Shôhei Imamura (1926-2006)
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Pas pour le moment mais j'espere que LA RABBIA est sur le coup...
The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Rien d'annoncé. On va encore nous dire que le marché est trop petit.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Les mecs ont fait un tirage minuscule pour A Scene at the Sea, film autrement plus populaire que Zegen, et ça n'a pas vraiment l'air de se vendre comme des petits pains (et pourtant, vu que c'est uniquement dispo en ligne sur leur boutique, le confinement etc ne joue pas dessus), et ils ne sont visiblement pas près d'avoir écoulé leurs 1200 exemplaires de Narayama.
Comme toujours, je souhaite de me tromper, mais les ventes du patrimoine japonais en France hors marroniers habituels, ça n'a quand même plus trop l'air d'être ça.
Même chez Arrow, leurs coffrets du genre mettent généralement des années à écouler 2000 ou 3000 copies.
Comme toujours, je souhaite de me tromper, mais les ventes du patrimoine japonais en France hors marroniers habituels, ça n'a quand même plus trop l'air d'être ça.
Même chez Arrow, leurs coffrets du genre mettent généralement des années à écouler 2000 ou 3000 copies.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Je decouvre Imamura avec La vengeance est à moi
On suit un homme, meurtrier en serie, voleur et arnaqueur, dans le japon des annees 60.
Remarquable filmé « sur le vif », ce recit apre et cru m’evoque un souvenir lointain d’Henry portrait of a serial killer.
Iwao est un etre sans sentiment ni morale. On pourrait dire qu’il est nihiliste et egoiste mais ce serait lui donné une identité, une posture, alors que la force du film est justement de dépeindre un personnage sans ame, sans personnalité, sans dynamique interne. Il vit, vole, tue, selon des ressorts instinctifs, pas/peu rationnel, porté seulement par un instinct de survie ou l’air du temps.
Seducteur, beau gosse, il se sert dans ce qui se présente. Malheur à ceux qui, de nature social, le croisse dans le train ou un taxi.
Imamura ne dépeint pas non plus un grande figure maléfique / machiavélique mais un pauvre type, un animal non dressé, vivant au jour le jour.
Pour le coup, le titre est intrigant: pas vaiment vu de vengeance ici.
Le film est constamment violent : violence meurtrière mais aussi violence permanente sur les femmes et violence économique.
On peut meme ajouter violence politique :
La scene « primitive » voit le père humilié en public par un militaire qui le frappe pour l’obliger a donner ses bateaux de peche a l’empereur . Le jeune fils d’une dizaine d’années vas mépriser son père pour avoir ceder.
Et violence religieuse : ce meme pere est engoncé dans les préceptes de sa religion catholique et repousse sa belle-fille, renonçant au bonheur a porté de main.
Le japon decrit est particulièrement sordide: petits logements sombres et miteux, auberge glauque, salles de patchinko, commissariats de police,…
Les seuls eclairs d’humanité sont ceux portés par la femme du criminel envers son beau père. A juste titre la scene de l’onsen où elle le retrouve et lui devoile ses sentiments est la plus belle.
On est happé des la scene d’intro qui rappelle le cinema américain des années 70, style Lumet. Et ce film éprouvant ne nous lache plus.
Quand on voit qu’il est sorti un an apres L’ete du demon de Nomura, on se dit que le cinema japonais de l’epoque etait sans pitié pour la société japonaise.
Chaudement recommandé !
Et je n’ai plus qu’a découvrir une de ses deux palmes d’or.
On suit un homme, meurtrier en serie, voleur et arnaqueur, dans le japon des annees 60.
Remarquable filmé « sur le vif », ce recit apre et cru m’evoque un souvenir lointain d’Henry portrait of a serial killer.
Iwao est un etre sans sentiment ni morale. On pourrait dire qu’il est nihiliste et egoiste mais ce serait lui donné une identité, une posture, alors que la force du film est justement de dépeindre un personnage sans ame, sans personnalité, sans dynamique interne. Il vit, vole, tue, selon des ressorts instinctifs, pas/peu rationnel, porté seulement par un instinct de survie ou l’air du temps.
Seducteur, beau gosse, il se sert dans ce qui se présente. Malheur à ceux qui, de nature social, le croisse dans le train ou un taxi.
Imamura ne dépeint pas non plus un grande figure maléfique / machiavélique mais un pauvre type, un animal non dressé, vivant au jour le jour.
Pour le coup, le titre est intrigant: pas vaiment vu de vengeance ici.
Le film est constamment violent : violence meurtrière mais aussi violence permanente sur les femmes et violence économique.
On peut meme ajouter violence politique :
La scene « primitive » voit le père humilié en public par un militaire qui le frappe pour l’obliger a donner ses bateaux de peche a l’empereur . Le jeune fils d’une dizaine d’années vas mépriser son père pour avoir ceder.
Et violence religieuse : ce meme pere est engoncé dans les préceptes de sa religion catholique et repousse sa belle-fille, renonçant au bonheur a porté de main.
Le japon decrit est particulièrement sordide: petits logements sombres et miteux, auberge glauque, salles de patchinko, commissariats de police,…
Les seuls eclairs d’humanité sont ceux portés par la femme du criminel envers son beau père. A juste titre la scene de l’onsen où elle le retrouve et lui devoile ses sentiments est la plus belle.
On est happé des la scene d’intro qui rappelle le cinema américain des années 70, style Lumet. Et ce film éprouvant ne nous lache plus.
Quand on voit qu’il est sorti un an apres L’ete du demon de Nomura, on se dit que le cinema japonais de l’epoque etait sans pitié pour la société japonaise.
Chaudement recommandé !
Et je n’ai plus qu’a découvrir une de ses deux palmes d’or.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Pas complètement convaincu par
La femme insecte.
C’est le recit de la vie d’une femme, de la naissance dans une campagne miserable des années 10, jusqu’à l’age « mur » au debut des années 60.
Description à la forme clinique, cru, sans affect, mais pas forcement sans emotion, notamment autour du personnage du pere, homme frustre et attachant.
Dans une mise en scene serree sur les personnages, plutot étouffante. Bien peu de moments de bonheur voire seulement de repos.
Interprétation impeccable, avec un travail sur le corps, le visage, les mouvements de l’actrice pour traduire l’age de plus en plus marqué du personnage.
J’ai bien aimé les arrets sur image, les ellipses, les voix off, les inserts de nouvelles filmees de l’epoque,…
La sexualité est au coeur du film avec une approche exempte de tout jugement moral , ce qui est tout de meme troublant quand il s’agit de decrire l’inceste et pedophilie.
Apres toutes ces qualités, qu’est ce qui m’a empêché de rentrer vraiment dans le recit ?
D’une part le coté cyclique assez appuyée des « destins », Tome devient ce qu’elle denonce.
En conclusion, d’indéniables qualité, un film prenant, mais qui m’a moins marqué que La vengance est à moi, en raison de son côté démonstratif.
La femme insecte.
C’est le recit de la vie d’une femme, de la naissance dans une campagne miserable des années 10, jusqu’à l’age « mur » au debut des années 60.
Description à la forme clinique, cru, sans affect, mais pas forcement sans emotion, notamment autour du personnage du pere, homme frustre et attachant.
Dans une mise en scene serree sur les personnages, plutot étouffante. Bien peu de moments de bonheur voire seulement de repos.
Interprétation impeccable, avec un travail sur le corps, le visage, les mouvements de l’actrice pour traduire l’age de plus en plus marqué du personnage.
J’ai bien aimé les arrets sur image, les ellipses, les voix off, les inserts de nouvelles filmees de l’epoque,…
La sexualité est au coeur du film avec une approche exempte de tout jugement moral , ce qui est tout de meme troublant quand il s’agit de decrire l’inceste et pedophilie.
Apres toutes ces qualités, qu’est ce qui m’a empêché de rentrer vraiment dans le recit ?
D’une part le coté cyclique assez appuyée des « destins », Tome devient ce qu’elle denonce.
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En conclusion, d’indéniables qualité, un film prenant, mais qui m’a moins marqué que La vengance est à moi, en raison de son côté démonstratif.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Apres La vengance est à moi et La femme insecte, j’ai ete assez dérouté par L’anguille decouvert hier soir.
Apres un debut assez « sauvage », le film bascule dans un etat second, à l’image de son personnage, honnêtement assez flippé. On voit se dérouler petit a petit les premisses du drame hautement prévisible, la répétition du crime originel.
Tout porte dans ce sens, la jeune femme qui s’impose aupres du personnage principal est la copie conforme de l’ancienne epouse, jusque dans ses rituels domestiques. Meme cause, meme effets ce dit’on.
L’environnant est assez désespérant : bicoque au bout de la route, voisins vraiment pas fute-fute, ancien repris de justice vieille connaissance, mere folle et gendre escroc, …
Le tout filmé avec un ton naturaliste pas vraiment engageant.
Le spectateur se demande pas si mais quand tout cela vas déraper pour de bon a grand coup de sang sur la caméra.
Suspense.
Apres un debut assez « sauvage », le film bascule dans un etat second, à l’image de son personnage, honnêtement assez flippé. On voit se dérouler petit a petit les premisses du drame hautement prévisible, la répétition du crime originel.
Tout porte dans ce sens, la jeune femme qui s’impose aupres du personnage principal est la copie conforme de l’ancienne epouse, jusque dans ses rituels domestiques. Meme cause, meme effets ce dit’on.
L’environnant est assez désespérant : bicoque au bout de la route, voisins vraiment pas fute-fute, ancien repris de justice vieille connaissance, mere folle et gendre escroc, …
Le tout filmé avec un ton naturaliste pas vraiment engageant.
Le spectateur se demande pas si mais quand tout cela vas déraper pour de bon a grand coup de sang sur la caméra.
Suspense.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Oui c'est très intéressant L'anguille même si c'est pas le plus abouti des films d'Imamura.
D'abord le sujet de départ, un crime passionnel, grand classique du cinéma traditionnel mais qu'il serait difficile aujourd'hui de traiter de la même façon depuis la prise de conscience de la spécificité des féminicides.
Ensuite le talent d'Imamura qui nous entraine sur des pistes multiples mais n'impose pas vraiment un point de vue, à l'image de certains Kitano ou de comédies italiennes un peu grinçantes.
Les acteurs sont excellents, est-ce qu'on est dans un film d'amour, un film sur la jalousie? La vengeance ou la rédemption?
Un peu de tout ça avec un sens du cadre sans esbrouffe mais ultra-précis qui garde l'attention du spectateur pendant les deux heures de film.
Oui c'est étrange (est-ce que c'était vraiment un film pour Palme d'Or cannoise?) mais c'est un voyage qui vaut le détour.
D'abord le sujet de départ, un crime passionnel, grand classique du cinéma traditionnel mais qu'il serait difficile aujourd'hui de traiter de la même façon depuis la prise de conscience de la spécificité des féminicides.
Ensuite le talent d'Imamura qui nous entraine sur des pistes multiples mais n'impose pas vraiment un point de vue, à l'image de certains Kitano ou de comédies italiennes un peu grinçantes.
Les acteurs sont excellents, est-ce qu'on est dans un film d'amour, un film sur la jalousie? La vengeance ou la rédemption?
Un peu de tout ça avec un sens du cadre sans esbrouffe mais ultra-précis qui garde l'attention du spectateur pendant les deux heures de film.
Oui c'est étrange (est-ce que c'était vraiment un film pour Palme d'Or cannoise?) mais c'est un voyage qui vaut le détour.
- gnome
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
A quand un BR d'ailleurs ?
- -Kaonashi-
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Assurément, en tout cas bien plus que celui avec lequel il a partagé ce prix (Le goût de la cerise reste pour moi un objet d'incompréhension totale).
D'Imamura dernière période, je conseille aussi très vivement son film suivant Kanzo sensei, et son dernier, De l'eau tiède sous un pont rouge, même si c'est plus léger.
Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Ah non "Le goût de la cerise", c'est bien supérieur à ce film d'Imamura et pourtant j'aime beaucoup et le film et le cinéaste japonais!-Kaonashi Yupa- a écrit : ↑25 janv. 22, 12:38Assurément, en tout cas bien plus que celui avec lequel il a partagé ce prix (Le goût de la cerise reste pour moi un objet d'incompréhension totale).
D'Imamura dernière période, je conseille aussi très vivement son film suivant Kanzo sensei, et son dernier, De l'eau tiède sous un pont rouge, même si c'est plus léger.
Mais surtout c'était une proposition neuve et magistrale dans le cinéma mondial, ce qui me semble être la vocation première du festival de Cannes.
De toutes façons ma remarque n'était pas pour débiner un film au profit d'un autre, simplement j'ai l'impression que cette Palme était plus pour récompenser le grand auteur cannois de "La ballade de Nayarama" qui n'avait rien produit depuis 10 ans que le film lui-même qui, quoique tout à fait intéressant, reste un joyau de moindre éclat par rapport aux grandes réussites du cinéaste comme "La vengeance est à moi".
- Alexandre Angel
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
L'Anguille et La goût de la cerise sont deux très beaux films et j'ai un faible pour le premier.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
En même temps, Imamura n'était pas un vieux maître ayant raté à plusieurs reprises la Palme qu'il faudrait récompenser pour l'ensemble de son oeuvre donc je doute de l'hypothèse. Et puis les cuisines internes de jurys cannois... Huppert pro-LVT+reste du jury pro-Audiard=Haneke. Et puis entre le management à poigne de la prez Adjani, ses bisbilles avec Mike Leigh et le poker menteur de Moretti le jury 1997 était pas mal non plus de ce côté-là. Une fois ceci dit, le palmarès contient quand même un film que j'aime beaucoup (Imamura) et un chef d'oeuvre (Kiarostami) au sommet, le chef d'oeuvre de la veine contemporaine de WKW Prix de la mise en scène et mon Ang Lee favori meilleur scénario.Stromboli a écrit : ↑25 janv. 22, 13:10 j'ai l'impression que cette Palme était plus pour récompenser le grand auteur cannois de "La ballade de Nayarama" qui n'avait rien produit depuis 10 ans que le film lui-même qui, quoique tout à fait intéressant, reste un joyau de moindre éclat par rapport aux grandes réussites du cinéaste comme "La vengeance est à moi".
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
J'adorerais une sortie pour L'anguille et de l'eau tiède sous un pont rouge. J'ai adoré les deux que j'ai bien évidemment en dvds depuis des lustres. C'est étonnant qu'ils ne sortent pas ils sont pourtant connus.
L'élite de ce pays permet de faire et défaire les modes, suivant la maxime qui proclame : « Je pense, donc tu suis. » Pierre Desproges
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Je tiens L'anguille pour l'un des films les plus parfaits du monde connu.
- John Holden
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Le contenu de la rétrospective Shohei Imamura, à la Cinémathèque, du 6 Avril au 7 Mai :
LES FILMS
Anguille (L') Shohei Imamura / Japon / 1996 Sa 16 avr 16h30Ve 22 avr 20h15
Ballade de Narayama (La) Shohei Imamura / Japon / 1982 Di 17 avr 16h30Sa 30 avr 17h00
Ces dames qui vont au loin Shohei Imamura / Japon / 1975 Lu 11 avr 20h45Me 4 mai 18h00
Cochons et cuirassés Shohei Imamura / Japon / 1961 Sa 9 avr 18h00Ve 22 avr 18h00
De l'eau tiède sous un pont rouge Shohei Imamura / Japon-France / 2000 Lu 25 avr 19h45Sa 30 avr 20h00
Désir inassouvi Shohei Imamura / Japon / 1958 Ve 8 avr 20h00Di 17 avr 19h15
Désir meurtrier Shohei Imamura / Japon / 1964 Di 10 avr 17h00Lu 18 avr 19h00
Désirs volés Shohei Imamura / Japon / 1958 Ve 8 avr 18h00Me 20 avr 21h00
Dr Akagi Shohei Imamura / Japon-France / 1997 Sa 16 avr 19h00Ve 29 avr 19h30
Eijanaika Shohei Imamura / Japon / 1981 Me 20 avr 18h00Je 28 avr 19h00
Évaporation de l'homme (L') Shohei Imamura / Japon / 1967 Lu 11 avr 18h00Lu 25 avr 17h00
Femme insecte (La) Shohei Imamura / Japon / 1963 Sa 9 avr 20h15Je 21 avr 21h30
Histoire du Japon racontée par une hôtesse de bar Shohei Imamura / Japon / 1970 Me 13 avr 20h45Me 27 avr 19h00
Mon deuxième frère Shohei Imamura / Japon / 1959 Di 24 avr 19h15Me 4 mai 20h30
Pluie noire Shohei Imamura / Japon / 1989 Ve 15 avr 20h45Sa 23 avr 16h45
Pornographe : Introduction à l'anthropologie (Le) Shohei Imamura / Japon / 1965 Je 7 avr 18h00Me 13 avr 18h00
Profond désir des dieux Shohei Imamura / Japon / 1968 Je 7 avr 20h45Di 10 avr 20h00
Vengeance est à moi (La) Shohei Imamura / Japon / 1979 Me 6 avr 20h00Sa 23 avr 19h15
Zegen, le seigneur des bordels Shohei Imamura / Japon / 1987 Ve 15 avr 18h00Di 24 avr 16h45
COURTS MÉTRAGES
Brute revient au pays natal (La) Shohei Imamura / Japon / 1973 Sa 7 mai 19h45
Devant la gare de Ginza Shohei Imamura / Japon / 1958 Je 5 mai 20h45
En suivant ces soldats qui ne sont pas revenus : La Malaisie Shohei Imamura / Japon / 1971 Je 5 mai 18h30
En suivant ces soldats qui ne sont pas revenus : La Thaïlande Shohei Imamura / Japon / 1971 Je 5 mai 18h30
Pirates de Bubuan (Les) Shohei Imamura / Japon / 1972 Sa 7 mai 19h45
September 11 : Japon Shohei Imamura / France / 2002 CM Je 5 mai 20h45
RENCONTRES ET CONFÉRENCES
Shohei Imamura, la révolte de la chair. Conférence par Stéphane du Mesnildot Je 21 avr 19h30