Neil Jordan

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Colqhoun
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Re: Neil Jordan

Message par Colqhoun »

AtCloseRange a écrit :Bon, maintenant, faut réévaluer A Vif...
Ah tiens, tu me donnerais presque envie de le revoir.
Pour l'amant à Jodie Foster qui lui joue de la guitare de lover et le flic qui la pousse à tuer plein de gens pour s'épargner le sale boulot. :mrgreen:
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Flol
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Re: Neil Jordan

Message par Flol »

Et surtout, la scène de la découverte de l'iPhone dans le métro (d'une justesse incroyable).
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Profondo Rosso
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Re: Neil Jordan

Message par Profondo Rosso »

La Compagnie des loups (1984)

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La jeune Rosaleen rêve qu'elle vit dans une forêt de conte de fées avec ses parents et sa sœur. Cette dernière est tuée par des loups et, le temps que ses parents fassent leur deuil, Rosaleen va vivre chez sa grand-mère, une vielle femme superstitieuse qui la met en garde contre les hommes dont les sourcils se rejoignent. Peu après, le bétail du village est attaqué par un loup. Les villageois partent le traquer mais, une fois tué, le corps du loup se change en être humain.

Second film de Neil Jordan après le méconnu Angel (1982), La Compagnie des Loups allait imposer l’univers singulier du réalisateur et devenir un des classiques du cinéma fantastique des 80’s. Le film adapte la nouvelle éponyme d’Angela Carter qui en signe également le scénario. Une partie de l’œuvre d’Angela Carter fut consacrée à revisiter d’un point de vue féminin et féministe certains grands auteur masculins tel que le Marquis de Sade (avec son pamphlet féministe La Femme sadienne) ou Charles Baudelaire (sa nouvelle Vénus noire). Avec La Compagnie des Loups, Angela Carter appliquait ce principe au conte du Petit Chaperon Rouge en en pervertissant la dimension morale que purent imposer les versions reconnues des Frères Grimm ou de Charles Perrault. Elle usait de la dimension orale originelle de ce conte pour à la fois rester fidèle à la tradition tout en en donnant une nouvelle lecture originale. Neil Jordan capture parfaitement cela dans ce film d’une rare finesse laissant une large part à l’interprétation. La structure du film déroute d’entrée tout en imposant déjà son atmosphère étrange. Le récit débute dans un cadre contemporain où la jeune Rosaleen (Sarah Patterson) endormie dans sa chambre et rêvant justement du conte où elle est le petit chaperon rouge. Cette introduction dissémine des indices qui annoncent la relecture à venir du conte à travers ce que l’on devine de la personnalité de Rosaleen. Il semble qu’elle pose problème à son entourage à s’enfermer et s’isoler ainsi et le simple détail du vol de rouge à lèvre de sa sœur montre une coquetterie signifiant un intérêt pour le paraître et par conséquent un intérêt pour les garçons la volonté de leur plaire. Ce trait de caractère se perpétue dans le monde du rêve formant un cadre rural et moyenâgeux.

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L’onirisme le plus prononcé est de mise tout en révélant l’inconscient de Rosaleen puisque sa sœur y meurt d’entrée dans une forêt de cauchemar où se dissémine de façon monstrueuse les éléments de sa chambre à coucher. Les décors d’Anton Furst imposent à la fois le factice flottant du songe et vrai réalisme à cette nature touffue. Les compositions de plans magnifiques de Jordan offre des tableaux où il paie son tribu à son mentor John Boorman (dont il fut l’assistant sur Excalibur (1981)et qui produisit son premier film) avec tout comme lui un décor plié au états d’âme de ses personnages. Une clairière sans danger durant une promenade en amoureux de jour devient un lieu à la magie rampante ou tout semble vivant et où se greffent les inserts d’animaux les plus étranges. Le conte originel contenait une dimension morale et sexuelle sous-jacente en forme d’avertissement aux jeunes filles qui en s’éloignant du sentier et donc de la moralité et chasteté devenaient des proies idéales pour les loups/hommes pouvant les dévorer/abuser d’elle. On retrouve cela ici à travers le personnage de la grand-mère (Angela Lansbury) dont le discours n’est fait que de menace et promesse de châtiment à Rosaleen afin de lui éviter de « se perdre ». Pour ce faire Jordan réintroduit la tradition matriarcale et orale originelle de tous les contes pour enchâsser des fables morale dans le récit narrées par la grand-mère. L’aspect le plus folklorique et païens associé aux loups et aux démons est convoqués ici avec des motifs physiques significatifs pour les repérer comme notamment le mono sourcil mais aussi des tares morales quand la grand-mère affirme que les enfants illégitimes de prêtre engendrent des loups. Chacune de ses fables est terrifiantes et supposé glacer l’auditrice qu’est Rosaleen, notamment une première histoire où pour s’être amourachée d’un homme-loup, une jeune femme le voit revenir hargneux et jaloux bien des années plus tard alors qu’elle est déjà mère de famille.


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Rosaleen semble pourtant plus fascinée qu’horrifiée et la façon quelque peu surannée dont est caractérisée Angela Lansbury amène une certaine distance ironique. La raison est que Rosaleen n’est pas le prude et innocent chaperon rouge connu du conte mais une jeune fille curieuse des choses de l’amour et que Jordan sexualise sobrement mais tout de même de façon visible. La preuve de ce changement est que les fables seront par la suite racontées par Rosaleen par un changement subtil de point de vue. La dimension morale et punitive subsiste mais plus en direction des jeunes filles ayant fauté, ce sont cette fois les tentateurs masculins qui seront punis de leurs abus. Dans une des histoires une « fille perdue » s’immisce dans le mariage de l’homme l’ayant mise enceinte et frappe de son courroux tous les convives qui se transforment en chiens. Un pur moment de terreur hallucinée en forme de brûlot féministe. Tout le film repose en fait sur l’attrait et la peur du sexe que ressent Rosaleen, sur son hésitation entre morale stupre, entre civilisation et nature. La dimension rêvée et atemporelle de l’histoire se confirme d’ailleurs avec le cadre de ce segment évoquant plutôt le XVIIIe siècle quand une autre des fables voit carrément apparaître une voiture transportant un Terence Stamp génialement démoniaque.

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Jordan nous a ainsi habilement préparés à la réinterprétation du conte lorsqu’enfin celui-ci reprend ses rails et que Rosaleen est confrontée au loup. Celui-ci prend les traits séduisant d’un chasseur (Micha Bergese dont le look annonce les vampires dandys d’Entretien avec un vampire (1994)) qui va charmer notre héroïne absolument pas craintive. Même lorsque sa vraie nature se révèlera, les dialogues pervertissent le conte tout en le respectant puisque les fameux « comme vous avez de grandes dents… » voient la terreur exprimée par l’écrit contredite par l’image où au contraire Rosaleen s’esbaudit du physique avantageux du loup dénudé. La transformation de l’humain au loup, terrifiante dans le récit de la grand-mère ne l’’est absolument pas ici, tout comme la meute de loup semble bienveillante à l’inverse des prédateurs dépeints dans les histoires rapportées.

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C’est une dualité qui court dans toute l’œuvre de Neil Jordan : l’immortalité et la malédiction pèse sur le destin des vampires de Entretien avec un vampire, les amants adultère de La Fin d’une liaison (1999) sont amoureux et coupable à la fois, les amours sincères et « contre-nature » de The Crying Game (1992) ou encore les désirs de vengeance justifiés mais hors la loi de Jodie Foster dans À Vif (2007). Comme dans tous ses films suivants, Neil Jordan refuse d’ailleurs de choisir puisque si le désir physique triomphe dans le rêve, la morale du conte reprend ses droits de façon inattendue dans le réel avec une conclusion absolument stupéfiante de noirceur et de poésie. Le premier chef d’œuvre de Neil Jordan qui sera consacré par de nombreux prix dont celui du jury au Festival d’Avoriaz en 1985. 5,5/6
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Profondo Rosso
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Re: Neil Jordan

Message par Profondo Rosso »

Ondine (2009)

Syracuse, un pêcheur irlandais, découvre un jour dans son filet une femme prénommée Ondine, dont il est persuadé qu'il s'agit d'une sirène. Au fur et à mesure qu'Ondine s'intègre dans la communauté, plusieurs théories émergent quant à sa nature, tandis que Syracuse commence à tomber amoureux d'elle...

Capable de donner aux chimères une réalité palpable (La Compagnie des Loups (1984)) et de conférer à un postulat réaliste une poésie surnaturelle (l'adultère de La Fin d'une liaison (1999)), Neil Jordan en fait encore la preuve avec ce superbe Ondine. Neil Jordan revisite ici dans un cadre réaliste et contemporain le mythe des selkie (la promotion française fait d'ailleurs un raccourci facile en en faisant des sirènes alors que ce n'est pas tout à fait la même chose), créatures du folklore marin anglo-saxon revêtant l'apparence de phoques en mer et qui sur terre enlève leur peau pour révéler des jeunes filles (ou jeunes hommes) d'une beauté exceptionnelle. Si l'homme à terre conserve la peau de la (ou du) selkie, celle-ci lui est dévouée et ils pourront alors s'aimer sauf si cette peau est retrouvée ou détruite sans quoi la créature retournerait à la mer. Cette dernière facette de soumission est largement atténuée pour plutôt reposer sur la reconnaissance dans cette relecture moderne où le pêcheur Syracuse (Colin Farell) à la surprise de trouver dans ses filets la belle Ondine ((Alicja Bachleda-Curus), une jeune femme amnésique qui ne souhaite pas être vue du reste de la population. Méprisé par le reste de la population en raison de son passé alcoolique, Syracuse ne peut que constater que sa chance semble tourner avec la présence de la belle inconnue notamment par des pêches spectaculaire. Pour Annie (Allison Barry), la fille de Syracuse à l'imagination fertile, tout cela est évident : Ondine est une Selkie.

Le film oscille dans un équilibre délicat où l'environnement réaliste semble toujours contredit par les évènements extraordinaires et la présence mystérieuse d'Ondine. Parfois c'est au contraire l'inverse qui se produit avec des situations terre à terre transfigurées par la magie et la force évocatrice de ce décor naturel portuaire irlandais (e film fut tourné dans la péninsule de Beara et plus particulièrement Bere Island, Dursey Island et Puleen Harbour) et le score envoutant de Sigur Ros. Tout un monde magique devient alors possible par la seule croyance que Neil Jordan parvient à transmettre à travers la foi d'Annie, le regard amoureux de Syracuse et la beauté et aura lumineuse d'Ondine. L'extraordinaire ne devient pas tangible parce qu'il est prouvé mais car que l'on est prêt à y adhérer. L'ensemble du film propose ce double niveau de lecture ou l'interprétation est laissée au choix du spectateur, les évènements s'inscrivant dans le mythe de la selkie mais par le biais de d'évènements réalistes. La situation personnelle difficile des personnages (Syracuse luttant pour obtenir la garde de sa fille, Annie souffrant d'une insuffisance rénale et circulant en fauteuil roulant) semblent ainsi pouvoir être surmontés par le renouveau et la paix qu'apportent Ondine. Colin Farell, irlandais pur souche (et qui avait tourné son premier rôle professionnel dans ce même Comté de Cork en 1998 pour un téléfilm) transpire l'authenticité en pêcheur local, tout en transmettant cette fragilité et présence rêveuse que l'on devine ouverte à l'ailleurs. Alicja Bachleda-Curus est également une belle découverte, présence charnelle et évanescente que Neil Jordan choisit entre autre car elle était inconnue et susciterait la même interrogation au spectateur qu'au protagoniste quant à sa nature réelle. On saluera aussi la présence pétillante de la jeune Alison Barry, au charme mutin entre candeur et maturité étonnante. Comme dans tout conte, Ondine possède sa facette sombre ici dévoilé par un mystérieux étranger qui semble traquer Ondine, la selkie étant parfois amenée à être réclamée par un de ses semblables. C'est là le seul petit travers du film qui par cet élément dramatique gâche le mystère en donnant une explication réaliste ou le double niveau de lecture ne fonctionne plus forcément. Les plus rêveurs qui souhaitaient en rester à l'idée de la vraie présence d'une selkie en seront pour leur frais mais cela n'empêche pas d'avoir passé un très beau moment. 5/6
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Re: Neil Jordan

Message par mannhunter »

Profondo Rosso a écrit :Byzantium (2013)
Je suis moyennement convaincu par la dernière partie "thriller" qui patine un peu et verse dans un grand-guignol malvenu et l'explicatif, les thèmes comme soulignés par Jordan dans son interview sont très (trop?) proches de son "Entretien avec un vampire" mais pour le reste c'est un joli film fantastique, classieux, aux personnages bien campés...un peu dommage qu'il ait échoué ici sur les rivages du direct to video, donc.
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Re: Neil Jordan

Message par AtCloseRange »

mannhunter a écrit :
Profondo Rosso a écrit :Byzantium (2013)
Je suis moyennement convaincu par la dernière partie "thriller" qui patine un peu et verse dans un grand-guignol malvenu et l'explicatif, les thèmes comme soulignés par Jordan dans son interview sont très (trop?) proches de son "Entretien avec un vampire" mais pour le reste c'est un joli film fantastique, classieux, aux personnages bien campés...un peu dommage qu'il ait échoué ici sur les rivages du direct to video, donc.
Je reporte mon court avis de l'époque
AtCloseRange a écrit :Byzantium
C'est joli (Jordan a toujours l'œil) mais le film est désincarné (pour un film de vampires, c'est raccord) et plutôt ennuyeux. Entretien avec un Vampire avait ses défauts (notamment sa partie parisienne) mais le film "hollywoodien" l'emporte clairement sur le film indé.
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Re: Neil Jordan

Message par mannhunter »

Je suis d'accord pour dire que l'ancêtre "Entretien pour un vampire" était (dans mon lointain souvenir) plus abouti mais bon ça reste globalement très estimable et j'aurais aimé le découvrir sur grand écran... y a-t-il des Blu Ray d'"Ondine" (dont je garde un très bon souvenir...à part sa fin...certes sans Guns'n"roses :mrgreen: ) et "la fin d'une liaison"?
AtCloseRange a écrit :Cinéaste extrêmement inégal capable du meilleur comme du pire.

Le meilleur:
The Crying Game
Mona Lisa
L'Etrangère
(3 films avec quasiment la même trame si on y fait bien attention)

Le bon:
La Fin d'Une Liaison
Entretien avec un vampire

L'estimable:
Premonitions
La Compagnie des Loups
Breakfast on Pluto

Le mauvais:
Michael Collins
Nous ne sommes pas des anges
High spirits
Pour moi ça donne...

Très bon :D :

"Entretien avec un vampire"

Bons :) :

"Ondine"
"la fin d'une liaison"
"Byzantium"
"the crying game"
"la compagnie des loups" (bon souvenir mais à revoir)


Probablement raté mais pas antipathique :oops: :

"High spirits"

Ah non!! :lol: :cry: :

"Prémonitions"
"l'homme de la rivièra"
"à vif"
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Re: Neil Jordan

Message par AtCloseRange »

J'ai largement descendu la place de L'Etrangère à la révision. Une belle première partie tant qu'on reste dans le mystère mais ça devient lourdingue dans la 2ème.
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El Dadal
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Re: Neil Jordan

Message par El Dadal »

Le premier Jordan, Angel, m'a fait l'effet d'un film tout ce qu'il y a de plus schizophrène. On est en permanence baladé entre chronique dépressioniste à tendance kitchen sink (Leigh, Loach - à qui Jordan emprunte Chris Menges), drame criminel sur fond d'IRA et escapades poétiques sur fond de gueule de bois (pourquoi ai-je pensé à une inspiration Bukowskienne?), comme une sorte de digest de l'œuvre à venir. Si le rythme général pâtit (un peu) de ces variations, il faut constater au moins deux choses: l'incroyable prestation de Stephen Rea (et des acteurs en général pour être honnête) et l'époustouflante photo du suscité Menges, entre captation documentariste et expressionnisme coloré. La gageure tient dans le fait que, visuellement, le film parvient paradoxalement à rester homogène. Très belle bande son. Et Jordan manie également le second degré avec pas mal d'adresse, qui évite au film de se vautrer dans le glauque. Beau premier essai.
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Re: Neil Jordan

Message par Flol »

El Dadal a écrit :Le premier Jordan, Angel, m'a fait l'effet d'un film tout ce qu'il y a de plus schizophrène. On est en permanence baladé entre chronique dépressioniste à tendance kitchen sink (Leigh, Loach - à qui Jordan emprunte Chris Menges), drame criminel sur fond d'IRA et escapades poétiques sur fond de gueule de bois (pourquoi ai-je pensé à une inspiration Bukowskienne?), comme une sorte de digest de l'œuvre à venir. Si le rythme général pâtit (un peu) de ces variations, il faut constater au moins deux choses: l'incroyable prestation de Stephen Rea (et des acteurs en général pour être honnête) et l'époustouflante photo du suscité Menges, entre captation documentariste et expressionnisme coloré. La gageure tient dans le fait que, visuellement, le film parvient paradoxalement à rester homogène. Très belle bande son. Et Jordan manie également le second degré avec pas mal d'adresse, qui évite au film de se vautrer dans le glauque. Beau premier essai.
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Re: Neil Jordan

Message par El Dadal »

Blu-ray Twilight Time (non zoné mais zéro ST).
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Re: Neil Jordan

Message par Flol »

Faut avoir fait irlandais en LV2 ou ça va, c'est compréhensible ?
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Re: Neil Jordan

Message par El Dadal »

Je dirais que les 3/4 du temps, tout passe par l'image et la mise en scène. Et sinon, c'est pas plus difficile à comprendre que Mona Lisa ou The Long Good Friday sans ST à mon sens (à 2 scènes près).
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Re: Neil Jordan

Message par mannhunter »

Un nouveau Neil Jordan cette semaine à l'affiche au cinéma:

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Re: Neil Jordan

Message par Demi-Lune »

Tiens, j'ai vu la bande-annonce lors de la séance de Parasite et n'avais même pas fait gaffe que c'est un film de Jordan. C'est vendu comme un banal thriller.
Ça a l'air complètement tarte.
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