Je plussoie avec joie !Alan Shore a écrit :Ben, je me suis éclaté. Ca pétarade de partout, parfois on sent bel et bien qu'on est en plein studio mais Mac lane n'est pas mort, le duo fonctionne bien (et qui plus est, est très drôle),avec quelques séquences assez explosives et le tout est finalement plutôt pas mal emballé.
Alors Wiseman, dont j'ai détesté les Underworld, n'est pas et ne sera jamais Tiernan et même si ce die hard reste le moins bon de la série, il n'en reste pas moins un excellent film de bourrinage, franchement honorable et distrayant comme il faut.
Die Hard : Retour en enfer (Len Wiseman - 2007)
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Jouissif c'est le mot qui m'est venu en premier après la séance. J'ai passé un très bon moment, j'ai été assez emballé par les scènes d'action, lisibles et pas si invraisemblables que ça (à part l'avion qui gâche un peu le tout c'est dommage, mais bon c'est la surenchère qui veut ça).Lebowski a écrit :Bon après vision effectivement les scène sd'action sont assez invraisemblables mais quelques parts c'est bien foutu donc ça passe plutot bine te je trouve ça même assez jouissif!
La mise en scène, hé bien je n'avais pas vraiment été marqué par celle des 3 premiers opus, alors je n'ai pas trop vu la différence... Pour moi Die Hard c'est des scènes d'action + des punchlines à la con, et le 4 me semble largement doté de ce point de vue. D'où ma satisfaction.
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pour une suite, on pouvait craindre le pire. mais le résultat est heureusement là pour prouver le contraire.
ceci dit, et si le film se laisse regarder avec plaisir (merci bruce willis et son personnage), le côté "superman" du long-métrage agace quelque peu, avec la séquence de l'avion de chasse (à cet égard, pompé en partie sur true lies) pas crédible pour un sou, et la séquence avec l'asiatique qui se prend 36 baignes dans la gueule jusqu'à se faire écraser par une bagnole, et.. qui s'en sort à chaque fois...
au final, pas le meilleur de la série, mais on passe tout de même un bon moment.
ceci dit, et si le film se laisse regarder avec plaisir (merci bruce willis et son personnage), le côté "superman" du long-métrage agace quelque peu, avec la séquence de l'avion de chasse (à cet égard, pompé en partie sur true lies) pas crédible pour un sou, et la séquence avec l'asiatique qui se prend 36 baignes dans la gueule jusqu'à se faire écraser par une bagnole, et.. qui s'en sort à chaque fois...
au final, pas le meilleur de la série, mais on passe tout de même un bon moment.
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Yippie-ka-yeah, McClane est de retour, toujours au mauvais endroit au mauvais moment pour tout faire pèter ! Après douze ans d'absence, on se demandait comment a évolué le personnage, son comportement dans un monde à la pointe de la technologie et sans cesse menacé par des terroristes.
Il faut bien avouer qu'avec Len Wieseman derrière la caméra, une interdiction aux moins de 13 ans sur le territoire US (les trois premiers étaient interdits aux moins de 17 ans), sans oublier les récentes daubes dans lesquelles a joué l'ami Bruce (si on excepte Sin City et les deux premiers films de M.Night Shyamalan), on avait le droit de craindre beaucoup de ce quatrième épisode du flic le plus têtu mais surtout le plus attachant de l'histoire du cinéma d'action.
Après 2 H 20 de projection, on sort avec le sourire et une envie d'y retourner car les craintes étaient inutiles et un constat s'impose : Die Hard 4 est une très belle réussite. Cette fois-ci, McClane ne doit pas affronter des terroristes mais bien des hackers qui plongent les Etats-Unis dans le chaos total : plus d'éléctricité, plus d'eau, plus de téléphones, plus de télévision; tout ça parce que le "bad guy" de service s'est fait remballé lorsqu'il était de service à la NSA mais McClane décide de leur faire la peau quand sa fille se fait enlever par les pirates avides de reconnaissance.
Wieseman a compris la formule Die Hard : de l'action, des explosions, du grand n'importe quoi à outrance et de la désinvolture en masse. Côté action, on en a pour son argent; le spectacle est assuré à merveille et n'arrête presque jamais. Le recours aux images de synthèse est un défaut car elles sont trop voyantes, surtout lorsque McClane déglingue un F-35 su r l'autouroute, mais les autres cascades sont filmées et fabriquées à l'ancienne, nous rappelant parfois le premier épisode.
Bruce Willis est en forme olympienne, il est heureux de pouvoir rempiler même si il est chauve et qu'il n'est plus en marcel (la marque de fabrique des précédents épisodes).
Seuls défauts : pas de sang, peu d'injures (rassurez-vous, le "yippie-ka-yeah motherfucker" et bel et bien présent) et pas de situations apocalpytiques mais ne boudons pas notre plaisir, McClane revient en force avec un film d'action efficace et génial; espérons seulement que McTiernan revienne pour clôturer la saga en beauté.
Il faut bien avouer qu'avec Len Wieseman derrière la caméra, une interdiction aux moins de 13 ans sur le territoire US (les trois premiers étaient interdits aux moins de 17 ans), sans oublier les récentes daubes dans lesquelles a joué l'ami Bruce (si on excepte Sin City et les deux premiers films de M.Night Shyamalan), on avait le droit de craindre beaucoup de ce quatrième épisode du flic le plus têtu mais surtout le plus attachant de l'histoire du cinéma d'action.
Après 2 H 20 de projection, on sort avec le sourire et une envie d'y retourner car les craintes étaient inutiles et un constat s'impose : Die Hard 4 est une très belle réussite. Cette fois-ci, McClane ne doit pas affronter des terroristes mais bien des hackers qui plongent les Etats-Unis dans le chaos total : plus d'éléctricité, plus d'eau, plus de téléphones, plus de télévision; tout ça parce que le "bad guy" de service s'est fait remballé lorsqu'il était de service à la NSA mais McClane décide de leur faire la peau quand sa fille se fait enlever par les pirates avides de reconnaissance.
Wieseman a compris la formule Die Hard : de l'action, des explosions, du grand n'importe quoi à outrance et de la désinvolture en masse. Côté action, on en a pour son argent; le spectacle est assuré à merveille et n'arrête presque jamais. Le recours aux images de synthèse est un défaut car elles sont trop voyantes, surtout lorsque McClane déglingue un F-35 su r l'autouroute, mais les autres cascades sont filmées et fabriquées à l'ancienne, nous rappelant parfois le premier épisode.
Bruce Willis est en forme olympienne, il est heureux de pouvoir rempiler même si il est chauve et qu'il n'est plus en marcel (la marque de fabrique des précédents épisodes).
Seuls défauts : pas de sang, peu d'injures (rassurez-vous, le "yippie-ka-yeah motherfucker" et bel et bien présent) et pas de situations apocalpytiques mais ne boudons pas notre plaisir, McClane revient en force avec un film d'action efficace et génial; espérons seulement que McTiernan revienne pour clôturer la saga en beauté.
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Exactement. J'me suis toujours dit la même chose, ce film aurait terminé parfaitement la série Die Hard (et c'est peut être pour ça que, malgré tous ces défauts, j'aime beaucoup ce film)davidf a écrit :16 blocks aurait fait un bon épilogue a la série. Réalisé comme un Die Hard.
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Globalement enthousiasmé par ce nouveau volet de Die Hard qui je trouve pourrait tout à fait être un film à part, hors de la franchise des Die Hard. J'y ai retrouvé la patte de Wiseman, certains plans en travelling assez caractéristiques (déjà vus dans Underworld), une photo par moments crépusculaire. Le tout assaisonné à la sauce pirate informatique, avec pas mal de sujets sous-jacents comme le terrorisme toujours sur toutes les lèvres après le 11 septembre, mais aussi les faux-semblants (le bâtiment qui s'écroule pour de faux), la guerre des hackers entre eux, la volonté de contrôle mondial de l'information, le monopole, la notion de domination et de pouvoir économique, etc. Alors c'est traité en surface on ne rentre pas dans les détails, le script étant somme toute minimaliste. La fille de McLane est peu présente mais presque plus convaincante que deux heures en compagnie de Megan Fox dans Transformers et Mary Elizabeth très second rôle ici y aidant beaucoup avec son minois et sa frange délicieuse.
J'ai surtout vu un film aux scènes d'action lisibles et efficaces, très bien mises en boîte qui réjouissent la rétine sans en faire de trop, à côté Michael Bay paraît en rajouter dix couches. La voiture qui part dans les airs en évitant de retomber sur Maclane et son sidekick annonce la couleur : c'est factice et spectaculaire, mais surtout c'est du ciné. Pop corn, désinvolte, décontracté, plein d'humour; d'autodérision et aussi teinté d'une certaine radicalisation du personnage de flic qui en prend la tronche et qui en même temps assène tout le temps qu'on ne lui fait plus et qu'on ne l'y reprendra plus. McLane est toujours aussi cool, mais comme il a vieilli il accepte de moins en moins facilement de se faire marcher sur la gueule. Du coup, il met les bouchées doubles quitte à foncer dans le tas. Une seule phrase pour résumer tout ça : "Je vais aller sauver Lucy, tuer tous ces mecs. Ca va être violent." Tout est dit. C'est du cartoon, de l'entertainment, peu importe que les gravas s'amoncellent, que son corps criblé de blessures le fasse ralentir, qu'il doive se prendre trois balles, il avance, fonce même. Sa fille, donc sa famille passe avant toute considération.
Pas mal de dérision du coup avec les dialogues, un sidekick interprété par un Justin Long qui répète qu'il ne comprend pas toujours ce qui se passe, ce qui est réciproque chez McLane étranger au monde des hackers, qui vit déjà dans l'après, mais s'en tient dans l'instant à la sauvegarde des siens, prêt à partir à leur rescousse. Il y a pas mal de "shit", "fuck", "what" ? Les situations dépassent les héros toujours là au mauvais endroit au mauvais moment, leitmotiv roi de la série. Quand McLane se bat généralement ça ne dure pas très longtemps. L'action est concise, sèche. Les duels au flingue sont expéditifs. Les séquences avec des crashs et destruction de décors sont plus étirées. Ce qui intéresse Wieseman c'est d'aller dans le plus, dans l'action, jusqu'à viser le démesuré, la scène finale et le F35 le démontrant. Ce qui m'a plu, ce sont les yeux de Mary Elizabeth Winstead terrorisée mais qui ne se prive pas de lancer une réplique mordante à un chef hacker qui n'en croit pas oreilles, le rythme soutenu malgré des moments de mou, rares cela dit, la fluidité de l'ensemble. C'est pas encore du niveau d'un Transporteur 2 totalement délirant, mais ça tient le coup.
Il y a des défauts, impossible de passer outre : un méchant pas très charismatique et aux motivations de moins en moins précises. Des effets visuels bâclés dans la scène finale, une toute fin qui laisse justement sur sa faim.
Du cinéma divertissant, qui ne se prend jamais la tête à vouloir être le meilleur, mais assure son contrat : fournir ses scènes d'action vitaminées, ses figures connues et appréciées, sa dose d'humour revendiqué, sa capacité à iconiser son héros sans lui cracher dessus. Et ses petits plus : montage, mise en scène, aucune caméra agitée dans tous les sens, aucune action trop hâchée. Y'a bon. Len Wiseman est un cinéaste à suivre.
7/10
J'ai surtout vu un film aux scènes d'action lisibles et efficaces, très bien mises en boîte qui réjouissent la rétine sans en faire de trop, à côté Michael Bay paraît en rajouter dix couches. La voiture qui part dans les airs en évitant de retomber sur Maclane et son sidekick annonce la couleur : c'est factice et spectaculaire, mais surtout c'est du ciné. Pop corn, désinvolte, décontracté, plein d'humour; d'autodérision et aussi teinté d'une certaine radicalisation du personnage de flic qui en prend la tronche et qui en même temps assène tout le temps qu'on ne lui fait plus et qu'on ne l'y reprendra plus. McLane est toujours aussi cool, mais comme il a vieilli il accepte de moins en moins facilement de se faire marcher sur la gueule. Du coup, il met les bouchées doubles quitte à foncer dans le tas. Une seule phrase pour résumer tout ça : "Je vais aller sauver Lucy, tuer tous ces mecs. Ca va être violent." Tout est dit. C'est du cartoon, de l'entertainment, peu importe que les gravas s'amoncellent, que son corps criblé de blessures le fasse ralentir, qu'il doive se prendre trois balles, il avance, fonce même. Sa fille, donc sa famille passe avant toute considération.
Pas mal de dérision du coup avec les dialogues, un sidekick interprété par un Justin Long qui répète qu'il ne comprend pas toujours ce qui se passe, ce qui est réciproque chez McLane étranger au monde des hackers, qui vit déjà dans l'après, mais s'en tient dans l'instant à la sauvegarde des siens, prêt à partir à leur rescousse. Il y a pas mal de "shit", "fuck", "what" ? Les situations dépassent les héros toujours là au mauvais endroit au mauvais moment, leitmotiv roi de la série. Quand McLane se bat généralement ça ne dure pas très longtemps. L'action est concise, sèche. Les duels au flingue sont expéditifs. Les séquences avec des crashs et destruction de décors sont plus étirées. Ce qui intéresse Wieseman c'est d'aller dans le plus, dans l'action, jusqu'à viser le démesuré, la scène finale et le F35 le démontrant. Ce qui m'a plu, ce sont les yeux de Mary Elizabeth Winstead terrorisée mais qui ne se prive pas de lancer une réplique mordante à un chef hacker qui n'en croit pas oreilles, le rythme soutenu malgré des moments de mou, rares cela dit, la fluidité de l'ensemble. C'est pas encore du niveau d'un Transporteur 2 totalement délirant, mais ça tient le coup.
Il y a des défauts, impossible de passer outre : un méchant pas très charismatique et aux motivations de moins en moins précises. Des effets visuels bâclés dans la scène finale, une toute fin qui laisse justement sur sa faim.
Du cinéma divertissant, qui ne se prend jamais la tête à vouloir être le meilleur, mais assure son contrat : fournir ses scènes d'action vitaminées, ses figures connues et appréciées, sa dose d'humour revendiqué, sa capacité à iconiser son héros sans lui cracher dessus. Et ses petits plus : montage, mise en scène, aucune caméra agitée dans tous les sens, aucune action trop hâchée. Y'a bon. Len Wiseman est un cinéaste à suivre.
7/10
Je vote pour Victoria Romanova
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