Shôhei Imamura (1926-2006)
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Merci de vos réponses.
La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Revu en partie hier soir. J'ai tout de même entendu deux "merci" et un "bonjour". Au temps pour moi.Commissaire Juve a écrit :... j'ai été surpris par certains aspects comportementaux. Pas ou peu de contacts corporels (signes d'affection en particulier), pas de "bonjour", pas de "merci".
Bon sinon, l'assistance sociale s'appelle Kanako. Après recherche, il s'agit de Kazuko Yoshiyuki. Mais je ne sais pas si je l'ai vue dans un autre film.
Dernière modification par Commissaire Juve le 14 déc. 16, 12:50, modifié 1 fois.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Au fait, je confirme que dans le livre de Max Tessier, c'est également traduit Grand Frère. Faut croire que Elephant films s'est planté.Commissaire Juve a écrit :Merci de vos réponses.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Et la IMDb aussi, du coup (ou alors "Mon deuxième frère" est un titre alternatif).k-chan a écrit :Au fait, je confirme que dans le livre de Max Tessier, c'est également traduit Grand Frère. Faut croire que Elephant films s'est planté.Commissaire Juve a écrit :Merci de vos réponses.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Premier des 4 Imamura sorti en fin d'année dernière chez Elephant Films : Désirs volés par Christophe Buchet.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
On poursuit les sorties Elephant Films avec Désir meurtrier par Florian Bezaud, sorti uniquement en DVD.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
On poursuit la nouvelle salve Imamura de chez Elephant avec Mon deuxième frère, chroniqué par Christophe Buchet.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
Mary-X Distribution se lance dans la réédition en salles d'une série de classiques signés du grand Shôhei Imamura. Sont ainsi annoncés prochainement Le Pornographe, Cochons et cuirassés, Désir meurtrier ou encore Profond désir des dieux. Un cycle qui débute ce mercredi avec la sortie de La Femme insecte, radiographie du Japon à travers l'histoire suivie sur quarante ans d'une paysanne devenue prostituée.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
L'anguille (1997)
Le film raconte l'histoire de Yamashita qui souffre d'une sorte de mutisme, au sens où il refuse toute relation humaine, après avoir tuée la femme qu'il aimait suite à la découverte de cette dernière en plein adultère, alors qu'il rentrait de la pêche. Seule une anguille, apprivoisée en prison, le retient à la vie.
Un très beau film facile d'accès pour s'initier à la filmo d'Imamura : 7/10
Le film raconte l'histoire de Yamashita qui souffre d'une sorte de mutisme, au sens où il refuse toute relation humaine, après avoir tuée la femme qu'il aimait suite à la découverte de cette dernière en plein adultère, alors qu'il rentrait de la pêche. Seule une anguille, apprivoisée en prison, le retient à la vie.
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Un très beau film facile d'accès pour s'initier à la filmo d'Imamura : 7/10
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
La vengeance est en moi
Un choc en veux-tu en voilà!
Le film est d'une telle puissance que même en ne comprenant que le tiers des dialogues (pas de sous-titres et patois régionaux très marqués), j'ai été happé du début à la fin sans me perdre. Imamura réalise une oeuvre que je vois comme une version japonaise de La Bête humaine (le roman, pas vu le film). Je ne sais pas s'il l'a lu ou pas, mais l'obsession qui motive Imamura à filmer est la même que celle qui a poussé Zola à écrire: quelle bête sauvage se cache dans l'humain lorsque la civilisation ne l'a pas dressé? Iwao est un homme qui ne s'est pas laissé dresser -on suppose à cause de la médiocrité de son père- et qui est devenu un prédateur ne pouvant vivre qu'à l'affut d'une nouvelle proie. Tout en comprenant instinctivement les codes de la société humaine, il n'en épouse pas les règles mais les utilise comme masque. La sauvagerie est omniprésente, que ce soit lors des meurtres ou des accouplements, filmés de la même manière. On notera d'ailleurs la sublime scène du onsen, à la fois tendre et suintant l'animalité Bref, je ne connaissais que très peu Imamura. Je n'avais vu que l'Anguille et De l'eau tiède sous un pont rouge qui, malgré leurs qualités évidentes, ne m'avaient pas laissé une forte impression. La vengeance est en moi est un bijou de noirceur et de sauvagerie qui dans son énergie ne laisse aucun répit au spectateur. Un chef-d'oeuvre.
Un choc en veux-tu en voilà!
Le film est d'une telle puissance que même en ne comprenant que le tiers des dialogues (pas de sous-titres et patois régionaux très marqués), j'ai été happé du début à la fin sans me perdre. Imamura réalise une oeuvre que je vois comme une version japonaise de La Bête humaine (le roman, pas vu le film). Je ne sais pas s'il l'a lu ou pas, mais l'obsession qui motive Imamura à filmer est la même que celle qui a poussé Zola à écrire: quelle bête sauvage se cache dans l'humain lorsque la civilisation ne l'a pas dressé? Iwao est un homme qui ne s'est pas laissé dresser -on suppose à cause de la médiocrité de son père- et qui est devenu un prédateur ne pouvant vivre qu'à l'affut d'une nouvelle proie. Tout en comprenant instinctivement les codes de la société humaine, il n'en épouse pas les règles mais les utilise comme masque. La sauvagerie est omniprésente, que ce soit lors des meurtres ou des accouplements, filmés de la même manière. On notera d'ailleurs la sublime scène du onsen, à la fois tendre et suintant l'animalité Bref, je ne connaissais que très peu Imamura. Je n'avais vu que l'Anguille et De l'eau tiède sous un pont rouge qui, malgré leurs qualités évidentes, ne m'avaient pas laissé une forte impression. La vengeance est en moi est un bijou de noirceur et de sauvagerie qui dans son énergie ne laisse aucun répit au spectateur. Un chef-d'oeuvre.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
La ballade de Narayama + Le profond désir des Dieux
Intéressant de les voir l'un après l'autre. Sorte de diptyque autour des mêmes thèmes: communautés marginales d'un Japon primitif. Croyances mystiques, sexe, nature, déviances, cruauté.
Un seul bonus par bluray mais intéressants les deux. Coulisses du film pour Narayama, présentation du film pour Profond désir.
Imamura filme l'homme sauvage comme Gauguin pouvait le peindre. Une approche avec amour et absence de morale nécessaire.
Très recommandable.
Intéressant de les voir l'un après l'autre. Sorte de diptyque autour des mêmes thèmes: communautés marginales d'un Japon primitif. Croyances mystiques, sexe, nature, déviances, cruauté.
Un seul bonus par bluray mais intéressants les deux. Coulisses du film pour Narayama, présentation du film pour Profond désir.
Imamura filme l'homme sauvage comme Gauguin pouvait le peindre. Une approche avec amour et absence de morale nécessaire.
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
La Rabbia ressort en salle cette semaine Pluie noire, retranscription saisissante de l'apocalypse nucléaire par Shôhei Imamura, multi-récompensée au Japon et dans le monde.
La chronique est signée Damie LeNy.
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- gnome
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Re: Shôhei Imamura (1926-2006)
En décembre :
Il y a Zegen (!!!) et Black rain (qui devrait sortir chez nous)
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