Les films d'horreur

[Happy Charly]

I SPIT ON YOUR GRAVE - 2010
Remake ultra barbare (...) le réalisateur y va franco et ne se prive pas d'en rajouter dans l'extrême avec tous les détails crades possibles. Définitivement pas un film pour les petites natures

Ma compagne, qui le matait la semaine dernière alors que j'allais me coucher, m'a étonné en m'annonçant le trouver "pas mal, assez réaliste et bien foutu"

[Addis-Abeba]

I SPIT ON YOUR GRAVE - 2010
Remake ultra barbare (...) le réalisateur y va franco et ne se prive pas d'en rajouter dans l'extrême avec tous les détails crades possibles. Définitivement pas un film pour les petites natures

Ma compagne, qui me matait la semaine dernière alors que j'allais me coucher, m'a étonné en m'annonçant me trouver "pas mal, assez réaliste et bien foutu"

[Happy Charly]

I SPIT ON YOUR GRAVE - 2010
Remake ultra barbare (...) le réalisateur y va franco et ne se prive pas d'en rajouter dans l'extrême avec tous les détails crades possibles. Définitivement pas un film pour les petites natures

Ma compagne, qui me matait la semaine dernière alors que j'allais me coucher, m'a étonné en m'annonçant me trouver "pas mal, assez réaliste et bien foutu"

Oui, ça m'troue l'cul, comme dirait le Sheriff Strong qu'interprète Andrew Howard dans ce remake sans vouloir s'poiler.

ATTENTION : L'IMAGE QUI SUIT POURRAIT HEURTER PLUS D'UNE SENSIBILITE !!!

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[hellrick]

Ma compagne, qui le matait la semaine dernière alors que j'allais me coucher, m'a étonné en m'annonçant le trouver "pas mal, assez réaliste et bien foutu"

Je crois qu'elle est prête pour Cannibal Holocaust, August Underground Mordum, Camp 731, Nek'Romantik et The Red Room...

[Jordan White]

Pas de raison de créer un topic spécifique, celui-ci est tout dédié (bravo à son instigateur).

L'adolescence peut être un passage difficile de la vie, c'est en tout particulièrement le cas de l' (anti) héroïne de ce film, obsédée par l'idée de conquérir le coeur de l'adolescent de son lycée qu'elle trouve le plus beau, et qu'elle rêve d'inviter au bal de fin d'année. Un canevas de départ très simple, pas franchement nouveau ou à l'ordre du jour des calendriers scolaires français, tradition anglo-saxonne oblige, mais qui sous la caméra des nouveaux talents australiens du cinéma de genre prend une dimension horrifique une fois de plus surprenante et surtout très efficace. Après le remarquable Wolf Creek (je ne crois pas que tu me contrediras cher Colqhoun) en 2004, c'est au tour de Sean Byrne de signer son premier long-métrage. Il s'agit ici plus ou moins de la rencontre entre Carrie et Evil Dead dans un petit mobil home australien. Le film démarre pourtant sur des mauvais rails : les mêmes qui avaient je trouve fait de All the boys love Mandy Lane la plus grosse baudruche du film de teenagers de ces dernières années, pourtant adoubé par nombre de papiers et de spectateurs enthousiastes. J'avais pour ma part détesté en bloc ce film que je trouve très prétentieux, et qui me paraissait non pas contenir tous les clichés inhérents (j'imagine mal un film sans) mais qui n'apportait rien de bien neuf et qui surtout abusait d'effets, avec des personnages à mon sens proprement insupportables. Un slasher éthéré avec moults filtres pour donner l'impression d'un spleen adolescent. Bref, pas du tout mon trip. Dans The Loved Ones on n'échappe pas non plus au petit plan sur le spliff au début du film, et sur les atermoiements d'un jeune lycéen pris de passion pour la fille gothique aux couches de rimmel prononcées. Le jeune héros a aussi les cheveux longs et fait l'amour à sa copine dans une voiture en plein jour, en promettant de ne pas révéler l'identité de celle qui lui a demandé de l'inviter au bal. Dans sa thématique, le film rejoint bon nombre de films d'horreur des années 70-80 avec la mort attendue des ados qui passent à l'acte et des fumeurs qui seront punis à leur façon. Heureusement, The Loved Ones tord ce cliché, et l'amène avec lui dans un décor quasi unique où le film prend la voie du torture porn avec une forte louche d'angoisse et de violence psychologique.

L'héroïne écoute un slow acidulé, country dans l'âme presque, de Kasey Chambers, vit encore dans son monde de petite fille, fait de princesses qui rêvent de prince charmant, de carnets intimes roses, de vernis à paillettes et de robes de soirée, écrin le plus visible d'une sensibilité écorchée à vif. La folie est tapie dans l'ombre doucoureuse de ce cocon familial sur lequel plane le spectre de l'inceste (thème ici illustré par un slow durant lequel le père et la fille seront sur le point de s'embrasser mais ne le feront pas à la dernière seconde). L'univers de cette adolescente est à la fois macabre et rose bonbon. Mélange explosif qui à l'écran se traduit par une violence contenue qui ne demande qu'à exploser, en paroles et surtout en actes. Tout est prémédité. De l'enlèvement au grand jour, jusqu'à la volonté de faire mal à la fois physiquement et psychologiquement. Lola est la princesse qui approche des dix huit ans (sans doute les a t'elle mais on ne le dit jamais) sans jamais avoir grandi dans sa tête, conservant ce côté enfantin, contrastant violemment avec les gestes qu'elle est prête à mettre en avant pour obtenir ses fins : coucher ni plus ni moins qu'avec cet adolescent, à moins qu'intrinsèquement ce qu'elle recherche soit le plaisir arbitraire et primaire via le sadisme. The Loved Ones est à mes yeux un film sur le désir de possession (sexuelle), sur le mythe d'Oedipe, sur la figure du père adoré (mais criminel), et en même temps un film sur le sadisme le plus ordinaire et le plus terrifiant , celui-là même qui fait les récits des journaux. Celui non pas qui en réfère au fantastique, à l'étrangeté, au surnaturel mais les faits en rapport avec les humains. Lola est une diablesse dans un corps d'adolescente qui n'est pas comme Lilith, rejetée par Adam et chassée du Paradis, mais davantage une fille comme beaucoup d'autres de son âge en apparence, une sorte de girl next door dans ses apparats les plus simples, avec sa tentative de séduction qui échoue et met le feu aux poudres. Et c'est sur ce point qu'elle échoue et qu'elle se venge. The Loved Ones raconte pendant une heure comment le garçon kidnappé et ligoté va tenter de s'en sortir, d'abord par la force de son caractère, en encaissant les insultes verbales et autres vexations (que Lola lui inflige pour se protéger d'elle-même et jouir de son nouveau pouvoir qu'elle croit de séduction, mais qui est en réalité primaire et brutal) avant de recevoir les assauts répétés des clous, des pioches et autres perçeuses. Le montage parallèle qui nous fait comprendre la signification profonde du titre, nous montre les proches perdrent peu à peu d'abord patience puis espoir, celles et ceux que l'on aime et que l'on voit désespérer de l'absence.

The Loved Ones est donc un film cruel, avec des situations très inconfortables, horribles et un jeu basé sur la comédie de situation et le grotesque, d'où un certain décalage, une certaine ironie. Les effets visuels sont parfois regrettables, principalement les ralentis trop appuyés et qui donnent une image un peu trop voilé lorsqu'ils sont utilisés. En dehors de ça, le film va droit au but, même s'il se révèle linéaire, sur une heure vingt, et sa folie galopante finit par tout imprégner au bout de vingt minutes, en allant jusqu'à un final assez radical dans son genre même si attendu. Je pense que vous adorererez détester Lola ou que vous détesterez l'aimer, avec ses paupières pailletées, son sourire et sa voix angélique mais brisée de l'intérieur. Comme son coeur, ce qu'elle met en avant pour tenter de se trouver une raison de survivre. J'avais un peu peur du film de festival n'allant pas plus loin que la bête de prix. Mais The Loved Ones sans etre aussi abouti et terrifiant que Wolf Creek est une bonne comédie noire qui pourrait être vue comme une variation adolescente de Misery. Une sortie est prévue je crois dans quelques mois en France en salles.

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Il est dispo en import UK, en Blu-ray.
Format 2.35 Scope, sous-titres anglais optionnels. Le transfert HD est stupéfiant de précision, dans les détails (peau et même pores qui semblent scrutés avec des plans macros, arrière-plan, effet de relief saisissant et ce dans quasiment toutes les scènes, chaque élément du premier plan semblant jaillir sans que le film n'ait été tourné en 3D. Une très belle galette.

[Addis-Abeba]

Ma foi il a l'air fort sympathique ce film, très intriguant, ça fait plusieurs films que tu postes Jordan qui donnent vraiment envie.
Je vais essayer de les dégotter

[Jordan White]

Ma foi il a l'air fort sympathique ce film, très intriguant, ça fait plusieurs films que tu postes Jordan qui donnent vraiment envie.
Je vais essayer de les dégotter

Je ne dirais pas qu'il est sympathique dans le sens aimable du terme.
Les horreurs sont bien présentes (notamment la perçeuse, mais je n'en dis pas plus sur cette séquence).
Reste que le cinéma de genre australien est je trouve dans une dynamique très positive en ce moment. Et The Loved Ones confirme que de nouveaux talents émergent. L'idée de départ de The Loved Ones est simple mais c'est très bien exécuté, sans fioritures en fait ou presque (des effets ralentis malheureux). Reste la dernière séquence et sa brutalité sourde (mixage sonore et impact graphique). Maintenant tu peux aimer comme détester. Cela dépend de la façon dont tu appréhenderas le personnage de Lola, puisque le film repose en grande partie sur elle.

J'ai édité la vidéo, avec la version VOSTF du film.
Pour ce qui est de la compréhension du film, je trouve que ça va malgré l'absence de sous-titres français, il n'y a que des sous-titres anglais, il y a peu de dialogues et c'est un film simple à suivre.

[Aragorn Elessar]

The Loved Ones : 1/10

[Jericho]

Ah Loved Ones, ma critique de l'époque:

Pas mal comme film, mais de là a y voir une bombe, une claque, un chef d'oeuvre ou autres superlatifs, c'est un pas que je ne franchirai pas.
D'ailleurs, je n'ai pas trop cerné l'utilité de la storyline de la soeur "gothique" qui sort avec le petit gros. Je vois où veux en venir le cinéaste, mais concrètement ça débouche sur rien. En plus, ça amène un plan à suspense faussement roublard:

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le coup du je m'approche de la voiture, mais en fait non, surprise ce n'était pas le psychopathe.

Après je ne dis pas qu'il fallait pas l'inclure, puisque ça donne un autre ton, un peu plus d'oxygène et de variété au récit, ça évite un peu la redondance du huis clos.
Les "torture porn" (que j'exècre cette appellation, il en existe pas une autre ?), ce n'est pas trop ma tasse de thé, mais celui là se laisse suivre, car le cinéaste a eu la décence de ne pas le faire durer trop longtemps. Et puis c'est surtout pas trop crétin et ça verse pas dans la surenchère pour mettre mal à l'aise.

[Happy Charly]

Ma compagne, qui le matait la semaine dernière alors que j'allais me coucher, m'a étonné en m'annonçant le trouver "pas mal, assez réaliste et bien foutu"

Je crois qu'elle est prête pour Cannibal Holocaust, August Underground Mordum, Camp 731, Nek'Romantik et The Red Room...

Merde !!
J'en ai la moitié en dividi

Les "torture porn" (que j'exècre cette appellation, il en existe pas une autre ?), ce n'est pas trop ma tasse de thé (...)

Torture flick ?

[Flol]

Reste que le cinéma de genre australien est je trouve dans une dynamique très positive en ce moment

Tiens bah en parlant de ça...

Storm Warning de Jamie Blanks :

Autrefois auteur d'un meilleurs néo-slashers post-Scream avec Urban Legend, j'étais curieux de voir ce que le bonhomme était capable de faire dans le domaine du survival. Eh bien le résultat est là : c'est naze.
Ça met des plombes à démarrer, ça tente artificiellement d'instaurer une fausse atmosphère de suspense (les 158 plans du ciel orageux pour bien souligner que "attention, de graves événements vont pas tarder à arriver !!"), les comportements des 2 personnages principaux (dont Nadia Farès, toujours aussi mauvaise) sont totalement incompréhensibles et pas crédibles du tout (décider d'aller pêcher en pleine mer, sans se soucier des conditions météos), et il y a juste zéro idée pendant 85mn.
Si seulement c'était gore...mais même pas. Hormis quelques effusions en toute fin, pas grand chose à relever. Et les persos clichés de gros rednecks pervers, ça commence un peu à me fatiguer, je dois dire.
Heureusement que quelques idées nawaks, telles que le piège dans le vagin (oui oui), furent là pour réveiller mon intérêt.
2/10

Et découverts hier soir :

Legion de Scott Charles Stewart :



Pas vraiment un film d'horreur, mais j'avais tout de même envie d'en parler ici...parce que ça reste un pur film de genre.
C'est une sorte de Terminator religieux et bourrin, où le meilleur moyen de détruire des "possédés", est de sortir les grosses pétoires (voire un bazooka) et de tout défoncer.
Mais il y a un côté série B qui s'assume complètement, avant de virer quasiment vers le comic-book movie lors des séquences finales.
Alors certes, la fin semble interminable (on croit qu'on assiste au climax...sauf qu'il en reste encore 2 derrière, sans qu'on comprenne trop pourquoi) et l'ensemble est un peu bête,versant parfois dans le ridicule le plus extrême (l'attaque de la mémé ), mais le réalisateur sait manier sa caméra (scènes d'action lisibles, quelques très beaux plans apocalyptico-flippants).
Simplet mais efficace.
5.5/10

My Soul to Take de Wes Craven :

Ça commence par une longue scène d'intro surviolente, dont la folie m'a rappelé celle de Shocker ; puis ça devient un teen movie un peu long et avec des personnages dont semble se foutre totalement Craven ; avant de se transformer dans sa bobine finale en Scream bis.
Pas aussi nul que ce à quoi je m'attendais, mais tout de même extrêmement bancal tant ses différentes parties sont déséquilibrées (la partie centrale à la American Pie est limite insupportable).
Mais le père Craven n'a pas encore perdu toutes ses capacités dès qu'il s'agit d'instaurer une atmosphère prenante, et malgré une fin bordélique, ça se laisse suivre sans intérêt.
M'enfin on sent quand même que Craven, après ses échecs successifs (et celui-ci est en partie justifié), avait bien besoin de renouer avec le succès, via la relance de sa lucrative saga masquée...réponse en avril.
5/10

[hellrick]

Reste que le cinéma de genre australien est je trouve dans une dynamique très positive en ce moment

Tiens bah en parlant de ça...
Storm Warning de Jamie Blanks :
2/10

Suis je le seul à avoir aimé???

==> http://bis.cinemaland.net/html/movies/storm-warning.htm

Sinon le film se nomme pour la france UNSANE...drole d'idée

[Jericho]

Tiens bah en parlant de ça...
Storm Warning de Jamie Blanks :
2/10

Suis je le seul à avoir aimé???

==> http://bis.cinemaland.net/html/movies/storm-warning.htm

Sinon le film se nomme pour la france UNSANE...drole d'idée

Non moi aussi je le trouve pas mal du tout ce Storm Warning (alias Insane). Un survival très efficace et bourrin.
Chose très étonnante venant de la part de Jamie Blanks, qui est un habitué des navetons. Celui là n'en est pas un à mon sens.

En revanche le dernier Wes Craven, pour ne pas changer, c'est de la merde en barquette.

[Rockatansky]

J'ai trouvé ça marrant le Légion, ça se transforme en Assaut un peu bas du front, mais ça fait passer un bon moment.

[ballantrae]

Un peu surpris par le manque d'enthousiasme face à Abandonnée de Nacho Cerda qui ne me semble pas plus dénué de scénario que Les autres, Fragile ou L'orphelinat...il me semble même par son sens de l'espace, sa manière d'envisager le rapport à l'inconscient le plus réussi d'une vague fantastique espagnole passionnante.Les deux Guillermo del toro autour de la guerre civile planent au dessus encore...mais ils sont le fait d'un cinéaste mexicain!