Jeremy Fox a écrit : ↑31 mars 16, 15:31
Faut dire que quand il ratait un film, il ne faisait pas les choses à moitié ! Roselyne et les lions a failli me fâcher avec le cinéma
Je découvre "Roselyne et les lions" que je n'avais jamais vu à présent. Bon, le dvd n'est pas très bon, je ne sais pas si c'est moi, si je suis devenu plus exigeant grâce à la HD mais en l'état ce pauvre dvd édité par M6 a une image constamment trouble aux couleurs bien moches. Bon, à part ça, j'ai regardé 1h 10 (sur les 2h 50 de film !) et l'impression de ne pas avoir encore vu le début d'une amorce d'intrigue (franchement, il ne se passe rien), tout est moche, c'est pas toujours bien joué, l'humour est catastrophique et les mouvement de caméras sont d'une rare laideur et comble du comble, jamais les fauves ne sont mis en valeur. On les voit à peine, les plans sont toujours furtifs, on ne sent jamais leur présence, leur force, leur dangerosité, ils sont là à l'arrière plan et on a bien de la peine pour eux. Je verrai, néanmoins, le reste du film ce soir.
Justement je comptais parler de Beineix suite à l'annonce de la ressortie de ses films chez Tamasa(je suppose en bluray,hormis Diva).
Roselyne et les lions et sa durée péplum j'ai jamais pu aller au bout et 37,2 le matin je suis allé péniblement au bout des 2H de la VC(difficilement visible,on ne voit plus que la VL de 3H),j'ai trouvé ces films assez quelconques;pour IP5 et mortel transfert idem je n'ai pas pu aller au bout.
Suite à la sortie du bluray de Diva j'ai tenté et acheté et de prime abord j'ai été frappé par la beauté plastique du film,la musique.Le film a une histoire assez classique et a un peu vieilli mais sort grandement du lot des films de son époque.
Pour la lune et le caniveau ,c'est aussi esthétiquement très beau,l'histoire est un peu confuse,le film comporte des longueurs et je le trouve en deçà de Diva mais j'ai vraiment envie de le revoir en bluray.
Ça va faire 20 ans que Beineix ne fait plus de films,d'après ce que j'ai lu il a été ruiné après l'échec de Mortel transfert qu'il a quasiment intégralement financé et je ne pense pas qu'il tourne à nouveau,quoi qu'on pense de ses films,j'ai toujours trouvé ses interviews très intéressantes et on sent qu'il aime le cinéma.
Filmographie
1980 : Diva
1983 : La Lune dans le caniveau
1986 : 37°2 le matin
1989 : Roselyne et les Lions
1992 : IP5 : L'île aux pachydermes
2001 : Mortel transfert
Énième gâchis créatif pour un homme qui n'a jamais vraiment renoncé. Voilà pourquoi, que j'aime ou pas, j'évite au maximum de taper sur des audaces qui arrivent encore à trouver le financement pour faire un film.
Demi-Lune a écrit : ↑14 oct. 21, 15:27Ah par contre je suis affirmatif, monfilm = primus.
Je suis également Julien, Soleilvert, Nicolas Brulebois, Riqueunee, Boris le hachoir, Francis Moury, Yap, Bob Harris, Sergius Karamzin ... et tous les "invités" pas assez bien pour vous
Diva a toujours exercé une grande fascination sur moi. Découvert certainement trop tôt, l'inquiétant Dominique Pinon a dû hanter quelques cauchemars de jeunesse, mais j'étais envoûté par son ambiance étrange et son esthétique bleutée, marquée de son époque et en même temps si plaisante... La chance de le revoir plus tard dans une salle à Lille, à une époque aujourd'hui lointaine, pré-Covid, me confirmait que c'était un film important dans ma cinéphilie.
R.I.P monsieur Beineix.
Je n’ai pas un mauvais souvenir de Roselyne et les Lions et j’avais aimé IP5 en salles malgré ses nombreux défauts, ne serait-ce que pour Montand très émouvant. Ce dernier film a totalement disparu de la circulation et avait probablement définitivement coulé Beineix à qui certains avaient imputé la mort de Montand.
Dale Cooper a écrit : ↑14 janv. 22, 18:15Diva a toujours exercé une grande fascination sur moi. Découvert certainement trop tôt, l'inquiétant Dominique Pinon a dû hanter quelques cauchemars de jeunesse, mais j'étais envoûté par son ambiance étrange et son esthétique bleutée, marquée de son époque et en même temps si plaisante... La chance de le revoir plus tard dans une salle à Lille, à une époque aujourd'hui lointaine, pré-Covid, me confirmait que c'était un film important dans ma cinéphilie.
R.I.P monsieur Beineix.
Et de ré-encourager les gens à voir (ou à redécouvrir) La lune dans le caniveau, film auquel je n'accroche pas nécessairement mais qui demeure dans le même temps envoûtant, entêtant, sans grande équivalence dans le cinéma français... un geste artistique qui inspire le respect, porté par quelques fulgurances musicales de Yared.
Père Jules a écrit :Et si Demi me dit comme toi ?
Diva est à la fois accessible et caractéristique de son style, c'est pour moi également la porte d'entrée à privilégier. Et puis c'est un film "important" sur le plan historique, celui qui va créer une secousse esthétique dans le cinéma français d'alors. Mais je prends le pari que tu n'aimeras pas. Je précise que je n'en suis pas fan, d'ailleurs, même si certains passages sont, là encore, envoûtants et mémorables.
Dernière modification par Demi-Lune le 14 janv. 22, 19:30, modifié 1 fois.
Dale Cooper a écrit : ↑14 janv. 22, 18:15Diva a toujours exercé une grande fascination sur moi. Découvert certainement trop tôt, l'inquiétant Dominique Pinon a dû hanter quelques cauchemars de jeunesse, mais j'étais envoûté par son ambiance étrange et son esthétique bleutée, marquée de son époque et en même temps si plaisante... La chance de le revoir plus tard dans une salle à Lille, à une époque aujourd'hui lointaine, pré-Covid, me confirmait que c'était un film important dans ma cinéphilie.
R.I.P monsieur Beineix.
Je garde également un beau mais lointain souvenir de ce "Diva", une de mes premières vhs au début des 90's ...à revoir donc!
...à revoir donc!