Claude Chabrol (1930-2010)
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
chacun ses acteurs maudits, moi, c'est Rod Steiger et Gilles Lellouche
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Jean Gavril Sluka va chroniquer les 3 CHabrol sortis dernièrement chez Carlotta ; il commence par Une affaire de femmes.
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Découvert hier soir sur Arte, et je dois dire que c'est un très grand cru Chabrolien. Huppert exceptionnelle, comme souvent. Et cette fin glaçante...Jeremy Fox a écrit : ↑25 janv. 22, 06:38 Jean Gavril Sluka va chroniquer les 3 CHabrol sortis dernièrement chez Carlotta ; il commence par Une affaire de femmes.
En son temps, le film avait été nommé aux Lions d'Or de Venise et aux Golden Globes dans la catégorie Meilleurs films étrangers, ce qui ne me surprend guère.
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Jean Gavril Sluka nous parle aujourd'hui d'un Chabrol méconnu, Ophelia.
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Découvert hier soir La fille coupée en deux sur Arte, un des pires Chabrol vus jusqu'à présent. Ressorts dramatiques quasi inexistants, rythme mollasson (pour ne pas dire léthargique), interprétation pénible et inégale (seul Berléand tire son épingle du jeu), intrigue sans intérêt. Si encore on retrouvait un semblant d'ambiance chabrolienne, mais ici point de cruauté, point de complexité, point de non-dit : tout est plat, banal et sans épaisseur.
Séance d'autant plus pénible et décevante après avoir découvert le formidable Une affaire de femmes, du même réalisateur, la semaine dernière, que je place parmi les meilleurs films français.
2,5/10
Séance d'autant plus pénible et décevante après avoir découvert le formidable Une affaire de femmes, du même réalisateur, la semaine dernière, que je place parmi les meilleurs films français.
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Dernière modification par Zelda Zonk le 3 févr. 22, 10:52, modifié 1 fois.
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
ce qui m'avait intéressé à l'époque c'est le rapprochement avec le Fleischer.Zelda Zonk a écrit : ↑3 févr. 22, 10:45 Découvert hier soir La fille coupée en deux sur Arte, un des pires Chabrol vus jusqu'à présent. Ressorts dramatiques quasi inexistants, rythme mollasson (pour ne pas dire léthargique), interprétation très pénible (seul Berléand tire son épingle du jeu), intérêt nul.
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
ça ne m'avait pas paru évident. Je ne l'ai vu qu'une fois (et le fleischer aussi)AtCloseRange a écrit : ↑3 févr. 22, 10:50ce qui m'avait intéressé à l'époque c'est le rapprochement avec le Fleischer.Zelda Zonk a écrit : ↑3 févr. 22, 10:45 Découvert hier soir La fille coupée en deux sur Arte, un des pires Chabrol vus jusqu'à présent. Ressorts dramatiques quasi inexistants, rythme mollasson (pour ne pas dire léthargique), interprétation très pénible (seul Berléand tire son épingle du jeu), intérêt nul.
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Re:
gehenne a écrit : ↑20 janv. 06, 16:29 La ligne de démarcation de Claude Chabrol
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Max Schreck a écrit : ↑9 juil. 04, 01:19 La Ligne de démarcation, Claude Chabrol
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Textes que je valide totalement, moi qui avais sur le film un à priori assez négatif suite à mes lectures. De plus les dialogues sont souvent succulents, l'humour est de la partie, Noël Roquevert est mémorable et les séquences mouvementées s'avèrent très efficaces. Bref, une très bonne surprise. Dans ce cas-là, c'est une grande et insoupçonnée réussite comme le dit Max
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
^^ Je plussoie à propos de La ligne de démarcation. C'était très bon (et quelque part surprenant, étant donné qu'il s'agit d'une période un peu molle pour Chabrol, et que le film est souvent passé sous les radars...) et le blu StudioCanal est de très bonne facture.
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UNE PARTIE DE PLAISIR
Pas d'avis, à peine mentionné au détour d'un post... la rareté du film l'explique certainement, mais c'est dommage. Après le feu d'artifice que constitue à mes yeux la période 68-72, les films qui suivent sont généralement un peu moins tenus, voire même carrément mauvais (le suivant, Les innocents aux mains sales, et un cas d'école d'affiche alléchante mal exploitée). Pourtant, cette étrange échappée dans la psyché de Paul Gégauff (bien évidemment scénariste, mais cas unique, acteur principal, aux côtés de son ex-femme Danièle), si elle s'inscrit bien dans le genre et les thématiques de son réalisateur, me semble aller très très loin, beaucoup plus loin que ce qui était alors communément admis, dans la noirceur et la violence au cœur du couple, et par extension, au sein de nos sociétés qui se voulaient si moralement supérieures. Aujourd'hui, on ne parlerait même pas de masculinité toxique, le personnage de Philippe serait un Weinstein en puissance, et le discours de Chabrol possiblement mal compris et attaqué de toutes parts. L'affiche elle-même ne passerait plus. Et pourtant, le film développe un propos féministe fort, un récit d'émancipation contrarié, empêtré dans l'hypocrisie bourgeoise se réclamant en surface de valeurs de parité et qu'équité, alors qu'elle cherche constamment à en dynamiter les fondements. En 2023, le film reste dur à encaisser, son avant-dernière séquence étant baignée d'une rage atroce, car la vraie nature de Philippe s'y révèle enfin. Difficile d'imaginer que cette histoire de domination psychologique et physique d'un petit jaloux frustré sur sa femme, sous couvert de relations libres, puisse avoir été conçue par Gégauff dans le but de reconquérir son ex-femme (qui acceptera de jouer le jeu le temps du film, mais ne lui reviendra jamais). Comme déclaration d'intention, on a fait plus séduisant
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Pas d'avis, à peine mentionné au détour d'un post... la rareté du film l'explique certainement, mais c'est dommage. Après le feu d'artifice que constitue à mes yeux la période 68-72, les films qui suivent sont généralement un peu moins tenus, voire même carrément mauvais (le suivant, Les innocents aux mains sales, et un cas d'école d'affiche alléchante mal exploitée). Pourtant, cette étrange échappée dans la psyché de Paul Gégauff (bien évidemment scénariste, mais cas unique, acteur principal, aux côtés de son ex-femme Danièle), si elle s'inscrit bien dans le genre et les thématiques de son réalisateur, me semble aller très très loin, beaucoup plus loin que ce qui était alors communément admis, dans la noirceur et la violence au cœur du couple, et par extension, au sein de nos sociétés qui se voulaient si moralement supérieures. Aujourd'hui, on ne parlerait même pas de masculinité toxique, le personnage de Philippe serait un Weinstein en puissance, et le discours de Chabrol possiblement mal compris et attaqué de toutes parts. L'affiche elle-même ne passerait plus. Et pourtant, le film développe un propos féministe fort, un récit d'émancipation contrarié, empêtré dans l'hypocrisie bourgeoise se réclamant en surface de valeurs de parité et qu'équité, alors qu'elle cherche constamment à en dynamiter les fondements. En 2023, le film reste dur à encaisser, son avant-dernière séquence étant baignée d'une rage atroce, car la vraie nature de Philippe s'y révèle enfin. Difficile d'imaginer que cette histoire de domination psychologique et physique d'un petit jaloux frustré sur sa femme, sous couvert de relations libres, puisse avoir été conçue par Gégauff dans le but de reconquérir son ex-femme (qui acceptera de jouer le jeu le temps du film, mais ne lui reviendra jamais). Comme déclaration d'intention, on a fait plus séduisant
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Tu peux le voir, si tu le souhaites, sur la plateforme TV5Monde+, faut juste t'inscrire et creer un compte, c'est gratos
https://www.tv5mondeplus.com/fr/details ... 559_74079A
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Re: Claude Chabrol (1930-2010)
J'avais pas prévu de le voir mais la critique de El Dadal m'intrigue...