Diary of the Dead (George A. Romero)

[Megalomanu]

Certes, mais la voix-off au début dit bien que le film cherche à faire peur.

Je ne me souviens plus très bien de cette voix-off ... mais dans tous les cas ce n'est pas Romero qui parle, mais un des personnages, car c'est un peu un film dans le film (vu qu'on voit les personnages réaliser le film). L'intention de faire peur ne vient donc pas de Romero,

Et au niveau conceptuel, on sort bien trop souvent du parti pris de base pour que ce soit crédible.

Qu'est ce que tu veux dire par là ?

[joey]

Certes, mais la voix-off au début dit bien que le film cherche à faire peur.

Je ne me souviens plus très bien de cette voix-off ... mais dans tous les cas ce n'est pas Romero qui parle, mais un des personnages, car c'est un peu un film dans le film (vu qu'on voit les personnages réaliser le film). L'intention de faire peur ne vient donc pas de Romero,

Ca pourrait être vrai si Romero ne se servait pas de cette voix off pour nous asséner son message. Donc, c'est bien Romero qui parle par cette voix-off. Enfin, c'est comme ça que je le vois.

Et au niveau conceptuel, on sort bien trop souvent du parti pris de base pour que ce soit crédible.

Qu'est ce que tu veux dire par là ?

Je trouve qu'il y a bien trop de plans qui ne sont pas crédibles dans le cadre du film pris sur le fait. Et l'utilisation de la musique ("pour vous faire peur", dixit, encore une fois, la voix-off du début) décrédibilise totalement l'entreprise. De même que le travail de montage bien trop complexe pour avoir été fait à la va-vite.

[Megalomanu]

On en reparlera quand je l'aurai revu parce que là je suis incapable de te répondre, il ne me reste que peu de souvenirs à vrai dire.

[ApOk]

Son côté documentaire dans le documentaire n'est pas assumé. Le côté 2 caméras pour faire des contre-champs, le son trop parfait, le cadre qui se prête à installer la surprise...Tout ceci est fictionnalisé si bien qu'avec le second degré envahissant, il est impossible d'avoir peur. Surtout lorsque la voix-off nous assène des inepties et la musique volontairement ajoutée "pour faire peur", Romero perd son spectateur.

[Nicolas Mag]

après l'echec americain (même pas le million atteint), le film vient de sortir en angleterre sur 120 salles et il se place seulement 16 ème avec une moyenne très decevante, AIE!!!

[mannhunter]

http://www.filmsactu.com/interview-cine ... s-1986.htm

[Dracu]

Bon, comme je l'ai découvert hier...

Vraiment beaucoup aimé donc (et vu l'ambiance dans la salle, je ne suis certainement pas le seul), mais il est vrai que je n'ai jamais pris le film comme un film 'devant me faire peur'.

Je ne me souviens d'ailleurs pas que le voix off insiste sur ce point (la musique accompagnant le documentaire est pour 'l'ambiance'), mais plutôt sur le fait qu'i a pour but de rétablir (et de montrer) la vérité, contraiement aux médias.

Cependant, si la 'peur' n'est pas au rendez-vous, je trouve que le film développe une certaine tension (même si, honnêtement, je le ressens plus maintenant, en repensant aux scènes de l'hôpital ou à la piscine, par exemple), et j'ai trouvé l'humour bien dosé, permettant de respirer un peu (la séquence de l'Amish est quand même très très bien).

Concernant le jeu des acteurs et les 'répliques nanar', rien de tout cela ne m'a dérangé...

Bref, un film de trouille, non, mais un (très) bon film de zombies, oui!

D., toujours aussi bon public; donc...

[mannhunter]

La séquelle de DIARY OF THE DEAD,bientôt!:

Diary of the Dead Sequel de George A. Romero (2009)

The “diary” saga continues. Our heroes, trapped in the mansion where we left them, battle waves of ravenous zombies, barely escaping alive. In search of a safe place to settle, they commandeer an abandoned ferry and sail to a deserted island, only to find that it is already populated by a civilization of the dead. Told in the same first-person style that distinguished “George A. Romero's Diary of the Dead”, the next episode of the saga is a violent siege set in the middle of nowhere, a desperate struggle for survival, and peace, between two tribes: the living and the living dead.

[Flol]

Bon alors j'aime beaucoup Romero, j'aime beaucoup également ses "zombies movies" (big up à Gounou)...mais là, s'il pouvait passer à autre chose quand même, ça me ferait bien plaisir.
(je dis ça, alors que je serai le 1er à aller voir son Diary of the Dead)

[Boubakar]

Bon alors j'aime beaucoup Romero, j'aime beaucoup également ses "zombies movies" (big up à Gounou)...mais là, s'il pouvait passer à autre chose quand même, ça me ferait bien plaisir.
(je dis ça, alors que je serai le 1er à aller voir son Diary of the Dead)

Je pense surtout qu'il n'a pas le choix ; il avait plusieurs projets, qui n'étaient pas des films de zombies, qui n'ont pas abouti, et il a suffi du succès du remake de Snyder pour que Romero "s'enferme" à nouveau dans le genre.

[mannhunter]

Romero envisagerait de reprendre le personnage de "Bub" du JOUR DES MORTS-VIVANTS pour un autre opus zombiesque!:

http://www.bloody-disgusting.com/news/g ... urn-of-bub

[Boubakar]

Bon alors, vu hier à une avant-première, et c'est très très mauvais.
D'abord, je ne comprends pas pourquoi il y a tant de voix-off, car elle explique ce qu'il y a à l'écran, et parasitant les éventuels effrois.
Et le procédé de documentaire est très hypocrite, car on n'y croit jamais (le son est nickel, l'image très belle, tout le contraire d'un Cloverfield), et comme dit Apok, le fait de faire le film avec ces deux caméras et des contre-champs nickels, on n'y croit pas une seconde. Romero a-t-il voulu saisir une sorte de mode qui se passe dans le ciné US actuellement ?
Et les acteurs sont très mauvais, obligés à placer une réplique censé être drôle sans arrêt.

Heureusement, les zombies sont très bons (et toujours sacrément tenaces ), mais c'est un ratage, voilà tout.
J'étais un de ceux qui avait plutôt bien aimé Land of the dead, mais là....

[Megalomanu]

D'abord, je ne comprends pas pourquoi il y a tant de voix-off, car elle explique ce qu'il y a à l'écran, et parasitant les éventuels effrois.
Et le procédé de documentaire est très hypocrite, car on n'y croit jamais (le son est nickel, l'image très belle, tout le contraire d'un Cloverfield), et comme dit Apok, le fait de faire le film avec ces deux caméras et des contre-champs nickels, on n'y croit pas une seconde.

Tant mieux, car c'est le but. La comparaison avec "Cloverfield" n'a pas lieu d'être car le film est bien plus proche de "Redacted" ... Dans "Diary of the dead", les personnages veulent questionner la réalité et choquer le spectateur, mais pour cela ils se sentent obligés d'utiliser les mécanismes classiques du cinéma de fiction (champs / contrechamps, voix-off, etc.). L'émotion ne vient pas instantanément comme pour "Rec" et "Cloverfield" ; le film est beaucoup plus cérébral et est plutôt une critique de la représentation de l'image. Du moins, c'est ce que je pense (j'éviterai de m'aventurer plus loin car je ne suis pas un spécialiste de tout ça). A mon avis tu as du mal comprendre le film, qui n'a aucun rapport avec les quatre précédents, engagés mais bien moins conceptuels et plus directs. A vrai dire ici Romero ne cherche jamais à faire peur, et se détache complètement des zombies. Le film ne ressemble à rien de connu.

[Boubakar]

le film est beaucoup plus cérébral et est plutôt une critique de la représentation de l'image.

Mais pourquoi alors utiliser ce procédé de documentaire alors, puisque Romero s'en détourne sans arrêt (c'est quand même la base du film) ?

[Megalomanu]

Mais pourquoi alors utiliser ce procédé de documentaire alors, puisque Romero s'en détourne sans arrêt (c'est quand même la base du film) ?

Disons que ce n'est pas un documentaire de Romero mais un documentaire fait par les personnages du film (alors que dans "Cloverfield", le réalisateur est aussi le personnage principal qui filme ... tu comprends ce que je veux dire ?) ; or ceux-ci ont décidé de mettre en scène leurs images. Comme je disais, c'est conceptuel, Romero pousse le principe à fond, en mettant carrément deux caméras, une voix-off, etc. dans ce faux-documentaire. Il prend le risque d'être lourd, c'est certain.