Non, deux années de prépas scientifiques très prenantes. Je me suis fortement rattrappé ensuite en école d'ingé.Supfiction a écrit :5 films en deux ans ?Vic Vega a écrit : Il y eut en revanche entre septembre 1994 et septembre 1996 une période de disette cinéphile subie pour cause d'études très prenantes durant laquelle je n'ai vu que 5 films (Pulp Fiction et Seven en salles, King of New York sur TF1, Bad Lieutenant et Reservoir Dogs en VHS).
Tu es médecin ou chirurgien ?
Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
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- Vic Vega
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Oui alors uniquement stricto sensu et donc si l'on considère la cinéphilie simplement comme l'amour du cinéma, de tous les cinémas. Mais dans ce cas, le mot cinéphile perdrait sa signification initiale. Car si l'on considère le cinéma comme un art, cela change le sens de la cinéphilie qui devrait renvoyer à la définition du film d'art qui ne sera jamais la même pour tout le monde.Coxwell a écrit :Supfiction a écrit : Ouaih mais c’est au mieux un énorme euphémisme. Ça ne reflète pas la réalité aux yeux de ton interlocuteur si tu te contentes de dire ça. A moins d’être plus précis et de dire que tu es amateur de films classiques par exemple. Parce que « Amateur de cinéma », ça veut rien dire, c’est comme de dire que tu aimes la musique, pratiquement tout le monde est amateur de cinéma même ceux qui y vont une fois pas an.
Le mot cinéphile sera peut-être connoté pédant aux yeux de certaines personnes avec des à priori mais il n’y a pas mieux pour décrire ce que le cinéma représente dans ta vie.
Cela dit je comprends qu’on use de cet euphémisme quand on a pas envie de parler (comme si on cachait une maladie) et même maintenant que j’y pense je l’ai fait souvent, soit pour abréger la conversation, ou bien par jeu ou par humilité aussi. Mais en cas de vraie discussion avec quelqu’un (qu’on apprécie), je ne vois pas de qualificatif plus explicite que dire qu’on est cinéphile. Ça n’empêche pas de préciser quel genre de cinéphile on est.
De plus, se qualifier d'amateur, quand la personne sait ou saura que son interlocuteur est effectivement un - grand - connaisseur de cinéma peut avoir l'effet inverse recherché : se faire passer pour un faux modeste, et être considéré davantage encore comme une sorte d'intello suffisant qui ferme de ce fait la discussion potentielle : à quoi bon discuter de cinéma quand on est un VRAI amateur avec quelqu'un qui ne daignera sans doute pas nous écouter, puisque ce dernier pensera très certainement que je n'ai rien à dire d'intéressant, moi qui ne mérite même pas le statut d'amateur.
C'est vrai, la fausse modestie peut déguiser une sorte de mépris (on a pas les mêmes valeurs) ou en tous cas la volonté de couper court à toute discussion pour diverses raisons.
A moins d'ajouter le préfixe "Grand", dire "grand amateur de films" comme on dit de grands amateurs de vin, de whisky, de cigares ou de peintures, c'est pas mal mais ça peut faire un peu pompeux aussi ou ridicule. Tout est dans le ton. En fait c'est mieux si c'est quelqu'un d'autre qui le dit pour toi.
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Je me considère comme un cinéphile et n'ai ni honte ni timidité (pas de fierté particulière non plus) à le dire dans les circonstances indiquées. Que ce terme éveille la susceptibilité de mon interlocuteur, ou qu'il suscite chez lui des a prioris, c'est son problème, pas le mien.
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Exactement ce que je disais quelques pages précédentes. Je ne vois pas en quoi, parce que l'interlocuteur se sentirait fragilisé, je n'aurais pas le droit de me dire "cinéphile".Thaddeus a écrit :Je me considère comme un cinéphile et n'ai ni honte ni timidité (pas de fierté particulière non plus) à le dire dans les circonstances indiquées. Que ce terme éveille la susceptibilité de mon interlocuteur, ou qu'il suscite chez lui des a prioris, c'est son problème, pas le mien.
"Amateur de cinéma" est bien trop large à mon goût, car comme l'a dit Supfiction, à ce compte-là tout le monde est amateur de cinéma. Vous connaissez des gens vous, qui vous ont déjà dit qu'ils n'aiment pas le cinéma ? Personnellement, non.
La différence entre un cinéphile et un amateur pour moi, plus que la quantité de films vus par jour/semaine/mois/année, se situe dans la manière de regarder les films, dans la manière de les appréhender et de réfléchir dessus.
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Est-ce que selon vous au cinéma s'applique la même différence qu'entre l'audiophile et le mélomane ?
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Si, j'en connais ou en ai connu. Mais c'est vrai que dans l'ensemble, ça se traduit surtout par une indifférence insondable vis-à-vis du cinéma. Pour moi, au quotidien, le cinéma, on en parle pas. Je ne parle cinéma qu'avec ma famille, mes potes et des forumeurs.Flol a écrit :Vous connaissez des gens vous, qui vous ont déjà dit qu'ils n'aiment pas le cinéma ? Personnellement, non.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Pas plus, pas moins qu'entre vidéophile et cinéphile. Mais on a rappelé plus haut que l'acception de "mélomane" concerne généralement la musique classique voire le jazz. Ce qui est injuste mais je crois que c'est vrai.Dirk Diggler a écrit :Est-ce que selon vous au cinéma s'applique la même différence qu'entre l'audiophile et le mélomane ?
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Ah oui c'est vrai. L'audiophile serait donc celui qui a une installation à je ne sais combien de milliers d'euros chez lui, mais qui n'y regarderait que les derniers Marvel
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
De toute les appellations possibles, je préfère (me définir comme) « passionné de cinéma ». Je trouve qu’elle est plus explicite et univoque que « cinéphile » ou « amateur », et la formulation justifie les excès (et éventuellement la mauvaise foi) dans sa défense (ou pas) d’un film/acteur-trice/réalisateur-trice/... Et les tonnes de Bluray/DVD achetés et jamais vu... et la quantité de € dépensés dans cette passion (installation, disques, abonnement,... et temps). Cela montre/défend le côté irrationnel
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Dirk Diggler a écrit :C'est normal pour quelqu'un qui se nomme "je respire" de s'essouffler de temps en temps.Ouf Je Respire a écrit :Je réponds à la question: oui.
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Voilà. On peut être indifférent au cinéma. Et il y en a bine plus qu’on le pense. Mais aimer le cinéma, c’est autre chose. Et c’est la définition la plus simple et l’acception la moins bancale et exclusive qu’on puisse donner à cinéphile.Alexandre Angel a écrit :Si, j'en connais ou en ai connu. Mais c'est vrai que dans l'ensemble, ça se traduit surtout par une indifférence insondable vis-à-vis du cinéma. Pour moi, au quotidien, le cinéma, on en parle pas. Je ne parle cinéma qu'avec ma famille, mes potes et des forumeurs.Flol a écrit :Vous connaissez des gens vous, qui vous ont déjà dit qu'ils n'aiment pas le cinéma ? Personnellement, non.
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
On est finalement plutôt d'accord puisque en gros, la plupart des gens disent "aimer le cinéma".
Mais en ce qui nous concerne, je pense que ça va au-delà de ça, on vit cinéma, on pense cinéma, c'est quelque chose dont on a besoin
Et comme je le disais plus haut, c'est aussi une manière de consommer ce cinéma, une curiosité insatiable qui pousse à découvrir encore et toujours plus de.choses, et à réfléchir un minimum à ce que l'on regarde.
Mais en ce qui nous concerne, je pense que ça va au-delà de ça, on vit cinéma, on pense cinéma, c'est quelque chose dont on a besoin
Et comme je le disais plus haut, c'est aussi une manière de consommer ce cinéma, une curiosité insatiable qui pousse à découvrir encore et toujours plus de.choses, et à réfléchir un minimum à ce que l'on regarde.
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Re: RE: Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Cela me parait très bien aussi et c'est généralement ce type de termes que j'emploie ou qu'emploient mes interlocuteurs quand ils découvrent mon intérêt poussè pour le cinéma.ex-beldvd man a écrit :De toute les appellations possibles, je préfère (me définir comme) « passionné de cinéma ». Je trouve qu’elle est plus explicite et univoque que « cinéphile » ou « amateur », et la formulation justifie les excès (et éventuellement la mauvaise foi) dans sa défense (ou pas) d’un film/acteur-trice/réalisateur-trice/... Et les tonnes de Bluray/DVD achetés et jamais vu... et la quantité de € dépensés dans cette passion (installation, disques, abonnement,... et temps). Cela montre/défend le côté irrationnel
"Ah oui, c'est une vraie passion, en fait, pas juste un hobby".
Voilà.
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Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
Flol a écrit :On est finalement plutôt d'accord puisque en gros, la plupart des gens disent "aimer le cinéma".
Mais en ce qui nous concerne, je pense que ça va au-delà de ça, on vit cinéma, on pense cinéma, c'est quelque chose dont on a besoin
Et comme je le disais plus haut, c'est aussi une manière de consommer ce cinéma, une curiosité insatiable qui pousse à découvrir encore et toujours plus de.choses, et à réfléchir un minimum à ce que l'on regarde.
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Re: RE: Re: Cinéphilie qui s’essouffle : cela vous est-il arrivé ?
C'est vrai que quand mes parents parlent de moi autour d'eux, ils ont plus tendance à dire "passionné de cinéma" que "cinéphile". Peut-être que eux aussi doivent voir dans ce terme un aspect péjoratif. Ou alors il aurait une sonorité un peu trop pompeuse, je ne sais pas.tenia a écrit :Cela me parait très bien aussi et c'est généralement ce type de termes que j'emploie ou qu'emploient mes interlocuteurs quand ils découvrent mon intérêt poussè pour le cinéma.ex-beldvd man a écrit :De toute les appellations possibles, je préfère (me définir comme) « passionné de cinéma ». Je trouve qu’elle est plus explicite et univoque que « cinéphile » ou « amateur », et la formulation justifie les excès (et éventuellement la mauvaise foi) dans sa défense (ou pas) d’un film/acteur-trice/réalisateur-trice/... Et les tonnes de Bluray/DVD achetés et jamais vu... et la quantité de € dépensés dans cette passion (installation, disques, abonnement,... et temps). Cela montre/défend le côté irrationnel
"Ah oui, c'est une vraie passion, en fait, pas juste un hobby".
Voilà.
Tant que les gens comprennent que le cinéma pour moi, ce n'est pas juste aller au ciné 1 fois par mois pour voir le gros blockbuster qu'il faut avoir vu, ça me va.