Le test de la botte de foin...
Claude Chabrol (1930-2010)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Bon, je viens (péniblement) de boucler le visionnage du premier épisode du feuilleton télé Fantomas et je pose un tout petit bout de sparadrap sur la jambe de bois par rapport à ce que j'ai écris plus haut. Car il fallait attendre la dernière séquence pour trouver un léger intérêt à ce pensum pénible lorsque l'on nous montre en détail le sinistre montage des "bois de justice", appelés populairement "la bascule à Charlot"... c'est-à-dire la guillotine. Une séquence quasi-documentaire à glacer le sang, la seule à avoir visiblement un tant soit peu intéressé le réalisateur de Landru et Violette Nozière. Des images d'autant plus terrifiantes que l'engin de mort était toujours en service au moment du tournage (bien que son ultime utilisation eut lieu en 1977).
Le test de la botte de foin...
Le test de la botte de foin...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
- Colqhoun
- Qui a tué flanby ?
- Messages : 33435
- Inscription : 9 oct. 03, 21:39
- Localisation : Helvetica
- Contact :
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Les Bonnes Femmes
Premier film de Chabrol que je vois (c'est pas l'envie qui manquait). Dans les grandes lignes ça m'a pas mal emballé, ce portraits de femmes qui s'emmerdent et qui passent leur temps avec des vieux lourds. Une bande de filles qui ne se préoccupent pas vraiment du lendemain et se contentent de réfléchir à ce qu'elles feront de leur soirée. C'est assez mordant et finalement plutôt morne comme constat, vu que ça n'a pas franchement évolué. Il y a quelque chose de froid dans les déambulations festives de cette bande. Elles semblent joyeuses, mais il n'y a aucun espoir dans le lendemain. Elles ne sont que des coquilles vides, sans avenir. Et il semblerait que Chabrol aime bien conclure ses films par des séquences glaçantes. Ici ça ne manque pas et la fin du film fait plutôt froid dans le dos, en renforçant ce côté de fait divers qui passent inaperçus (comme leurs petites vies n'ont pas effleurées grand monde). Donc, du coup, je vais devoir découvrir d'autres Chabrol, vu que celui-ci m'a bien convaincu.
Premier film de Chabrol que je vois (c'est pas l'envie qui manquait). Dans les grandes lignes ça m'a pas mal emballé, ce portraits de femmes qui s'emmerdent et qui passent leur temps avec des vieux lourds. Une bande de filles qui ne se préoccupent pas vraiment du lendemain et se contentent de réfléchir à ce qu'elles feront de leur soirée. C'est assez mordant et finalement plutôt morne comme constat, vu que ça n'a pas franchement évolué. Il y a quelque chose de froid dans les déambulations festives de cette bande. Elles semblent joyeuses, mais il n'y a aucun espoir dans le lendemain. Elles ne sont que des coquilles vides, sans avenir. Et il semblerait que Chabrol aime bien conclure ses films par des séquences glaçantes. Ici ça ne manque pas et la fin du film fait plutôt froid dans le dos, en renforçant ce côté de fait divers qui passent inaperçus (comme leurs petites vies n'ont pas effleurées grand monde). Donc, du coup, je vais devoir découvrir d'autres Chabrol, vu que celui-ci m'a bien convaincu.
"Give me all the bacon and eggs you have."
- Kevin95
- Footix Ier
- Messages : 18368
- Inscription : 24 oct. 04, 16:51
- Localisation : Devine !
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Je pense que beaucoup te diront la même chose, mais je ne peux que te conseiller sa période dite "Pompidou" avec : Les Biches (1968), La Femme Infidèle (1969), Que la bête meure (1969), Le Boucher (1970), Juste avant la nuit (1971) et Les Noces Rouges (1973).
Le problème (ou le plaisir) dans la filmographie de Chabrol c'est qu'il y a à boire et à manger. On passe d'un chef d’œuvre à un nanar pour ensuite tomber sur une perle rare ou un ratage total. Faut juste prendre son courage à deux mains et se farcir sa carrière en dents de scie quitte à s'ennuyer profondément devant certains films car sans doutes le prochain sera passionant. Je te conseil fortement la découverte car le réalisateur ne jouit pas d'une très bonne réputation sur le forum !
Le problème (ou le plaisir) dans la filmographie de Chabrol c'est qu'il y a à boire et à manger. On passe d'un chef d’œuvre à un nanar pour ensuite tomber sur une perle rare ou un ratage total. Faut juste prendre son courage à deux mains et se farcir sa carrière en dents de scie quitte à s'ennuyer profondément devant certains films car sans doutes le prochain sera passionant. Je te conseil fortement la découverte car le réalisateur ne jouit pas d'une très bonne réputation sur le forum !
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
- Messages : 25421
- Inscription : 21 nov. 05, 00:41
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Je dirais la même chose sauf que j'enlèverais les Biches que j'ai trouvé très pénible.Kevin95 a écrit :Je pense que beaucoup te diront la même chose, mais je ne peux que te conseiller sa période dite "Pompidou" avec : Les Biches (1968), La Femme Infidèle (1969), Que la bête meure (1969), Le Boucher (1970), Juste avant la nuit (1971) et Les Noces Rouges (1973).
Et en priorité Que la Bête Meure.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Tu viens donc de commencer par un de ses 2-3 meilleurs films. Avec des actrices magnifiques (ma préférée : Clotilde Joano ). Et quand on voit ce que propose Mario David, je me dis que c'est bien dommage que ce sympathique - mais ici très inquiétant - comédien (dont le personnage préfigure Le boucher) soit resté confiné dans des petits rôles (avec Dominique Zardi, il est l'un des seconds couteaux chabroliens récurrents) et qu'il restera sans doute à jamais pour le grand public le masseur ahuri de Fufu dans Oscar...Colqhoun a écrit :Les Bonnes Femmes
Premier film de Chabrol que je vois (c'est pas l'envie qui manquait). Dans les grandes lignes ça m'a pas mal emballé, ce portraits de femmes qui s'emmerdent et qui passent leur temps avec des vieux lourds. Une bande de filles qui ne se préoccupent pas vraiment du lendemain et se contentent de réfléchir à ce qu'elles feront de leur soirée. C'est assez mordant et finalement plutôt morne comme constat, vu que ça n'a pas franchement évolué. Il y a quelque chose de froid dans les déambulations festives de cette bande. Elles semblent joyeuses, mais il n'y a aucun espoir dans le lendemain. Elles ne sont que des coquilles vides, sans avenir. Et il semblerait que Chabrol aime bien conclure ses films par des séquences glaçantes. Ici ça ne manque pas et la fin du film fait plutôt froid dans le dos, en renforçant ce côté de fait divers qui passent inaperçus (comme leurs petites vies n'ont pas effleurées grand monde). Donc, du coup, je vais devoir découvrir d'autres Chabrol, vu que celui-ci m'a bien convaincu.
M(ario) le maudit...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
-
- Laughing Ring
- Messages : 11846
- Inscription : 24 juin 06, 02:21
- Localisation : LV426
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Alice ou la dernière fugue (Claude Chabrol - 1977)
Alice Caroll quite son mari beauf et avachi un soir, ne le supportant plus. Sous la pluie, le par-brise de sa voiture soudain se craquèle brusquement et Alice est contrainte de débarquer, trempée, chez un étrange vieux châtelain qui vit seul avec son vieux domestique. Ce dernier, étrangement chaleureux, offre l'hospitalité à la jeune fille sans trop lui poser de questions. Au petit matin, quand la jeune femme veut repartir, le pare-brise est miraculeusement réparé et la grande maison déserte mais ce n'est que le début des étrangetés sur le parcours d'Alice...
Il m'a laissé une bien étrange impression ce nouveau crû Chabrolien : je ne me suis pas spécialement ennuyé (mais j'aurais pu) sans être toutefois pleinement convaincu et emporté (et j'aurais dû). Le cinéaste dédie son film dès l'ouverture à la mémoire de Fritz Lang ce qui peut éventuellement faire grincer des dents. En effet si Chacha a toujours reconnu d'une certaine manière plus son style à Lang qu'Hitchcock (qu'il admirait tout autant que son compère Truffaut), il y a toujours eu un fossé dans les intentions et le rendu. Dans ses intentions ici, faire un film fantastique et doté d'une certaine ambiance qui tient plus ou moins dans la lumière, les jeux de clair-obscur (deux-trois beaux plans d'ailleurs, hélas mal rendus par la qualité passable du DVD René Château. Et j'imagine que même sur le net, ça doit être encore pire) et bien sûr le décor. Dans le rendu, Dussollier en clone du chanteur Dave habillé en blanc qui débarque plein de lumière (ces flous 70's auront fait parfois plus de mal qu'autre chose à bien des films), on retient difficilement un rire. La suite confirmera que le film navigue sur le rasoir entre une ambiance étrange et des détails grotesques et bizarrement comiques qui finissent de laisser une note d'autant plus amère quand on termine le film. Le parcours labyrinthique débouche presque sur un "tout ça pour ça" qui peine à compenser la bizarrerie d'un film mi-réussi, mi-raté. Reste la regretté Sylvia Kristel, fascinante et pour qui on serait volontiers prêts à se damner qui finit de faire pencher la balance vers le positif. Mais bon...
3,5/6.
Alice Caroll quite son mari beauf et avachi un soir, ne le supportant plus. Sous la pluie, le par-brise de sa voiture soudain se craquèle brusquement et Alice est contrainte de débarquer, trempée, chez un étrange vieux châtelain qui vit seul avec son vieux domestique. Ce dernier, étrangement chaleureux, offre l'hospitalité à la jeune fille sans trop lui poser de questions. Au petit matin, quand la jeune femme veut repartir, le pare-brise est miraculeusement réparé et la grande maison déserte mais ce n'est que le début des étrangetés sur le parcours d'Alice...
Il m'a laissé une bien étrange impression ce nouveau crû Chabrolien : je ne me suis pas spécialement ennuyé (mais j'aurais pu) sans être toutefois pleinement convaincu et emporté (et j'aurais dû). Le cinéaste dédie son film dès l'ouverture à la mémoire de Fritz Lang ce qui peut éventuellement faire grincer des dents. En effet si Chacha a toujours reconnu d'une certaine manière plus son style à Lang qu'Hitchcock (qu'il admirait tout autant que son compère Truffaut), il y a toujours eu un fossé dans les intentions et le rendu. Dans ses intentions ici, faire un film fantastique et doté d'une certaine ambiance qui tient plus ou moins dans la lumière, les jeux de clair-obscur (deux-trois beaux plans d'ailleurs, hélas mal rendus par la qualité passable du DVD René Château. Et j'imagine que même sur le net, ça doit être encore pire) et bien sûr le décor. Dans le rendu, Dussollier en clone du chanteur Dave habillé en blanc qui débarque plein de lumière (ces flous 70's auront fait parfois plus de mal qu'autre chose à bien des films), on retient difficilement un rire. La suite confirmera que le film navigue sur le rasoir entre une ambiance étrange et des détails grotesques et bizarrement comiques qui finissent de laisser une note d'autant plus amère quand on termine le film. Le parcours labyrinthique débouche presque sur un "tout ça pour ça" qui peine à compenser la bizarrerie d'un film mi-réussi, mi-raté. Reste la regretté Sylvia Kristel, fascinante et pour qui on serait volontiers prêts à se damner qui finit de faire pencher la balance vers le positif. Mais bon...
3,5/6.
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Oh que oui...Anorya a écrit :(ces flous 70's auront fait parfois plus de mal qu'autre chose à bien des films)
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
- Père Jules
- Quizz à nos dépendances
- Messages : 16901
- Inscription : 30 mars 09, 20:11
- Localisation : Avec mes chats sur l'Atalante
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Je poursuis mon Chabrol Tour avec au moins autant d'enthousiasme que Jack Carter supportant le FC Sochaux-Montbéliard. Deux arrêts récents, Le cri du hiboux, vu il y a une dizaine de jours et que j'ai déjà complètement oublié (sauf que j'avais trouvé ça très mauvais), et Les biches. Que dire de ce dernier ? J'avoue avoir du mal à trouver les mots face à ce film d'une vacuité assez ahurissante, inintéressant au possible. J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour le terminer à trois ou quatre jours d'intervalle, une véritable épreuve (et finalement, ne trouvant pas le sommeil cette nuit, j'ai trouvé le parfait somnifère). Les acteurs sont nuls, la conclusion vire au comique tant elle est ridicule. Le navet du mois !
-
- Laughing Ring
- Messages : 11846
- Inscription : 24 juin 06, 02:21
- Localisation : LV426
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Père Jules a écrit :Je poursuis mon Chabrol Tour avec au moins autant d'enthousiasme que Jack Carter supportant le FC Sochaux-Montbéliard. Deux arrêts récents, Le cri du hiboux, vu il y a une dizaine de jours et que j'ai déjà complètement oublié (sauf que j'avais trouvé ça très mauvais),
Il y en a même eu une nouvelle version de ce Cri du hibou en 2009 par Jamie Thraves. Avec Paddy Considine et Julia Stiles et j'avais trouvé ça très mauvais. Alors si déjà le Chabrol est nul, que dire du bouquin de Patricia Highsmith qui est la base de ces deux versions ? En tout cas, encore moins envie de voir ce Chacha maintenant.
-
- Machino
- Messages : 1135
- Inscription : 8 févr. 05, 02:35
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Samedi dernier, ' Pendant les Travaux le Cinéma reste Ouvert ' sur France Inter invitait Thierry Jousse pour une émission consacrée à Claude Chabrol
La question prétexte du jour : " Claude Chabrol est-il un grand cinéaste? "
La question prétexte du jour : " Claude Chabrol est-il un grand cinéaste? "
One of us..... One of us.....
-
- Mogul
- Messages : 11658
- Inscription : 21 sept. 04, 16:57
- Localisation : lost in time and lost in space
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Ah ben, je me sens moins seul...Père Jules a écrit :Je poursuis mon Chabrol Tour avec au moins autant d'enthousiasme que Jack Carter supportant le FC Sochaux-Montbéliard. Deux arrêts récents, Le cri du hiboux, vu il y a une dizaine de jours et que j'ai déjà complètement oublié (sauf que j'avais trouvé ça très mauvais), et Les biches. Que dire de ce dernier ? J'avoue avoir du mal à trouver les mots face à ce film d'une vacuité assez ahurissante, inintéressant au possible. J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour le terminer à trois ou quatre jours d'intervalle, une véritable épreuve (et finalement, ne trouvant pas le sommeil cette nuit, j'ai trouvé le parfait somnifère). Les acteurs sont nuls, la conclusion vire au comique tant elle est ridicule. Le navet du mois !
Encore que les Biches, c'est pas celui que je déteste le plus.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Oui, c'est pas bien bon mais Chabrol a commis pire... Et puis il y a l'étrange Jacqueline Sassard, actrice (non-actrice ? actrice accidentelle ?? Pier Angeli sous Tranxène ???) qui a toujours eu l'air de tomber là par hasard ou de sortir d'une nuit blanche. Ceci dit, je la préfère de loin dans Accident de Losey.bruce randylan a écrit :Ah ben, je me sens moins seul...Père Jules a écrit :Je poursuis mon Chabrol Tour avec au moins autant d'enthousiasme que Jack Carter supportant le FC Sochaux-Montbéliard. Deux arrêts récents, Le cri du hiboux, vu il y a une dizaine de jours et que j'ai déjà complètement oublié (sauf que j'avais trouvé ça très mauvais), et Les biches. Que dire de ce dernier ? J'avoue avoir du mal à trouver les mots face à ce film d'une vacuité assez ahurissante, inintéressant au possible. J'ai dû m'y reprendre à deux fois pour le terminer à trois ou quatre jours d'intervalle, une véritable épreuve (et finalement, ne trouvant pas le sommeil cette nuit, j'ai trouvé le parfait somnifère). Les acteurs sont nuls, la conclusion vire au comique tant elle est ridicule. Le navet du mois !
Encore que les Biches, c'est pas celui que je déteste le plus.
Elle ne tournera plus jamais après Les biches, disparaissant à 28 ans des écrans comme elle y était venue. Si ça se trouve, elle est repartie sur sa planète ou le cybernéticien qui l'a créée l'a débranchée...
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
- Père Jules
- Quizz à nos dépendances
- Messages : 16901
- Inscription : 30 mars 09, 20:11
- Localisation : Avec mes chats sur l'Atalante
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Sassard était magnifique dans Accident (mon Losey post-période "noir" préféré) mais là, c'est une véritable tête à claques, il faut dire ce qui est.
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
J'ai été très tenté de la décrire en ces termes...Père Jules a écrit :Sassard était magnifique dans Accident (mon Losey post-période "noir" préféré) mais là, c'est une véritable tête à claques, il faut dire ce qui est.
Dans le Chabrol, elle me fait penser aux jeunes femmes cybernautes, totalement désénervée et imperméables à toute émotion de l'épisode La créature dans la série La brigade des maléfices... ou aux filles de l'hôtel dans Alphaville qui marmonnent mécaniquement : "Je vais très bien, merci, je vous en prie" (et encore, elles semblent mille fois plus incarnées qu'elle).
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz
-
- Producteur
- Messages : 9462
- Inscription : 9 mai 09, 12:14
- Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac
Re: Claude Chabrol (1930-2010)
Rediff dans la nuit du 12 au 13 à 1h30 sur France Culture de l'émission Le cinéma des cinéastes de Claude-Jean Philippe où il reçut en 1976 René Allio et Claude Chabrol.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Joseph L. Mankiewicz