bruce randylan a écrit :
Après je ne comprends toujours pas ce que Christophe Gans a de prétentieux...
C'est un retour de baton...On ne regarde pas de la même façon le film d'un réalisateur qui a débuté comme critique ayant apporté des reflexions interessantes sur le cinéma et l'oeuvre d'un cinéaste sorti de "nulle part".
Il est vrai que je n'ai pas connu le Gans de Starfix ( ). Mon regard serait peut être différent.
Mais par rapport à celui que je connais ( le distributeur, l'intervenant fréquent, le fan de jeux-viédos ), je le trouve au contraire trés lucide sur ses capacités et ses limites et le fait qu'il n'essaye pas de faire ce dont il ne sens pas capable.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
Coxwell a écrit :Pour le reste, comme je l'ai précisé plus haut, il y a un certain nombre d'éléments qui font de ce film un pur produit estampillé "geek generation".
Je ne comprends pas ce reproche Coxwell. Pourquoi es-tu allé voir Silent Hill si ce n'est par intérêt pour le jeu ou son univers ?
+ 1
Et plus généralement : je n'ai jamais rien compris à Coxwell.
Coxwell a écrit :Pour le reste, comme je l'ai précisé plus haut, il y a un certain nombre d'éléments qui font de ce film un pur produit estampillé "geek generation".
Je ne comprends pas ce reproche Coxwell. Pourquoi es-tu allé voir Silent Hill si ce n'est par intérêt pour le jeu ou son univers ?
J'y suis aller par simple curiosité, à entendre la réputation qui le précédait.
Coxwell a écrit :j'aimerai d'ailleurs que tu expliques ce que tu me reproches en l'occurence.
C'est pourtant simple : je ne comprends jamais rien à tes extrapolations.
Tu vas voir Silent Hill (adaptation cinématographique d'un jeu vidéo, réalisée par Christophe Gans), et s'en suit un débat sur la représentation de la religion et de la foi dans ce même film.
En gros : je te reproche de trop souvent chercher à sur-intellectualiser ce que tu vois.
Je trouve la démarche un peu vaine, voilà tout.
Coxwell a écrit :j'aimerai d'ailleurs que tu expliques ce que tu me reproches en l'occurence.
C'est pourtant simple : je ne comprends jamais rien à tes extrapolations.
Tu vas voir Silent Hill (adaptation cinématographique d'un jeu vidéo, réalisée par Christophe Gans), et s'en suit un débat sur la représentation de la religion et de la foi dans ce même film.
En gros : je te reproche de trop souvent chercher à sur-intellectualiser ce que tu vois.
Je trouve la démarche un peu vaine, voilà tout.
Un cinéaste ne peut pas se dépareiller de la vision du monde, des idéologies qu'il a dans sa tête. Il est impossible de séparer objectivité/subjectivité dans l'art. Dès lors, je ne crois pas que ce que l'on voit à l'écran soit uniquement là par le hasard, ou l'innocence même du réalisteur. Il est par définition metteur en scène, il inscrit, représente, donne une dimensions non seulement à un matériau (récit), mais aussi à ses idées, qui traduisent des choix.
Coxwell a écrit :Je pars rarement avec des a priori, ou du moins j'essaye de les objctiver. Or, je pouvais m'attendre à n'importe quelle surprise.
Le reproche me paraît déplacé, mais tu as probablement eu raison de juger sur pièce, ça je ne le remets pas en question. Du reste, je comprends que l'on puisse s'attendre à autre chose qu'une "simple" adaptation. Maintenant, comme je n'ai pas vu le film, je m'en tiendrai là.
A croire que notre ami gans n'a jamais été dans un départements d'archives. Croire que l'on puisse débarquer dans un centre, de nuit, sans n'y avoir jamais mis les pieds, et trouver, le document d'un simple coup d'oeil, sans l'aide d'un professionnel, c'est de la PURE FICTION ! Il faut avoir fréquenter les archives, pour se rendre compte de cette énomité. Non, l'ensemble des archives ne tient pas dans une petite pièce (des couloirs, des souterrains), non les archives ne sont pas mis dans des boîtes décrépies, sans classement et rangement rigoureux, non il est impossible de trouver un document sans une certaine familiarisation avec les archives, et ce qu'il faut y regarder. Enfin, si c'est comme notre belle inscription latine non élucidée, tout ceci passera inapperçu, mais avec l'effet !
C'est un reproche complètement bidon, excuse moi...
Je ne trouve pas. Cette scène m'a parue ridicule alors que je ne suis pas du tout un fervent défenseur du réalisme absolu. C'est l'accumulation de ce genre de scènes grotesques qui font sortir du film. Comme Ratatouille, je ne me suis jamais senti impliqué et je crois aussi que Gans a oublié de faire un film.
Voir un type s'amuser avec de beaux joujoux pendant deux heures, ça ne m'intéresse tout simplement pas.
Selon moi la différence entre un Gans et un Tarantino c'est que Tarantino a réussi à assumer ses références et à les intégrer dans un univers qui lui est propre. Chez Gans on assiste plus à du copié-collé. ça peut être amusant, sympa pendant un instant, mais ça tourne très vite à vide.
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
Cosmo Vitelli a écrit :
Selon moi la différence entre un Gans et un Tarantino c'est que Tarantino a réussi à assumer ses références et à les intégrer dans un univers qui lui est propre. Chez Gans on assiste plus à du copié-collé. ça peut être amusant, sympa pendant un instant, mais ça tourne très vite à vide.
sans revenir sur le débat Tarantino/Gans ( même moi ça me fatigue, c'est dire ), on ne peut pas dire que Silent hill croule sous le copier/coller.
"celui qui n'est pas occupé à naître est occupé à mourir"
bruce randylan a écrit :
sans revenir sur le débat Tarantino/Gans ( même moi ça me fatigue, c'est dire ), on ne peut pas dire que Silent hill croule sous le copier/coller.
Je ne savais pas qu'il y'avait eu un débat Gans/Tarantino. Dommage j'aurais aimé y participer tant l'un me semble l'antithèse de l'autre.
C'est vrai, dans Silent Hill Gans adapte un jeu qui piochait déjà dans le cinéma. C'est vrai aussi, son film est moins lourd, niveau références, que Freeman et Le Pacte...néanmoins j'ai toujours l'impression qu'il concocte l'équivalent cinématographique d'un pudding. ça part dans tous les sens mais ça n'atterrit nulle part. C'est confus, bâclé, les acteurs ne semblent pas être dirigés...
En me relisant j'ai l'impression de parler d'un film du Jean-Pierre Mocky actuel. Sauf que les films de Mocky ne coutent pas 50 millions de dollars.
"De toutes les sciences humaines, la pipeaulogie - à ne pas confondre avec la pipe au logis - ou art de faire croire qu'on sait de quoi on parle, est sans conteste celle qui compte le plus de diplômés !" Cosmo (diplômé en pipeaulogie)
bruce randylan a écrit :
sans revenir sur le débat Tarantino/Gans ( même moi ça me fatigue, c'est dire ), on ne peut pas dire que Silent hill croule sous le copier/coller.
). Mon regard serait peut être différent.
