Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Tu viens de faire le portrait de Jean-Marie Pallardy.M_RiK a écrit :Donc, en gros, pour toi, un bon réalisateur se doit aussi d'être un bon scénariste, et tant qu'à faire s'il pouvait être monteur, compositeur, chef op', costumier, décorateur, régisseur, script, s'il pouvait aussi penser à balayer le plateau, couper le gaz et éteindre la lumière en sortant ça serait parfait.
Non, je dis juste que, dans mon idée, ça vaut mieux qu'il soit à l'origine du projet... Bref: que ce ne soit pas un truc refilé par un studio, passé de mains en mains, mais quelque chose découlant d'une envie, d'une démarche personnelle. Après, effectivement, qu'il l'écrive totalement ou non n'a pas grande importance.M_RiK a écrit :Donc, en gros, pour toi, un bon réalisateur se doit aussi d'être un bon scénariste, et tant qu'à faire s'il pouvait être monteur, compositeur, chef op', costumier, décorateur, régisseur, script, s'il pouvait aussi penser à balayer le plateau, couper le gaz et éteindre la lumière en sortant ça serait parfait. Le problème, c'est que ces différentes activités requierrent des qualités différentes. Certains arrivent à porter deux casquettes (je pense à Paul Schrader par exemple), mais d'autres non (là, je pense à Jan De Bont).
Ravi d'être en(core) accord avec toi, cher Max Schreck ( même si je n'aime pas trop ton nouveau visage, qui me rappelle tant de mauvais souvenir du grand sadique de Walut Grove, ceci dit en passantMax Schreck a écrit :Peut-être le film le plus personnel de Burton depuis Ed Wood, celui qui me semblait le plus revenir avec ce qui avait fait son cinéma, avec ses personnages déphasés dans une société monstrueuse. Depp est phénoménal, avec son personnage qui rappelle par certains aspects l'enthousiasme gamin d'un Ed Wood, le décalage d'un Edward aux mains d'argents, un type un peu Michael Jackson, super propre sur lui, et fuyant la société (...)
Sur le plan visuel, c'est splendide et je suis admiratif de la cohérence hallucinante de la direction artistique, de la gestion des couleurs (...). On est dans le conte, qui permet de jouer à fond avec les stereotypes et c'est génial (les savoureux portraits d'enfants). Je bouffais les décors des yeux comme une vraie friandise. Le film aurait très bien pu sortir à Noël (...).
Tout ceci n'empêche pas certains passages d'être d'une noirceur vraiment étonnante. Ainsi le sort réservé à chacun des sales gosses donne lieu à des images assez dérangeantes (...). Le background du personnage de Wonka est lui aussi très bien trouvé. C'est beau, c'est riche, c'est très drôle et c'est surprenant.
Enfin, la musique m'est apparue incroyablement riche, ça doit valoir le coup de l'écouter dans ses détails. Les chorégraphies auraient pu être plus jouissives encore si l'acteur qui joue les Oompas-Lompas avait été plus souple. Du coup elles ne reposent que sur une occupation de l'espace et apparaissent un peu serrées du cul, mais l'inventivité est suffisamment présente pour qu'on y prenne plaisir. Elfman se montrant génialement inspiré dans son art du pastiche (le flower pop Veruca Salt, les parodies de groupes rock de Mike Teavee).
), que ce soit en ce qui concerne les superbes décors ( avec la petite maison misérable et qui va de travers de la pôv' famille Bucket vous tirant soit une larme soit un rire 
), ces costumes ( même au-delà de la garde-robe mansonnienne de Wonka ), etc, etc, mais surtout la musique de Danny Elfman - qui s'y colle, cette fois-ci, pour les vocals ( et je vois qu'on kiffe les mêmes passages/titres, yeah !! ) 
) Roy Neary a écrit :Rob, tes avis construits sont toujours agréables à lire.
MJ a écrit :A ben tiens à ce propos. Tu serais justement plus agréable à lire si tu soignais la forme (moi de rouge, de gras, de grosses et de petites lettres). N'y vois pas une attaque mais un conseil, moi aussi j'apprécie franchement tes interventions.
Rockatansky a écrit :D'un autre coté, c'est ce qui fait ses posts depuis le début, et je pense (et j'espere ) qu'il ne changera pas.
vic a écrit :Exactement.
Personnellement, j'ai toujours grand plaisir à lire un post de Rob, et la forme y est pour beaucoup.
Et excusez-moi encore de ne pas pouvoir/savoir nourrir votre débat sur la faculté artistique ou non d'un réalisateur ( et autres créatifs, etc ), puisque je crois ne regarder des films qu'avec mes émotions et rechercher des moments de bonheur ou de tristesse, etc, nourrir mes émotions, faire vibrer ma corde sensible lorsque je m'enferme dans une salle osbcure de cinéma ( même un multiplexe, si, si ) et - un peu moisn ( dois-je concentir à l'avouer ) - dans mon salon ou ma chambre : trop humain, more human than human comme le dirait qui vous savez-Kaonashi Yupa- a écrit :(...) pour en revenir à quelque chose de moins bête, two thumbs up pour Rob Zombie et ses messages qui sortent de l'ordinaire et toujours agréables (et drôles) à lire !
mais ta critique laisse à désirer 
Merci! Et bonjour !Sailor G.Kelly a écrit :Bienvenue Mary!
Sache que j'adore cette actrice que j'ai découvert à travers C.Chaplin alors juste pour te dire que ton avatar et ton speudo sont très jolie
Content de voir les films après tout le monde : je trouve toujours un avis qui colle pile poil au mienMax Schreck a écrit :Peut-être le film le plus personnel de Burton depuis Ed Wood, celui qui me semblait le plus revenir avec ce qui avait fait son cinéma, avec ses personnages déphasés dans une société monstrueuse. Depp est phénoménal, avec son personnage qui rappelle par certains aspects l'enthousiasme gamin d'un Ed Wood, le décalage d'un Edward aux mains d'argents, un type un peu Michael Jackson, super propre sur lui, et fuyant la société.
Charlie apparaît comme un môme un peu mollasson qui s'avère quand même peu touchant. Dès que Wonka arrive, il reste logiquement à l'arrière-plan, attendant son tour (ce qui est sans surprise). Le film aurait limite mieux fait de s'appeler Willy Wonka and the chocolate factory, comme pour la version de Mel Stuart.
Sur le plan visuel, c'est splendide et je suis admiratif de la cohérence hallucinante de la direction artistique, de la gestion des couleurs. J'étais emballé (comme les tablettes de choc-choc) dès le générique qui nous propulse dans un monde imaginaire où tout est possible. On est dans le conte, qui permet de jouer à fond avec les stereotypes et c'est génial (les savoureux portraits d'enfants). Je bouffais les décors des yeux comme une vraie friandise. Le film aurait très bien pu sortir à Noël. Dans son appel au sens du merveilleux, à une vision très premier degré de l'émerveillement, j'ai pas mal pensé à The Polar express et aux cordes sensibles qu'il touche.
Tout ceci n'empêche pas certains passages d'être d'une noirceur vraiment étonnante. Ainsi le sort réservé à chacun des sales gosses donne lieu à des images assez dérangeantes et j'étais même étonné de la permissivité de certaines scènes (Veruca Salt assaillie par les écureuils notamment), là où Joe Dante avait eu plein de problème avec la scène de Small soldiers où Kirsten Dunst se faisait attaquer par ses barbies. Le background du personnage de Wonka est lui aussi très bien trouvé. C'est beau, c'est riche, c'est très drôle et c'est surprenant.
Enfin, la musique m'est apparue incroyablement riche, ça doit valoir le coup de l'écouter dans ses détails. Les chorégraphies auraient pu être plus jouissives encore si l'acteur qui joue les Oompas-Lompas avait été plus souple. Du coup elles ne reposent que sur une occupation de l'espace et apparaissent un peu serrées du cul, mais l'inventivité est suffisamment présente pour qu'on y prenne plaisir. Elfman se montrant génialement inspiré dans son art du pastiche (le flower pop Veruca Salt, les parodies de groupes rock de Mike Teavee).
Jeremy Fox a écrit :Très belle surprise que ce film que je suis allé voir en reculant et ravi des citations (Kubrick) et influences dont celle qui m'a sauté le plus aux yeux est Le Magicien d'Oz (mais aussi Les 5000 doigts du Dr T ; Vous ne l'emporterez pas avec vous...)
Un film qui donne la pêche, un digne descendant des oeuvres de Capra.
Oui, j'aime beaucoup les films de Tim Burton aussi pour ça : il y a toujours un vrai générique, en plus très bien fichu, original et tout.Jeremy Fox a écrit :Ca a surement été dit avant mais le morceau qui débute le film, celui collé sur le générique, est tout simplement spendide. Danny Elfman a encore fait très fort.
C'est-à-dire ? Quelle est, pour toi, sa dernière bonne composition ?Colqhoun a écrit :Et la musique de Elfmann est probablement la plus belle de ses compositions de ces dernières années.
Influences et non pas références-Kaonashi Yupa- a écrit :Jeremy Fox a écrit :Très belle surprise que ce film que je suis allé voir en reculant et ravi des citations (Kubrick) et influences dont celle qui m'a sauté le plus aux yeux est Le Magicien d'Oz (mais aussi Les 5000 doigts du Dr T ; Vous ne l'emporterez pas avec vous...)
Un film qui donne la pêche, un digne descendant des oeuvres de Capra.
Pourrais-tu expliquer les références dont tu parles stp ? Surtout celle au film de Capra.
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