Les films d'horreur

[Colqhoun]

C'est rare, mais je rejoins tout à fait l'avis de atcloserange. Le film possède son lot de scènes ridicules, de moments vraiment ennuyants, mais tout ceci est contrebalancé par d'autres séquences tétanisantes de puissance picturale.

[reuno]

Le 16 mars prochain, sortira sur les écrans français (dans un périmètre assez limité, bien sûr) The Silent House, film uruguayen ayant la particularité de consister en 1 seul plan-séquence

Je crois que c'étais déjà le cas du film The circle, film qui était d'ailleurs d'un chiant ...

Effectivement et The Silent House c'est encore plus chiant.
Je l'ai vu à Gerardmer ce week end et je pense que ça a été le film qui aura mis le plus de monde d'accord quant à sa médiocrité. je n'ai rarement vu une salle se vider autant au fur et à mesure de la projection.
Le concept de petit malin du plan séquence unique aurait été mis de côté, on aurait coupé là où il le fallait et on se serait retrouvé avec un bon petit film de 20 ou 30 minutes. Il ne s'y passe presque rien, aucune histoire ne se construit vraiment. Un ennui parfait !

Sinon rapidement j'ai aussi vu :

Bedevilled : 3.5/6
Première partie faisant pensé quelque peu à du Kim Ki Duk, puis on tombe dans le film d'horreur, un peu grotesque par moment. En tout cas les rires, les applaudissements généralisés dans la salle à chaque mort renforçaient cette impression.
Du coup moyennement convaincu... une deuxième partie pas vraiment cohérente avec la première.
Et puis la musique souvent de trop.
Surpris et déçu qu'il ait gagné le grand prix.

Ne nous jugez pas : 4/6
Bonne surprise. Interprétation, photo, musique, réalisation... un bon film.
Après je ne connais pas plus que ça le Mexique, mais l'histoire, une famille de cannibale en pleine ville, j'ai un peu eu du mal à trouver ça à peu près vraisemblable.

L'Empire des Ombres : 3.5/6
Petite déception de la part de Brad Anderson (j'adore Session 9 et The Machinist mais Transsiberian déjà n'était vraiment pas terrible)... l'histoire patine quand même, ça n'avance pas trop pendant un bon moment.

Hybrid : 1/6
Sans intérêt... impersonnel, ridicule.
Maléfique, c'était quand même excellent, qu'est ce que Valette est allé foutre là bas ?!

Proie : 2/6
Le cinéma d'horreur français... encore et toujours difficile.
Pas honteux mais sans surprise, aucune tension. Du déjà vu et revu...
Niveau interprétation, je sais pas, ça passe pas et puis, budget limité oblige les "monstres" on ne les verra presque jamais. Pas pratique pour un film de montre...


Déjà vu auparavant :

Devil : 3.5/6
Bon petit film mais bizarrement je n'en ai déjà plus grand souvenir.

I Saw The Devil : 4/6
A revoir mais j'avais trouvé l'histoire un peu rocambolesque, difficile à avaler, avec cette Corée où l'on croise un tueur en série à chaque coin de rue.

The loved Ones : 4.5/6
Très très bien...

Rare Export : 3.5/6
Sympathique mais ça met du temps à vraiment démarrer et ça finit rapidement après.

Triangle : 5/6
Mon film préféré de cette édition. Sélectionné en section video...
Heureusement qu'il est reparti avec le prix.

Heartless : 5/6
Mon autre film préféré du festival... encore en video !
Pas du niveau de Reflecting Skin mais du très bon tout de même.



J'aurais aimé voir Troll Hunter (sans en attendre monts et merveilles non plus). J'espère qu'il sera rapidement visible.
Dread et Dream Home à voir bientôt...

[Addis-Abeba]

Après La wagon-lit de la mort, voici Le couloir de la mort, peut-être qu'après je regarderai La boîte à gants de la mort ou Le Tupperware de la mort ...

L'histoire:Un groupe de dix personnes se réunit pour retaper une immense et vieille demeure isolée. Mais la maison batie sur un lieu réputé maléfique va se refermer sur eux comme un piège.

Pas si mal, cette variante du bon vieux film de maison hantée qui propose pas mal de surprise, notamment une fin assez surprenante avec l'arrivée du grand Victor Buono toujours aussi cabotin
Une bonne ambiance, une réalisation plus que correct, rien d'extraordinaire, mais je m'attendais à pire, un peu répétitif quand même avec ses tunnels de dialogues, et un fantôme en surimpression qui fait pitié niveau sfx.
Mai quelques attaques nerveuses place le film un peu au dessuss de la moyenne, et il y a Richard Crenna qui ne joue pas un colonel, c'est déjà ça de pris.

[hellrick]

Mmmm je pense que tu fréquentes les mêmes sites de raretés que moi

Je l'avais déjà vu en VHS voici 20 ans et je me le suis rematé car je suis en plein dans un trip "les films d'horreur des années '70" et je les vois ou revois tous systématiquement

Bref, je fais un tit développement

LE COULOIR DE LA MORT

Né en 1937, Gus Trikonis débute sa carrière comme acteur, apparaissant dans une poignée de films dont le plus fameux est, certainement, WEST SIDE STORY. En 1969, Trikonis se tourne vers la mise en scène avec FIVE THE HARD WAY (un « Bikers movie ») et livre ensuite quelques long-métrages dans les genres les plus divers comme NASHIVILLE GIRL ou THE STUDENT BODY. Au début des années ’80, il recentre sa carrière et travaille, depuis, essentiellement pour la télévision, ayant signé de nombreux épisodes de « Alerte à Malibu », « Flash » ou « La Belle et la Bête ». LE COULOIR DE LA MORT reste sa seule véritable incursion dans le fantastique et, en dépit de ses faiblesses, demeure une plaisante petite surprise dans le domaine surchargé du « film de maison hantée ».

En dépit des rumeurs courant sur les lieux, le psychologue C.J. Arnold (Richard Crenna, rendu célèbre par son rôle du colonel dans la saga RAMBO) et son épouse Caroline (Joanna Pettet) achètent une grande maison abandonnée vendue à bas prix. Dès leur première visite, pourtant, des morceaux de bois se détachent inexplicablement et chutent sur C.J. qui s’en tire heureusement sans une égratignure. Pas découragé, le couple convie une bande de copains pour entamer la laborieuse procédure de remise en état de la vieille demeure, laquelle compte en effet plus de deux cents chambres ! Dès leur arrivée, les nouveaux venus perçoivent une présence maléfique peser sur eux et le chien d’un des invités semble, lui aussi, effrayé par « quelque chose » d’invisible. L’ancien propriétaire, le fantomatique et défunt Vargas, se manifeste alors à Caroline et tente d’éloigner la petite troupe d’amis mais ceux-ci ne se laissent pas effrayer. C.J., qui ne croit pas au surnaturel, explore les lieux en quête d’une explication rationnelle et découvre, dans les caves, une trappe fermée par un crucifix. Retirant le symbole chrétien, le psychologue libère une force maléfique qui s’empare de la bâtisse et entreprend de tuer, un par un, toutes les personnes présentes. L’incrédule athée C.J. va devoir réviser ses croyances et accepter l’existence du Mal pour quitter vivant la maison maudite.

Malgré un scénario très classique, Gus Trikonis tire le meilleur parti possible de son budget restreint et renonce, par exemple, à filmer la « créature » hantant la maison pour privilégier la suggestion. La force maléfique, non représentée, préfigure ainsi EVIL DEAD, et traque ses proies d’une pièce à l’autre de manière imaginative, promettant aux habitants un sort funeste lorsqu’elle ne déshabille pas une demoiselle pour tenter de la violer. Si le cinéaste se permet quelques mises à morts efficaces (entre autre une électrocution), LE COULOIR DE LA MORT joue surtout la carte du frisson rétro et refuse les facilités du gore, laissant l’imagination du spectateur travailler davantage que les spécialistes du maquillage. Ce manque de punch confère, hélas, des allures de téléfilm à ce COULOIR DE LA MORT, inexplicablement classé « R » à sa sortie. L’atmosphère, efficace, génère cependant une angoisse bien menée culminant dans l’une ou l’autre scène ou Trikonis déploie une belle imagination ou fait entendre au spectateur des cris inquiétants. Malheureusement, le cinéaste ne peut résister à la tentation de dévoiler le premier propriétaire de la maison, sous la forme d’un fantôme. Ce-dernier s’avère plus ridicule qu’effrayant et les effets visuels antédiluviens n’aidant guère à sa crédibilité.

Néanmoins, le passage le plus discutable reste

Spoiler (cliquez pour afficher)

la représentation finale du Diable, apparaissant (sous les traits de Victor Buono, un régulier de la série télévisée « Batman ») vêtu d’un costume blanc, assis sur un trône au milieu d’une grande pièce vide baignée d’une épaisse fumée complice. Changeant totalement le ton d’un métrage jusque là sérieux, cet aberrant climax virant à la bouffonnerie suscita des réactions imprévues (fous rires dans les salles !) qui poussèrent le distributeur Roger Corman à le retirer de nombreuses copies. Néanmoins, ce diable cabotin et ridicule offre à ce COULOIR DE LA MORT un final mémorable, même si ce n’est pas pour de bonnes raisons.

Peu crédible, LE COULOIR DE LA MORT ne lésine pas, non plus, sur les invraisemblances et les facilités comme le journal intime de Vargas posé bien en évidence alors que la maison a précédemment été entièrement rénovée. Les réactions des protagonistes sont, pour leur part, souvent stupides comme en témoigne leur propension à se balader seuls dans la demeure après avoir établit que la meilleure stratégie consister à… rester groupé ! Enfin, l’assassinat du gardien, orchestré par le spectre, pose problème car si son but est d’effrayer les nouveaux venus pourquoi a-t-il caché le cadavre ? D’ailleurs, si Vargas veut réellement éloigner d’éventuels habitants, pourquoi emploie t’il un vocable si obscur que nul ne comprend ses véritables intentions avant qu’il ne soit trop tard ? Bref, LE COULOIR DE LA MORT ne s’embarrasse pas vraiment d’un scénario bétonné mais reste globalement plaisant à suivre grâce aux nombreuses manifestations surnaturelles surgissant dans sa seconde partie.

L’interprétation, pour sa part, s’avère efficiente (quoique Buono surjoue sans complexe) et les personnages bénéficient d’un minimum de développements même si, parfois, ceux-ci n’ont guère d’intérêt et donnent l’impression que le cinéaste bataille pour atteindre la durée réglementaire. Si les dialogues ont peu d’intérêt certaines répliques font mouches (« Ce n’est pas la maison, c’est quelque chose dans la maison » dit l’un des protagonistes, auquel un autre répond « Ca n’a rien de réconfortant, nous sommes ici avec ce quelque chose ».) et l’une ou l’autre considération sur les croyances et les religions s’avèrent intéressantes.

Dans la tradition des classiques du genre « maison hantée », comme LA MAISON DU DIABLE ou LA MAISON DES DAMNES, Trikonis offre un spectacle honnête mais trop linéaire, invraisemblable et prévisible pour véritablement s’imposer à côté de ses illustres modèles. Toutefois, le métrage reste raisonnablement divertissant et efficace, davantage que des titres plus connus comme, par exemple, le très surestimé AMITYVILLE sorti l’année suivante. Avec un soupçon d’indulgence et une bonne dose de second degré (en particuliers pour le final), LE COULOIR DE LA MORT se montre en définitive tout à fait consommable.

[Rockatansky]

Je l'avais vu à la grande époque de la vhs dans les 80's, et j'avais trouvé ça bien médiocre déjà

[Romero's son]

Je crois que c'étais déjà le cas du film The circle, film qui était d'ailleurs d'un chiant ...

Effectivement et The Silent House c'est encore plus chiant.
Je l'ai vu à Gerardmer ce week end et je pense que ça a été le film qui aura mis le plus de monde d'accord quant à sa médiocrité. je n'ai rarement vu une salle se vider autant au fur et à mesure de la projection.
Le concept de petit malin du plan séquence unique aurait été mis de côté, on aurait coupé là où il le fallait et on se serait retrouvé avec un bon petit film de 20 ou 30 minutes. Il ne s'y passe presque rien, aucune histoire ne se construit vraiment. Un ennui parfait !

J'ai vu troll hunter et t'as rien raté. C'est vide. J'ai bien aimé J'ai rencontré le Diable mais c'est trop trop long. The Loved ones faut le voir pour l'actrice. Elle joue super bien.

[Addis-Abeba]

M
Je l'avais déjà vu en VHS voici 20 ans et je me le suis rematé car je suis en plein dans un trip "les films d'horreur des années '70" et je les vois ou revois tous systématiquement

Oui je n'ai pas voulu être trop dur avec ce film, j'en revoie aussi de temps en temps, 70's ou 80's et les derniers que j'ai vu étaient bien pires, du coup je suis un peu plus indulgent avec ce Couloir de la mort qui se laisse finalement regarder. Par contre tu fais un petit spoiler

Spoiler (cliquez pour afficher)

l'apparition du diable, ringard il est vrai, est une surprise qu'il ne faut peut-être pas relever par rapport à l'évolution du film.

[hellrick]

J'ai corrigé le spoiler même si c'est le passage le plus cité du film (je pense que c'est grâce à lui ou à cause de lui que l'on s'en souvient encore)

Pareil je n'ai pas voulu être trop sévère, voici ce que j'ai vu ou revu ce mois ci uniquement en "horreur" (au sens large) des années '70 et dans le tas (26 films quand même! )c'est loin d'être le pire

==> 5/6
- La sentinelle des maudits (revu)

==> 4,5/6
- Blacula
- Dr Jekyll & Sister Hyde (revu)
- L’Oiseau au plumage de cristal (revu)

==> 4/6
- Communion Sanglante
- L’alliance invisible
- Hurle, Blacula, Hurle
- Soudain les monstres (revu)
- Terreur dans le Shanghai Express (revu)

==> 3,5/6
- La pluie du diable
- Dans les griffes du loup-garou
- Le vampire de l’ile du diable
- Le Faiseur d’épouvante
- La chevauchée des morts vivants
- Nosferatu fantôme de la nuit (revu)
- Le commando des morts vivants (revu)
- Le couloir de la mort (revu)
- Prophecy le monstre (revu)

==> 3/6
- L’Empire des fourmis géantes (revu)
- Au-delà du désir (Delirio Caldo)
- L’auberge de la terreur
- Les raisins de la mort

==> 2,5/6
- La Petite sœur du diable

==> 2/6
- Cinq fois la mort
- Tintorera les dents d'acier
- L'exorciste 2 (revu)

[Rockatansky]

All the boys love Mandy Lane : Après en avoir beaucoup entendu parler, vu enfin ce matin et ça fait du bien de voir un film de genre qui s’intéresse un tant soit peu à construire un minimum des personnages, même si ils utilisent les clichés habituels, photographie magnifique, même si on peut regre...tter un peu trop d'effets inutiles et une façon de filmer Mandy Lane un peu "too much", des bons meurtres pas trop craspects, je m'interroge juste sur les motivations du tueur (c'est le problème quand tu arrives à faire un film sérieux, les gens se posent des questions qu'ils ne se posent pas quand tu leur dis pourquoi lavabo/parce que mobylette CQFD), un bon film en tout cas. 7.5/10

[Flol]

je m'interroge juste sur les motivations du tueur (c'est le problème quand tu arrives à faire un film sérieux, les gens se posent des questions qu'ils ne se posent pas quand tu leur dis pourquoi lavabo/parce que mobylette CQFD)

Hein ?...

[Rockatansky]

Ouais des fois je poste comme je pense et c'est pas beau à voir

Je voulais dire par là, que je m'interrogeais sur les motivations du tueur, là ou souvent dans ce genre de film tu ne te pose guère de questions car les créateurs eux mêmes te sortent une raison à la con (pourquoi lavabo/parce que mobylette)

[Addis-Abeba]

-Daybreakers : Un postulat de départ absolument génial, une fin plutôt maline, mais entre les deux le film s'essouffle , on s'ennuie ferme, et les facilités du scénario déconcertes (découverte de la solution assez risible).
Ethan Hawke étant en plus étonnamment fade. Au final une déception, un potentiel énorme mais gâché par une équipe pas vraiment à la hauteur d'un tel sujet.

-Doghouse: Un film qui ne dépasse jamais son statut de pure divertissement contrairement à un Shaun of the Dead par ex, mais qui remplit assez bien son contrat, certes tout n'y est pas parfait: beaucoup de baisse de rythme, pas mal de scènes répétitives. On a droit à des zombies un peu différent, à la démarche encore plus saccadé, c'est sympa au début, mais comme ils se renouvellent pas trop, ça finit par lasser. Un peu à l'image du film qui patauge un peu au bout du compte, mais ça reste assez sympathique pour passer un bon moment, avec le plaisir en plus de retrouver quelques jeunes acteurs Anglais issus de cette génération bien déjantée.

-My Soul To Take : Les dix premières minutes, excellentes, prouve à quel point Craven aime les personnages haut en couleur. Las le film ne confirmera jamais ce bon début, craven ne fait qu'enfiler de manière bien monotone des séquences soient- disantes choc. Le film devient vite lourd, très lourd.
Proche d'un Scream dans sa conception, ce n'en est que plus inquiétant pour la conception du 4ème opus.

[hellrick]

I SPIT ON YOUR GRAVE - 2010



Remake ultra barbare de l'original, la différence est qu'ici on est bien davantage dans le registre de l'exploitation crapuleuse et une fois la partie "rape" passée (la scène de viol dure une demi heure quand même), la partie revenge est jouissive avec l'extermination de toutes les crapules de manière violente et sadique: castration au sécateur, sodomie au riotgun, bain d'acide,...le réalisateur y va franco et ne se prive pas d'en rajouter dans l'extrême avec tous les détails crades possibles. Définitivement pas un film pour les petites natures
sinon linéaire et prévisible, comme l'original quoi et bien sur "zero star" pour Mr Ebert comme l'original qu'il considérait comme un des 3 films qui n'aurait jamais du exister (avec Death Wish 2 et Ilsa je pense, ou peut être The Exterminator je sais plus...en tout cas des bons films )

[Jordan White]

I SPIT ON YOUR GRAVE - 2010



Remake ultra barbare de l'original, la différence est qu'ici on est bien davantage dans le registre de l'exploitation crapuleuse et une fois la partie "rape" passée (la scène de viol dure une demi heure quand même), la partie revenge est jouissive avec l'extermination de toutes les crapules de manière violente et sadique: castration au sécateur, sodomie au riotgun, bain d'acide,...le réalisateur y va franco et ne se prive pas d'en rajouter dans l'extrême avec tous les détails crades possibles. Définitivement pas un film pour les petites natures
sinon linéaire et prévisible, comme l'original quoi et bien sur "zero star" pour Mr Ebert comme l'original qu'il considérait comme un des 3 films qui n'aurait jamais du exister (avec Death Wish 2 et Ilsa je pense, ou peut être The Exterminator je sais plus...en tout cas des bons films )

Merci pour cet avis cher hellrick
J'aime beaucoup l'original de 1978 avec Camille Keaton. Un film avec de la pellicule granuleuse et une poésie désanchantée, avec des moments de violence abrupts. J'avais aimé la réalisation et la mise en scène de la vengeance. J'ai lu beaucoup de mal de son remake (en 2.35 Scope apparemment d'après blu-ray.com), et surtout il y a eu des échos très négatifs du DVD et Blu-ray Uk qui ont très largement charcuté le film a priori. Il faudrait se tourner vers le DVD Zone 1 ?
Tu l'as en DVD ? Uk ? Américain ?
Merci.

[hellrick]

Hello, je ne sais pas si tu aimeras le remake, il ne cherche pas du tout à reproduire ce côté malsain et poétique de l'original, le cinéaste vise plutôt l'ultraviolence décomplexée, les scènes de vengeances sont outrées dans la tradition du torture porn, pas du tout réalistes...c'est un choix qui amène le film vers le divertissement, ce que n'est clairement pas l'original, dans le remake j'imagine très bien les spectateurs gueulant "coupe lui les couilles" dans la salle
Sinon l'intrigue et tout à fait fidèle et donc sans surprise...

J'ai vu une version "unrated" (vrai ou pas je sais pas)...mais pas en dvd