Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)
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Les Incorruptibles (Brian De Palma - 1987)
Chicago, 1931. Elliot Ness, un flic de la brigade financière, tente d'enrayer le trafic d'alcool dans une ville ou la corruption règne en maitre. Toutes ses tentatives s'avèrent infructueuses jusqu'au jour ou il rencontre Malone, un vieux flic expérimenté.
Secondé par deux autres acolytes, Ness et Malone vont s'attaquer à l'ennemi public numéro 1: Al Capone. Ces quatre flics incorruptibles vont bientot comprendre qu'à Chicago, pour faire respecter la loi, il faut se mettre hors-la-loi...
Alors là je dis bravo. Voilà du grand spectacle qui n'a pas pris une ride! 20 ans après, ce film produit toujours le meme effet. La mise en scène, les acteurs, la reconstitution historique de Chicago, l'atmosphère des années 30,etc. Tout participe à l'incroyable réussite de ce film. La musique de Morricone assure les finitions de ce film magnifique.
DePalma s'est surpassé sur ce coup là. Je range ce film au Panthéon de sa filmographie (j'adore également Mission Impossible).
Il y a là un casting de premier choix avec des seconds roles tout à fait extraordinaire: Sean Connery, De Niro, Andy Garcia...
Je ne compte meme plus les scènes mythiques de ce film (celle de la gare à la fin notamment qui est tout simplement parfaite).
Voilà un film de commande magnifiquement détourné pour en faire un film vraiment personnel.
Secondé par deux autres acolytes, Ness et Malone vont s'attaquer à l'ennemi public numéro 1: Al Capone. Ces quatre flics incorruptibles vont bientot comprendre qu'à Chicago, pour faire respecter la loi, il faut se mettre hors-la-loi...
Alors là je dis bravo. Voilà du grand spectacle qui n'a pas pris une ride! 20 ans après, ce film produit toujours le meme effet. La mise en scène, les acteurs, la reconstitution historique de Chicago, l'atmosphère des années 30,etc. Tout participe à l'incroyable réussite de ce film. La musique de Morricone assure les finitions de ce film magnifique.
DePalma s'est surpassé sur ce coup là. Je range ce film au Panthéon de sa filmographie (j'adore également Mission Impossible).
Il y a là un casting de premier choix avec des seconds roles tout à fait extraordinaire: Sean Connery, De Niro, Andy Garcia...
Je ne compte meme plus les scènes mythiques de ce film (celle de la gare à la fin notamment qui est tout simplement parfaite).
Voilà un film de commande magnifiquement détourné pour en faire un film vraiment personnel.
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Meeeeeeeeerde ma moqu... Ah non, j'ai pas de moquette. Tu vomis aussi sur le lino?
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Re: LES INCORRUPTIBLES (B. DePalma, 1987)
Je considère ce film comme l'un des grands chefs d'oeuvre des années 80. Et j'ai tout autant d'estime pour la musique qu'a signé Morricone. Elle fait mieux qu'assurer les finitions. Il s'agit vraiment d'une oeuvre musicale à part entière. L'une de mes 5 BO cultes.Frank Bannister a écrit :La musique de Morricone assure les finitions de ce film magnifique.
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Pas revu depuis plus de quinze ans, j'appréhendais un peu de revoir ce film qui m'avait bien marqué à l'époque, malgré mon ignorance totale sur De Palma et Robert De Niro (dont je connaissais le nom, et rien d'autre).
Mon sentiment est un peu mitigé. Est-ce parce que j'attendais trop les scènes visuelles, la De Palma's touch? Probable. Ceci dit je n'ai pas été déçu car certaines séquences sont très réussies et celle de la gare en particulier est mémorable. Dans cette longue scène De Palma nous refait sa mécanique des points de vue, en dilatant le temps de l'action, en jouant avec l'espace, en s'appropriant totalement un moment de l'histoire. Dans cette séquence on est dans un mini-film à l'intérieur du film. On est habitués avec ce réalisateur, mais cette séquence est vraiment ressenties comme "à part".
Là où j'ai un peu de mal, et ça rejoint peut-être ce que dit Frank Bannister ("un film de commande magnifiquement détourné"), c'est avec le scénario et la progression de l'histoire. Il y a quelque chose qui me parait artificiel. Probablement certains détails "faciles" qui font considérablement avancer l'action, comme par exemple les registres de comptabilité, élément crucial qui tombe dans les mains de Ness. A plusieurs reprises, j'ai trouvé certains rebondissements trop facilement amenés, trop vite trouvés. Comme si l'histoire n'était finalement qu'un prétexte. C'est un peu ce que j'ai ressenti avec LE DAHLIA NOIR récemment.
Dans la même veine, ce qui m'a d'abord titillé dans le film, ce sont les scènes de Costner avec sa femme et sa fille. Des scènes pas forcément utiles (sauf quand elles sont menacées par le mystérieux homme de main), et qui sont très insistantes dans leur imagerie "famille américaine propre sur elle", notamment par la musique extrêmement marquée.
L'aspect imagerie est aussi décelable dans une grande partie du film avec le quatuor des Incorruptibles. Parfois ce ne sont pas des super-héros, mais presque. Heureusement que la seconde partie du film, plus noire, joue à fond sur ces liens brisés par la mort.
Enfin, énorme score de Morricone qui m'a souvent fait penser à ce qu'il faisait chez Leone. Je ne suis pas spécialiste mais le rapprochement n'est certainement pas un hasard, je ne saurais dire pourquoi par contre (thématique de la fraternité?).
Mon sentiment est un peu mitigé. Est-ce parce que j'attendais trop les scènes visuelles, la De Palma's touch? Probable. Ceci dit je n'ai pas été déçu car certaines séquences sont très réussies et celle de la gare en particulier est mémorable. Dans cette longue scène De Palma nous refait sa mécanique des points de vue, en dilatant le temps de l'action, en jouant avec l'espace, en s'appropriant totalement un moment de l'histoire. Dans cette séquence on est dans un mini-film à l'intérieur du film. On est habitués avec ce réalisateur, mais cette séquence est vraiment ressenties comme "à part".
Là où j'ai un peu de mal, et ça rejoint peut-être ce que dit Frank Bannister ("un film de commande magnifiquement détourné"), c'est avec le scénario et la progression de l'histoire. Il y a quelque chose qui me parait artificiel. Probablement certains détails "faciles" qui font considérablement avancer l'action, comme par exemple les registres de comptabilité, élément crucial qui tombe dans les mains de Ness. A plusieurs reprises, j'ai trouvé certains rebondissements trop facilement amenés, trop vite trouvés. Comme si l'histoire n'était finalement qu'un prétexte. C'est un peu ce que j'ai ressenti avec LE DAHLIA NOIR récemment.
Dans la même veine, ce qui m'a d'abord titillé dans le film, ce sont les scènes de Costner avec sa femme et sa fille. Des scènes pas forcément utiles (sauf quand elles sont menacées par le mystérieux homme de main), et qui sont très insistantes dans leur imagerie "famille américaine propre sur elle", notamment par la musique extrêmement marquée.
L'aspect imagerie est aussi décelable dans une grande partie du film avec le quatuor des Incorruptibles. Parfois ce ne sont pas des super-héros, mais presque. Heureusement que la seconde partie du film, plus noire, joue à fond sur ces liens brisés par la mort.
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Je dois dire que j'adore aussi, un des meilleurs De Palma.
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"And Now Mr Serling"
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Un film qui enchaîne avec une certaine désinvolture les scènes d'anthologie. Le cast est uniformément génial et c'est une véritable pièce maîtresse dans la filmo de De Palma. J'avais été déçu par la fin, en deça du reste du film mais un bon gros plaisir que ce film. On sent De Palma plus proche de la série originale et de son côté sérial que dans la lourdeur d'un film mafieux sérieux et solennel (à la The Godfather). Il veut se faire plaisir et nous fait plaisir par la même occasion. Un grand divertissement.
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