’on commence à trouver le temps long, le métrage se termine de manière précipitée.
Dommage qu’en dépit de prémices sympathiques SORORITY BABES IN THE SLIMEBALL BOWL O RAMA ne décolle jamais vraiment et se contente du strict minimum : un peu d’horreur, une louche d’érotisme gentillet, quelques gags volontaires et beaucoup de ringardise. Les inconditionnels du Z des années ’80 peuvent tenter une vision distraite et nostalgique, les autres s’abstiendront avec raison tant le film peine à réellement divertir et s’avère sans grand intérêt.
Bref, une médiocre curiosité pas vraiment conseillée.
A noter qu’il existe une séquelle, SORORITY BABES IN THE DANCE A THON OF DEATH (!) dont le « rating » catastrophique sur l’Internet Movie Database laisse rêveur…

[Addis-Abeba]

Pontypool : Pas vraiment sa place ici

Ben si c'est un film d'horreur, d'ailleurs on en a déjà parlé : http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... &start=465
Les avis n'étaient pas vraiment enthousiastes

Hell's Ground

Encore un film que j'ai depuis plusieurs mois, et que je n'ai pas eu le temps de voir, mails il me tente bien

[hellrick]

TROLL HUNTER

Grosse déception...
Entre [rec] et Blair Witch un énième documenteur qui tourne très vite en rond, qui ne développe absolument rien et qui se termine en queue de poisson...Au bout d'une demi heure tout est dit mais au lieu de resserrer au maximum l'intrigue le cinéaste la fait durer une heure quarante...La grande star ce sont les paysages de Norvège...le reste...
3/6 généreux...

[Addis-Abeba]

LE DEMON DES PROFONDEURS (Demon Of Paradise) de Cirio H. Santiago (1987)

Heureusement qu'il y a les apparitions de la créature, sinon on s'ennuie comme un rat mort, et un rat mort ça s'ennuie facilement.
Typique des films d'horreur des années 80, les dialogues sont d'une niaiserie incroyable, je me demande toujours si les doubleurs (vu en VF, pas le choix) en rajoute, ou s'il y a vraiment un scénariste qui a écrit ça, mais avantage de cet inconvénient ( ) ça donne toujours un film plus proche du nanar que du navet.

Mais c'est vrai que dès que la créature apparait on rigole, ça devient fun, notamment le passage avec l'hélico et surtout comme tu l'as bien souligné Johell, le final est vraiment sympa, ça canarde sec et on voit enfin de près ce monstre effectivement très influencé par L'étrange créature du lac noir, Cirio H. Santiago semble beaucoup apprécier Jack Arnold, mais est-ce réciproque ? Difficile de répondre.

Même scenario que dans Les dents de la mer, avec un shérif qui veut interdire la baignade et vider le camping, et une propriétaire qui fait la sourde oreille, mais bon ce n'est pas le premier film à reprendre cette trame.
De Cirio H. Santiago je préfère Women in Cages et The big bird cage que ce genre de film ou tous les sous Mad Max qu'il a réalisé, mais c'est un réalisateur intéressant.

Ce démon des profondeur, très chiant pendant une heure, se rattrape sur la fin, et mérite quand même un peu mieux que sa note imdb de 2.8/10 pour le coup un peu rude

[Jordan White]

Typique des films d'horreur des années 80, les dialogues sont d'une niaiserie incroyable, je me demande toujours si les doubleurs (vu en VF, pas le choix) en rajoute, ou s'il y a vraiment un scénariste qui a écrit ça, mais avantage de cet inconvénient ( ) ça donne toujours un film plus proche du nanar que du navet.

Ca reflète sans doute mieux une époque, où il y avait davantage de liberté au niveau de la direction des doublages que la nôtre, où tout me semble extrêmement pointilleux (mais pas forcément meilleur paradoxalement, combien de doublages en français critiqués ?). En regardant les films de Mattéi, c'est carrément le grand spectacle, et même au niveau des films X, tu as des voix assez incroyables, avec des intonations -je ne parle pas des bruitages- parfois outrancières ou bien très minaudes, tu retrouves souvent un doubleur qui prend vraisemblablement son pied à doubler les actions coquines à l'écran avec du second degré. A l'inverse quand tu regardes les films de Mattei et les autres bis en version originale là pour le coup c'est beaucoup moins drôle. Ce qui me laisse penser que certaines VHS par la force des choses deviennent collector (VF imposée, pas de version originale, version parfois intégrale ou tronquée, et puis esthétiquement parfois c'est très réussi dans la grandiloquence).