Les Infiltrés (Martin Scorsese - 2006)

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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MJ
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Message par MJ »

angel with dirty face a écrit :
Jordan White a écrit :C'est un film de studio sans autre ambition que celle de divertir. Mais ça divertit très bien.
C'est très bien résumé :wink:
Je doute que tous les "bons divertissements" ne portent un regard d'une telle acuité sur les institutions contemporaines...
"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Watkinssien
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Message par Watkinssien »

MJ a écrit :
angel with dirty face a écrit : C'est très bien résumé :wink:
Je doute que tous les "bons divertissements" ne portent un regard d'une telle acuité sur les institutions contemporaines...
Et qu'il porte en deux minutes au début de film un regard sur l'Amérique !
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

MJ a écrit :
angel with dirty face a écrit : C'est très bien résumé :wink:
Je doute que tous les "bons divertissements" ne portent un regard d'une telle acuité sur les institutions contemporaines...
Quelles institutions ? Quelle acuité ?
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MJ
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Message par MJ »

Nikita a écrit :Quelles institutions ? Quelle acuité ?
Je trouve le commentaire du film sur les "rats" d'une réelle audace dans le climat actuel - paye ton Club Dorothée.
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Mama Grande!
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Message par Mama Grande! »

MJ a écrit :
Nikita a écrit :Quelles institutions ? Quelle acuité ?
Je trouve le commentaire du film sur les "rats" d'une réelle audace dans le climat actuel - paye ton Club Dorothée.
Mais quel est donc le rapport avec notre Dorothée nationale? :shock:
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

MJ a écrit :
Nikita a écrit :Quelles institutions ? Quelle acuité ?
Je trouve le commentaire du film sur les "rats" d'une réelle audace dans le climat actuel - paye ton Club Dorothée.
Quelle est donc cette institution "Les rats" ?
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MJ
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Message par MJ »

Nikita a écrit :Quelle est donc cette institution "Les rats" ?
Si je devais suivre ton cours de sophistique, le Club Dorothée serait une acuité.
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

Si au lieu d'utiliser des métaphores obscures, tu m'expliquais quelles institutions The Departed critique avec une grande acuité ?
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MJ
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Message par MJ »

Nikita a écrit :Si au lieu d'utiliser des métaphores obscures, tu m'expliquais quelles institutions The Departed critique avec une grande acuité ?
Il me fallait encore un peu de binouse, chauffer la machine et tout.
Le dernier plan avec la Coupole en arrière-fond me semble clair quant aux institutions attaquées: politiques. Le film soutient que toutes les sphères du pouvoir sont... infiltrées par des personnalités douteuses, mais ayant les moyens (financiers, relationnels) de s'y imposer et d'y nager avec aisance. Maintenant il est vrai que la fable de l'arrivisme dépasse le cadre précis du film. Il me semble néanmoins tout aussi certain que Scorsese tente de "prendre la température" de ce cadre donné, à savoir l'Amérique wasp aujourd'hui au pouvoir dans ce pays.
Tu le vois autrement, toi?
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Billy Budd
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Message par Billy Budd »

Je ne vois rien dans ce film, à part les X et l'homosexualité refoulée du personnage joué par Damon

Quant aux sphères du pouvoir infiltrées par des personnages douteux, c'est un aspect abordé dans le cinéma depuis ... une éternité ?
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Aragorn Elessar
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Message par Aragorn Elessar »

J'aime bien le gros coup de gueule assené à l'Eglise, porté par Nicholson dans le resto, en plein scandale du procès des enfants attouchés/violés par les prêtres ; je crois d'ailleurs que c'est dans la même ville du film (mais je peux me tromper), Boston, ce qui n'est pas un hasard je pense.
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AtCloseRange
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Message par AtCloseRange »

Pas mal mais pas assez encore une fois venant de Scorsese.
C'est brillant mais un peu vain. Pas mal de personnages sont sacrifiés ou moyennement convaincants (Mark Wahlberg, Martin Sheen, le seul personnage féminin ou Ray Wisntone qui n'a rien à faire) et j'ai eu du mal à être touché par les dilemmes du personnage de di Caprio (déjà qu'on a vu ça assez souvent dans Les Anges de la Nuit, dans Donnie Brasco).
Depuis Casino, décidément à part l'intéressant Bringing Out The Dead, Scorsese ne me parle malheureusement plus beaucoup.
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Demi-Lune
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Re: Notez les films de décembre 2009

Message par Demi-Lune »

Les Infiltrés (Martin Scorsese, 2006)
Même recadré, ce jeu de massacre magistralement filmé demeure hautement jubilatoire. Définitivement un de mes favoris du Maître, et jusqu'à nouvel ordre en ce qui me concerne, son meilleur film des années 2000. Et Jack Nicholson, une nouvelle fois, livre une prestation incroyable, tandis que Di Caprio démontre si besoin est toute l'étendue de son talent. Vraiment du très très grand cinéma.
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Major Tom
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Re: Notez les films de décembre 2009

Message par Major Tom »

Demi-Lune a écrit :Les Infiltrés (Martin Scorsese, 2006)
Même recadré, ce jeu de massacre magistralement filmé demeure hautement jubilatoire. Définitivement un de mes favoris du Maître, et jusqu'à nouvel ordre en ce qui me concerne, son meilleur film des années 2000. Et Jack Nicholson, une nouvelle fois, livre une prestation incroyable, tandis que Di Caprio démontre si besoin est toute l'étendue de son talent. Vraiment du très très grand cinéma.
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:D Mon film préféré de Scorsese, c'est dire, et je suis fan du monsieur. Il ne l'a pas volé son Oscar. :D
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Demi-Lune
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Re: Notez les films de décembre 2009

Message par Demi-Lune »

Mµ a écrit :Je crois que je ne suis définitivement pas un grand fan du cinoche de Scorsese.
:cry: Ce qui m'étonne le plus, c'est ton insensibilité à la violence déployée à tours de bras dans ce film... car chez Scorsese, celle-ci vise en général à provoquer le malaise chez le spectateur, elle est tout sauf confortable. Sinon, petite question aux forumeurs que j'ai enfin l'opportunité de poser :
Spoiler (cliquez pour afficher)
Est-ce moi ou la mort de Di Caprio est un hommage à celle de William Petersen dans To Live and Die in L.A., film qui semble avoir pas mal marqué Scorsese ?
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