Il faudrait que je le revois,
Les infiltrés. Vu une seule fois, je l'avais trouvé bourré de gras, vulgos, cabotinant à tous les étages et bcp trop long. Mais oui, je vois le plaisir coupable récréatif que ça représente quand on aime cette équipe (et j'en suis).
Shin Cyberlapinou a écrit : ↑15 nov. 22, 21:21The departed est, sinon plus réussi, en tout cas moins hollywoodien que son modèle
Infernal Affairs, pour un fan HK, à l'époque c'était sympa, mais en effet c'était ce qui caractérisait Andrew Law cet aspect hollywoodien. De fait, pour convertir qq'un au ciné HK on avait là une belle passerelle qui permettait de passer en douceur à qq chose de plus brut, comme au hasard
The Longest Nite, autrement plus passionnant sur ce même schéma de jeu de chat et souris.
IA ne vas pas sans Infernal Affairs 2 pour moi, ample film de triade inspiré, doté d'une OST de malade et d'un casting aux petits oignons (et l'on mesure le gâchis Edison Chen ; on avait là le nouveau James Dean HK, ni plus ni moins). Anthony Wong y campe magnifiquement un flic blasé habitué à nager en eaux troubles (en mode post Beast Cops apaisé), et face à lui Eric Tsang et Francis Ng incarnent de bien redoutables menaces. Toute la rythmique y est impeccable, et le duel final, bien tortueux, est bouleversant. Tout le final l'est, d'ailleurs. IA3 était beau à l'écrit, ambitieux, mais a été trop vite balancé sur le marché. Joliment torché, mais néanmoins torché.
IA a tt de même une identité propre et un scénario brillant, quand IA2 et 3 louchent respectivement - de façon très ambitieuse, donc - sur Coppola, puis De Palma.