Les films vus (grâce) à l'école
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Je ne me souviens que de 3 films vus grâce à l'école. Deux en salles: L'avare avec De Funès (que je n'ai jamais apprécié). Ennui total. Et 2001. Bien trop tôt, rien compris.
Mais surtout, surtout... ça devait être en 74 ou 75, La planète sauvage. J'avais 8-9 ans et là premier grand choc cinématographique, début de ma cinéphilie. L'école m'a globalement bien gonflé mais elle m'aura au moins apporté ça au bon moment.
Mais surtout, surtout... ça devait être en 74 ou 75, La planète sauvage. J'avais 8-9 ans et là premier grand choc cinématographique, début de ma cinéphilie. L'école m'a globalement bien gonflé mais elle m'aura au moins apporté ça au bon moment.
- Papus
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Ah ouais ! La classe la sortie scolaire dans les seventies.
- Jeremy Fox
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
De ce que je me souviens, en salles pour des séances spécialement réservées pour les classes :
L'avare de Jean Girault : ennui à mourir
Les Misérables de Robert Hossein : ennui à mourir
Molière de Ariane Mnouchkine : ennui à mourir et mal au cul vu la durée et les sièges en bois
La Strada de Fellini : ennui à mourir
Heureusement qu'il y eut Les temps modernes sur un écran télé de 36 cm au collège ; et là grosse claque.
L'avare de Jean Girault : ennui à mourir
Les Misérables de Robert Hossein : ennui à mourir
Molière de Ariane Mnouchkine : ennui à mourir et mal au cul vu la durée et les sièges en bois
La Strada de Fellini : ennui à mourir
Heureusement qu'il y eut Les temps modernes sur un écran télé de 36 cm au collège ; et là grosse claque.
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Mon prof d'histoire de 3ème nous avait montré Les sentiers de la gloire en VHS, en insistant bien sur le côté exceptionnel du visionnage (à l'époque, il était encore très peu diffusé à la télévision française selon ses dires). Claque.
Mauvais souvenir roubaisien de Germinal que mes parents venaient de m'emmener voir sans savoir qu'il ferait l'objet d'une sortie scolaire (puni 2 fois, donc même si j'avais découvert l'immense Terzieff à cette double occasion). Je m'étais plus amusé devant Justinien Trouvé le bâtard de dieu quelques semaines auparavant (déviant précoce).
Il me semble aussi que j'avais subi Madame Bovary au cinéma mais c'était peut-être simplement mes parents.
Mauvais souvenir roubaisien de Germinal que mes parents venaient de m'emmener voir sans savoir qu'il ferait l'objet d'une sortie scolaire (puni 2 fois, donc même si j'avais découvert l'immense Terzieff à cette double occasion). Je m'étais plus amusé devant Justinien Trouvé le bâtard de dieu quelques semaines auparavant (déviant précoce).
Il me semble aussi que j'avais subi Madame Bovary au cinéma mais c'était peut-être simplement mes parents.
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Sans l'idéaliser ce souvenir garde sa part de magie. C'était dans une salle d'un centre sportif proche de l'école. Le prof, probablement cinéphile passionné lui-même avait réussi a obtenir les bobines rien que pour nous. Un drap blanc tendu, un projecteur et c'est parti.
C'est peut-être là aussi que je me suis dit que plus tard j'aurais mon cinéma à la maison.
J'avais eu un prof de musique formidable lui aussi qui nous avait amené un synthé en classe à la même époque. Donc plutôt une conception maison mais très réussie représentative des instruments utilisés par un Pierre Henry, avant l'arrivée de J.M. Jarre.
Il nous sortait quelques sons, tout fier, comme les gosses que nous étions. Un autre cours mémorable.
Cette décennie était magnifique de créativité. D'où cette nostalgie jamais démentie. J'aurais aimé avoir quelques années de plus pour en profiter davantage. Grâce à un père insouciant j'ai lu des trucs interdits aux enfants avant mes 10 ans. Pilote, Hara Kiri et j'en passe. Merci Papa
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
C'est beauprimus a écrit : ↑27 janv. 22, 23:27Sans l'idéaliser ce souvenir garde sa part de magie. C'était dans une salle d'un centre sportif proche de l'école. Le prof, probablement cinéphile passionné lui-même avait réussi a obtenir les bobines rien que pour nous. Un drap blanc tendu, un projecteur et c'est parti.
C'est peut-être là aussi que je me suis dit que plus tard j'aurais mon cinéma à la maison.
Et lire du Choron à 10 ans c'est plutôt cocasse en effet.
Dans le genre, j'ai du voir les Valseuses quand j'avais a peu près cet âge là aussi, un peu avant mes 10 ans.
(Et j'ai lu mes premiers fluides et autre écho des savanes quand j'étais en sixième (timing parfait ))
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Et comme une naïve idiote, je cours...
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Non mais tout est possible : Papus et son prof de 3ème qui lui montre Orange Mécanique (film toujours interdit aux moins de 16 ans), je ne sais pas en quelle année c'était mais c'est limite pour des 14-15 ans (moins que Salo toutefois).
A tout le moins, si je me place du point de vue de l'Education Nationale.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
m. Envoyé Spécial à Cannes pour l'Echo Républicain
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
En ayant programmé des films pour le ciné-club de mon collège et de mon lycée pendant 6 ans, je peux te confirmer que l'Éducation Nationale n'est pas vraiment regardante. On a juste été convoquées une fois par le directeur du lycée au sujet de La Petite pour nous dire qu'il n'était pas hyper chaud pour cette projection. Suite à quelques arguments de notre part, il nous a fait confiance et nous a laissé faire…Alexandre Angel a écrit : ↑28 janv. 22, 13:39 Non mais tout est possible : Papus et son prof de 3ème qui lui montre Orange Mécanique (film toujours interdit aux moins de 16 ans), je ne sais pas en quelle année c'était mais c'est limite pour des 14-15 ans (moins que Salo toutefois).
A tout le moins, si je me place du point de vue de l'Education Nationale.
Et comme je le disais plus haut, la directrice du collège nous a grave engueulées quand elle a constaté que Fucking Åmål traite essentiellement d'homosexualité féminine adolescente. Mais c'était après la projo
Je crois aussi que l'EN a conscience que l'on découvre les films très tôt. La plupart des vieux classiques interdits au moins de 16 ans, comme Salo ou Orange Mécanique par exemple, je les ai découverts pour ma part en DVD entre 12 et 14 ans. Et nous n'avons eu aucun problème à programmer le Kubrick au lycée quand cela a été possible de le faire (parce que l'on ne peut pas tout projeter non plus pour de simples questions de droits).
Mais bon, le Pasolini en CM2, je trouvais ça complètement dingo. J'aurais dû me méfier
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Souvenir d'un Mission pendant le cours d'espagnol. VHS VF donc j'étais un peu sceptique sur le côté linguistique mais les jésuites plutôt progressistes en Amérique du sud (réactionnaires en Ibérie) et leurs démêlés avec les impérialismes ibériques ça valait le coup.
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
De mon côté, au collège, en projo de classe, Amadeus, L'avare (un classique du film d'école, on dirait !) et la version longue (télé) du Jesus of Nazareth de Franco Zeffirelli. Au lycée, souvenirs de séances ciné pour Une saison blanche et sèche et La Folle journée ou le mariage de Figaro (2h50 de Paul Préboist, Galabru, Carel et Lefebvre... un calvaire !)
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Tiens ce film m'a toujours fait de l'oeil depuis sa sortir ciné en 1989 et je ne l'ai toujours pas vu. Et il semblerait qu'il soit totalement sortie de la circulation.
Sinon j'ai une anecdote sur 1900 de B.Bertolucci. Le film était curieusement dispo en VHS au CDI du collège-lycée (je pense qu'aucun prof n'a du sérieusement penser à le diffuser un jour) et j'ai voulu absolument le voir (je devais avoir 16 ans). Car c'était un film qui me faisait beaucoup fantasmer par son ampleur, sa distribution, Morricone. Dans le hall du CDI, il y avait une télévision avec un magnétoscope (choix offert par l'établissement pendant une petite année) et je l'ai emprunté pour le regarder en plusieurs fois, pendant la pause méridienne. j'ai même invité des copains pour venir le voir: c'est super, leur ai-je dit il y a De Niro, Depardieu ensemble, c'est une grande fresque qui embrasse le XXème siècle...
1er jour: il y a la scène ou Sterling Hayden fait pipi quasi face caméra, les gamins qui expérimentent leurs premières sensations sexuelles, Burt Lancaster qui "est bâti comme un taureau" aux yeux d'une jeune voire même petite fille... bon ça passe; le hall était calme, pas trop d'aller et venues aux moments critiques mais les copains me disent : il est quand même assez chaud ton film. Et Lancaster, pour un acteur qu'ils ont l'habitude de voir à La dernière séance, ils le trouvent chelou dans ce film... Petit malaise quand même durant ces scènes.
2ème jour: nous commençons le film (première partie) et vient rapidement la scène de De Niro et Depardieu chez la prostituée. Et là, malaise: les yeux de mes potes sortent de leur orbite (sic!), les miens aussi d'ailleurs (je ne pensais pas voir un jour des acteurs de cet acabit jouer dans une scène comme cela) et en plus un groupe de collègiens arrive devant nous (la télé était dos au couloir mais face au CDI). Je prends la télécommande et j'étends la télé direct, sans réfléchir. Mes potes n'en reviennent pas, moi aussi. Je regarde derrière moi si personne dans la salle n'avait rien vu (le couloir était surelevé par rapport à la salle donc à priori non) Je rends la cassette...et je ne reverrais le film en entier que 10 ans plus tard, lors de sa diffusion sur Arte au début des années 2000 (et la suite réservait effectivement encore son lot de surprises). Voilà c'était mon anecdote.
- manuma
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Je ne sais pas si cela est lié à cette disparition, mais je crois me souvenir que, à l'époque, Coggio avait négocié une sorte de deal de distribution exclusive avec des établissements scolaires pour son nav... euh, pardon, pour son film.
Autrement, ça me revient maintenant, j'avais également été voir Manon des sources (version Berri) avec le collège.
Plus chanceuse que moi, cette année, l'une de mes filles, actuellement en seconde, a pu découvrir Une vie difficile en salles avec sa classe d'italien.
- Loup Solitaire
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Re: Les films vus (grâce) à l'école
Moi aussi pour les temps modernes - au CDI du collège sur un écran télé pas bien grand : superbe.Jeremy Fox a écrit : ↑27 janv. 22, 22:55
Heureusement qu'il y eut Les temps modernes sur un écran télé de 36 cm au collège ; et là grosse claque.
Les sentiers de la gloire également (en 3ème ou seconde, je ne sais plus)
J'ai également dû voir les disparus de st agil (en primaire ?), pas mal, Germinal au collège (bof), l'honneur perdu de Katharina Blum (pas mal) et le Satyricon de Fellini (beau plastiquement) au lycée
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« Que sommes nous, tous autant que nous sommes, sinon des spectres disparaissant dans la nuit ?» - Le Crépuscule du Dieu Gris - R.E. Howard
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Re:
De ce que je me souviens
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The Life and Death of Colonel Blimp (Michael Powell & Emeric Pressburger, 1943)