Réalisateurs de films de genre en France

[Flol]

Critiques plutôt positives mais 100.000 entrées en première semaine, le public n'y croit décidément pas/plus

Et Gaston Lagaffe qui bide aussi.
Je ne comprends décidément plus rien à ce public français.

[la_vie_en_blueray]

Gaston, c'est un hero de bd qui date d'il y a 60 ans (et tintin, c'est pire). Et le film est une daube.

[Flol]

Et le film est une daube.

Comme si c'était suffisant pour qu'une comédie française ne marche pas...

[la_vie_en_blueray]

Et le film est une daube.

Comme si c'était suffisant pour qu'une comédie française ne marche pas...

Vu mes ados, je dirai que le 1er argument est quand même valide.

[la_vie_en_blueray]

Ecrit par Guillaume Lemans, déjà à l'oeuvre sur La nuit a dévoré le monde. Et ce n'est pas la seule chose qu'ont l'air de partager les 2 films.
J'irai sûrement vérifier ça ce week end, mais les retours sont globalement bons pour l'instant.

J'ai regardé sa page wikipedia, il a l'air d'être un scenariste assez actif.

[Flol]

Ecrit par Guillaume Lemans, déjà à l'oeuvre sur La nuit a dévoré le monde. Et ce n'est pas la seule chose qu'ont l'air de partager les 2 films.
J'irai sûrement vérifier ça ce week end, mais les retours sont globalement bons pour l'instant.

J'ai regardé sa page wikipedia, il a l'air d'être un scenariste assez actif.

Il avait été invité il y a quelques années dans le podcast de Capture Mag, et il y avait alors parlé d'un de ses projets qui était un film de zombie dans un Paris moderne. Je me souviens qu'il avait été assez évasif sur ce script, mais le peu qu'il en disait était sacrément excitant.
Et ce projet allait devenir quelque temps plus tard La nuit a dévoré le monde.

D'ailleurs, il a de nouveau été invité par Capture Mag il y a quelques jours pour parle, cette fois pour parler notamment de Dans la brume (je l'écouterai une fois que j'aurai vu le film) :
http://www.capturemag.net/les-grandes-b ... me-lemans/

[la_vie_en_blueray]

C'est interessant de voir que les films de Cavaye sont soit avec lui, soit tout pourris.

[Rockatansky]

Le marquis, Mea Culpa, Un homme idéal ça brille pas non plus par le scénario...

[la_vie_en_blueray]

Le marquis, Mea Culpa, Un homme idéal ça brille pas non plus par le scénario...

Par rapport au niveau du topic ..

[mannhunter]

J'irai sûrement vérifier ça ce week end, mais les retours sont globalement bons pour l'instant.

La BA fait un effet bizarre, ça a un peu l'air ringard et un peu l'air impressionnant et soigné.
Mais pourquoi pas?

Une honnête tentative de film catastrophe à la française, le film a le mérite d'être court, assez tenu question rythme, correctement interprété (le couple Duris/Kurylenko), quelques plans sympas de Paris embrumé sous influence Besson ("le dernier combat"), Oshii ("Avalon") et Mattéi ("les rats de manhattan")...plus de réserves sur les seconds rôles (les petits vieux, les gamins) et le virage un chouïa sentimentaliste de la dernière partie, la fin ne m'a pas vraiment convaincu, mais ça reste sympathique quoiqu'un peu anecdotique et convenu au final.

[Supfiction]

Après "Grave", "la nuit a dévoré le monde", "revenge" et "ghostland", une nouvelle tentative de cinéma de genre à la française cette semaine à l'affiche:

Dans la brume, Daniel Roby, France, Québec : 7/10
C'est bien, et ça aurait pu être vraiment top avec un dialoguiste derrière et une meilleure direction d'acteurs (les deux étant liés, les comédiens font ce qu'ils peuvent avec ce qu'on leur donne à jouer). Sur le plan dramaturgique, et sur celui, même, de la pure représentation de son espace, le film n'a rien à envier - au contraire - aux daubasses que produit Hollywood à la chaîne en matière de film catastrophe / survival.

Par rapport à des trucs que je ne vais plus voir comme Independance day et avatars, je suis sûr que tu as raison. Moi j’ai surtout fait le rapprochement avec La guerre des mondes et Walking dead, parce qu’ils mettent en scène un père de famille confronté à une situation apocalyptique et qui cherche à sauver sa famille. Comparé à ces deux exemples, il manque un savoir-faire pour happer le spectateur. Néanmoins il y a la bonne idée de l’enfant bulle.

[mannhunter]

Néanmoins il y a la bonne idée de l’enfant bulle.

un hommage à "Tom et Lola"?

[mannhunter]

Sinon : premiers retours TRES élogieux du prochain Julien Leclercq : braqueurs.

Mouais ben je me demandes bien pourquoi au final. Leclerq ne fait guère mieux que son Chrysalis et Gibraltar (je met à part l'exécrablement chiant et moche L'assaut). Il y a donc des choix et des ambitions de divertissement très appréciables. C'est plutôt bien vu par exemple cette façon de vouloir se concentrer sur le quotidien des braqueurs avant de les faire basculer dans un engrenage de violence. Mais rien n'est vraiment concrétiser. A plusieurs reprises (le braquage du go-fast ou le sauvetage de la mère entre autre), je me suis dis que le film allait réussir à prendre son envol. Une tension, une énergie, une ampleur commencent à prendre le dessus. Puis ça se dégonfle tant la mise en scène manque d'inspiration et la direction d'acteur est si laborieuse. Pas très convaincant en dépit d'intentions et d'une durée ramassée un minimum accrocheuses.

J'avais été assez agréablement surpris au cinéma mais à la revoyure en BR je vois plus les limites du film, un scénario mince et déjà vu, et un casting perfectible...reste une courte durée qui joue en faveur du film et une action plutôt efficace.

[Duke Red]

Dans la brume : Bon, c'est mieux que La nuit a dévoré le monde, mais on est encore loin du chef-d'oeuvre. Là où le réalisateur se défend, et où il était attendu au tournant, c'est sur la facture visuelle. Autant les scènes dans l'appartement des vieux sont quelconques et les vues aériennes de Paris (à l'exception d'un très beau plan au crépuscule) pâtissent du rendu chelou de la brume - qui fait penser à de la Purée Mousline - autant les nombreux passages au coeur du brouillard sont vraiment bien foutus. Le rendu est infiniment meilleur que le Silent Hill de Christophe Gans. Après, faut avouer que j'étais loin d'être collé à mon siège. Comme le dit Mannhunter, ça se regarde mais ça reste convenu tout ça. Toujours ce manque d'ampleur dans les péripéties et l'ambiance qui plombe les films de genre français, ces dialogues et situations déjà vus ailleurs et en mieux.
Duris fait bien le job, la gamine est pas trop mal, et Kurylenko confirme qu'elle n'est pas l'actrice du siècle. Faut voir aussi la gueule des dialogues qu'elles se tapent dans la dernière partie (ce speech sur l'importance de l'amuuur alors que la situation est censée être tendax, au secours...).

"Tout ça pour ça", on se dit à la fin. L'extrait de la critique du Monde disponible sur Allociné résume parfaitement le problème : "Si le charme opère, Dans la brume a pourtant du mal à retomber sur ses pieds : la faute à un récit qui, à force de se dépouiller de tout élément encombrant, finit par ne plus avoir grand-chose sous la main pour entamer son dénouement."

(En 2018, je n'aurais pas cru qu'un réalisateur oserait encore filmer des mains caresser des hautes herbes au ralenti sous une radieuse lumière d'été)

[mannhunter]

A l'affiche Mercredi prochain...le nouveau Xavier Gens:



et le nouveau Yann Gonzalez:



Qui l'emportera au box office et dans le coeur des cinéphiles?