AutoFocus (Paul Schrader - 2002)

[Bob Harris]

Bref, une bonne surprise que ce film dont je n'attendais pas grand chose.

Grand film trop sous-estimé, comme beaucoup de Schrader....

[Melmoth]

Grand film trop sous-estimé, comme beaucoup de Schrader....

En tous cas vu le peu de réponses sur ce topic (la dernière intervention avant la mienne datait d'il y a deux ans), ça m'a surtout l'air d'etre un film sous-vu.

[O'Malley]

J'ai pas mal apprécié ce film aussi pour les différentes qualités précedement exposé (étude d'un individu égoiste, peinture d'une certaine époque, parti pris esthétiques de Schrader...) et découvir la personnalité de Bob Crane, alors que l'on a été bercé le midi sur Canal puis sur M6, par la musique de Papa Schultz, c'est assez surprenant

[phylute]

Grand film trop sous-estimé, comme beaucoup de Schrader....

En tous cas vu le peu de réponses sur ce topic (la dernière intervention avant la mienne datait d'il y a deux ans), ça m'a surtout l'air d'etre un film sous-vu.

Les films de Schrader passent souvent à la trappe. Et pourtant, c'est un sacré réalisateur. Cet Auto-focus est mon film préféré de ce réalisateur, juste après la splendeur qu'est Mishima. C'est un film complexe, inventif, comme on en voit rarement. Kinnear est absolument investi, habité par son rôle.

[John Anderton]

Très réussi, et remarquablement interprété par Greg Kinnear. Un film à découvrir, en effet.

[Johnny Doe]

2 acteurs principaux formidables et un ton 70's vraiment bien exploité. J'avais beaucoup aimé, celà dit, j'avais trouvé la fin un peu envoyé et en deca niveau réalisation.

[L'étranger...]

J'ai jeté un oeil dessus il y deux ans sans rien en attendre et j'ai a-do-ré (il n'a cessé de se bonifier dans mon esprit en y pensant régulièrement) !
Les acteurs sont trés convaincants et cette spirale infernale dans laquelle Bob Crane se perd est bien retranscrite.

[O'Malley]

J'aime bien Schrader dans l'ensemble même si je le trouve tout de même plus moralisant que moraliste, où sa vision du sexe est tout de même empreint d'un certain puritanisme. American Gigolo en est l'exemple le plus frappant.
Sinon, le film que je préfère de ce réalisateur est The comfort of strangers avec Ruppert Everett et Christopher Walken ,drame vénéneux, troublant, au final surprenant...

[MJ]

Je n'ai toujours pas vu ce film mais faut dire que Greg Kinnear en taré de la fesse ça fait quand même vachement envie.

[La mouche savante]

J'aime bien Schrader dans l'ensemble même si je le trouve tout de même plus moralisant que moraliste, où sa vision du sexe est tout de même empreint d'un certain puritanisme. American Gigolo en est l'exemple le plus frappant.
Sinon, le film que je préfère de ce réalisateur est The comfort of strangers avec Ruppert Everett et Christopher Walken ,drame vénéneux, troublant, au final surprenant...

J'ai un souvenir très dérangeant et glauque de "Hardcore", et pas vraiment puritain.
Sa vision m'a bien secoué. Mais bon, j'étais (trop ?) jeune, ce qui n'est pas recommandable pour ce film.

[O'Malley]

J'aime bien Schrader dans l'ensemble même si je le trouve tout de même plus moralisant que moraliste, où sa vision du sexe est tout de même empreint d'un certain puritanisme. American Gigolo en est l'exemple le plus frappant.
Sinon, le film que je préfère de ce réalisateur est The comfort of strangers avec Ruppert Everett et Christopher Walken ,drame vénéneux, troublant, au final surprenant...

J'ai un souvenir très dérangeant et glauque de "Hardcore", et pas vraiment puritain.
Sa vision m'a bien secoué. Mais bon, j'étais (trop ?) jeune, ce qui n'est pas recommandable pour ce film.

Je ne dis pas que Schrader filme comme un puritain mais il pense un peu comme un puritain!!!

[7swans]

Je viens de voir cet Auto Focus. Je suis assez emballé.
Les acteurs sont impressionnants (je n'aime pas vraiment Greg Kinnear habituellement, mais là il est tout simplement , et Dafoe n'est jamais meilleur que chez Schrader), la réalisation colle a l'image prêt au parcourt de Crane. Schrader sait accompagner son récit : des couleurs flashy, des images propres et net et un score jazzy dans la première partie accompagnent les premiers pas de l'acteur dans son sitcom a succès. Bob Crane n'est alors qu'un homme a l'apparente perfection, family man bienveillant, a la conscience religieuse aiguë. Peu a peu, des éléments, des détails, des hésitations nous permettent d'explorer l'opacité du personnage. La photo se fait de plus en plus sombre, le cadre n'est plus fixe, le plan tremble, comme abasourdi par la tournure du récit. La musique de Badalamenti se fait plus présente et se transforme en nappe morose lancinante. L'univers de Crane alors caverne d'excès, se présente comme le refuge d'un homme bien seul (il dira a Carpenter a la fin du film, qu'il est son seul ami, alors que celui ci représente tout ce qu'il se doit d'abandonner) vivant sa passion avec ambiguïté (morale mais aussi religieuse, comme toujours chez Schrader, emprunt d'une certaine culpabilité protestante).

Le film m'aura d'ailleurs finalement plus fait penser a Rated X de Emilio Estevez plutôt qu'a Boogie Night de PTA.

Enfin, grosse surprise qui permet au film de très bien se placer dans un top Schrader!

[AtCloseRange]

Vraiment bof, bof pour moi. Les acteurs sont bons mais on a l'impression que Schrader a déjà fait ça mille fois. Et puis toujours cette hypocrisie dans la représentation du sexe (mais même des bons films comme Boogie Nights ou Larry Flynt s'y sont cassé un peu les dents). D'ailleurs j'avais déjà posé la question: sur le DVD Z1, les scènes les plus chaudes sont "pixélisées". Est-ce que c'était le cas dans la version ciné ou sur le Z2?

[7swans]

D'ailleurs j'avais déjà posé la question: sur le DVD Z1, les scènes les plus chaudes sont "pixélisées". Est-ce que c'était le cas dans la version ciné ou sur le Z2?

Aucun chose de la sorte sur mon DVD Z2.
Du coup, je ne vois pas de quelle hypocrisie tu parles dans la représentation de l'acte sexuel... Schrader sait ou et quand se reposer sur la suggestion, en nous montrant la plupart du temps assez vulgairement le contexte.
Le film comporte son lot de Coït et de nudité frontal.

[AtCloseRange]

D'ailleurs j'avais déjà posé la question: sur le DVD Z1, les scènes les plus chaudes sont "pixélisées". Est-ce que c'était le cas dans la version ciné ou sur le Z2?

Aucun chose de la sorte sur mon DVD Z2.
Du coup, je ne vois pas de quelle hypocrisie tu parles dans la représentation de l'acte sexuel... Schrader sait ou et quand se reposer sur la suggestion, en nous montrant la plupart du temps assez vulgairement le contexte.
Le film comporte son lot de Coït et de nudité frontal.

C'est donc la version US qui est "censurée" et c'est vrai que ça fausse un peu le jugement mais je ne pense pas que ça aurait grand chose à mon appréciation globale du film que je trouve assez glauque et déplaisant. Et puis l'hypocrisie chez Schrader est quand même toujours présente (elle est là depuis Hardcore): le sexe, c'est sale mais je vous en montre un peu. On se croirait chez Charles Villeneuve ou dans le 8mm de Schumacher (un film beaucoup plus déplaisant, je te rassure).
Bon, voilà, j'ai pas aimé