Neil Jordan

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky

Répondre
bronski
Touchez pas au grisbi
Messages : 17373
Inscription : 23 févr. 05, 19:05
Localisation : location

Re: Neil Jordan

Message par bronski »

nobody smith a écrit :Image
C'est un film qui m'a laissé un peu sur le carreau quand je l'ai vu à sa sortie, mais effectivement il gagne à être revu j'ai l'impression.

Un beau souvenir de certains plans épars, donc à (re)voir.
Avatar de l’utilisateur
manuma
Décorateur
Messages : 3624
Inscription : 31 déc. 07, 21:01

Re: Neil Jordan

Message par manuma »

AtCloseRange a écrit :et je découvre qu'un de ses films les plus intéressants, L'étrangère n'est même pas disponible en DVD...

Image
Joli petit film en effet... diffusé sur Arte il y a des lustres.

C'est comme son tout premier, Angel. Depuis une diffusion nocturne sur La Cinq au début des années 90, il n'est pas réapparu. Après, j'avoue que ce mélange de polar et drame intimiste un peu vagabond sur fond de conflit nord-irlandais ne m'avait pas particulièrement emballé à l'époque. Je serais curieux de le revoir....
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Neil Jordan

Message par Flol »

nobody smith a écrit :J’ai le sentiment que Jordan rate avec Prémonitions, ce qu’il réussissait sur le récent Byzantium. Dans la courte interview en bonus sur ce dernier, Jordan déclarait qu’il a demandé après la lecture du scénario à ce que celui-ci s’assume plus en tant que film d’horreur et n’hésite pas à ajouter la dose d’hémoglobine nécessaire. C’est assez enthousiasmant d’entendre de tels propos alors qu’une ribambelle de confrères déclament à quel point ils voulaient eux se situer au-dessus des banalités horrifiques. Une position pédante offrant très souvent des résultats désastreux. Prémonitions souffre ainsi quelque peu de son manque d’intérêt accordé à son orientation thriller. La connexion mentale avec le tueur en série et les rêves prédisant les futurs meurtres offraient d’intéressantes mécaniques de suspense. Mais le scénario ne les exploite guère. Le thriller devient plus une excuse et le film semble plus vouloir mettre l’accent sur l’étude des tourments de l’héroïne. En soit, je ne lui reprocherais pas ce choix mais il aurait justement fallu faire des choix plus radicaux pour qu'il fonctionne. En l'état, le déroulement de l'intrigue est fort laborieux et pas vraiment convaincant. Le portrait de l'héroïne ne m'a d'ailleurs jamais touché et je n'ai pas éprouvé la moindre empathie pour elle. Je pense cela dit que c'est surtout du à la prestation absolument catastrophique d’Annette Bening. D’ailleurs, au niveau du casting, Robert Downey Jr encore cocaïné à l’époque fait également fort dans son numéro de psychopathe. C’est d’autant plus dommage qu’il est gentiment inquiétant pendant toute la partie du film où il reste hors-champs. Le long-métrage ne m’apparaît en ce sens pas complètement raté ne serait-ce que pour sa réalisation. Avec la photographie de Darius Khondki et la production design de Nigel Phelps, Jordan déploie une ambiance assez dingue. L’œuvre est éblouissante dans ses visions oniriques empruntées aux contes (le village sous l’eau, l’usine de cidre où s’entasse des centaines de pommes, le spectacle d’enfant sur Blanche Neige). C’est très souvent d'une beauté hallucinante et ce travail aurait largement mérité d’être mis au service d’un scénario bien mieux fignolé.[/justify]
Enfin découvert hier soir, et je pense un peu comme toi. Le film vaut surtout pour sa sublime photo et certaines séquences (la cité sous-marine).
Ça tient plutôt bien la route pendant les 2 premiers tiers, même si l'on discerne déjà quelques vilains trous dans le scénar' (la fille de Benning disparait ? ben on s'en fout un peu, en fait). Et puis arrive le dernier tiers, avec un Downey Jr en roue libre TOTALE. Dommage, car comme tu le disais, son personnage était bien plus flippant quand on en voyait le moins possible. Mais vraiment, dans ces 10 dernières minutes, il fait absolument n'importe quoi. On a le sentiment que Jordan ne contrôlait plus rien du tout, à ce moment-là. Dommage, encore une fois.

Mais franchement, visuellement, c'est quand même un kif. Ce mélange entre le thriller poisseux et le film fantastique entre rêve et réalité. On sent là la patte du mec qui a fait 15 ans plus tôt The Company of the Wolves, lorsque réalité et contes pour enfants ne font plus qu'un (les frères Grimm sont partout, Downey Jr en croquemitaine).
Bref, c'est quand même largement au-dessus du tout venant des thrillers de l'époque (et je ne parle même pas d'aujourd'hui, où seul Fincher semble être capable de refaire des films comme ça).

Et puis impossible de ne pas parler de Goldenthal et son score de malade mental (ça rime). Ce type était fou. Bordel, REVIENS AU CINÉMA ! :o
Avatar de l’utilisateur
Profondo Rosso
Howard Hughes
Messages : 18487
Inscription : 13 avr. 06, 14:56

Re: Neil Jordan

Message par Profondo Rosso »

Byzantium (2013)

Image

Dans une petite ville côtière, deux jeunes femmes aussi séduisantes que mystérieuses débarquent de nulle part. Clara fait la connaissance de Noel, un solitaire, qui les recueille dans sa pension de famille déserte, le Byzantium. Eleanor, étudiante, rencontre Frank, en qui elle voit une âme sœur. Bientôt, elle lui révèle leur sombre secret… Eleanor et Clara sont nées voilà plus de deux siècles et survivent en se nourrissant de sang humain. Trop de gens vont finir par l’apprendre pour que leur passage dans la ville n’ait aucune conséquence sanglante…

18 ans après son classique Entretien avec un vampire (1994) Neil Jordan revisite le mythe vampirique avec ce Byzantium offrant une fascinante refonte du mythe vampirique. Si c'est bien évidemment à sa fameuse adaptation d'Anne Rice que l'on se réfère par des liens évident (mythe du vampire, destinée courant à travers les siècles, opposition entre figure effacée et torturée avec une plus séduisante et charismatique avec Clara/Lestat face à Louis/Eleanor) Neil Jordan livre en fait une œuvre somme empruntant des éléments à toute sa filmographie. Récits enchevêtrés où le réel se dispute au conte (La Compagnie des Loups), narration en flashback où le point de vue du narrateur bascule et redéfinissant la perspective du récit par le spectateur (La Fin d'une Liaison (1999)) et cadre balnéaire où la féérie se dispute au réalisme dans un rythme flottant (le merveilleux Ondine (2009)).

On suivra donc ici le destin du mystérieux duo que forme l'évanescente et rêveuse Eleanor (Saoirse Ronan) adolescente de seize ans accompagnée de la pulpeuse et volcanique Clara (Gemma Aterton), plus âgée. Sous leurs allures juvéniles, ces deux-là sont en fait des vampires à l'existence déjà longue de plus de deux cent ans. Dans une narration complexe, Neil Jordan laisse découvrir quel lien unit les deux héroïnes, ce qui les différencie dans leur façon d'assouvir leur soif (Eleanor soulageant des vieillards en fin de vie réclamant la fin, Clara saignant impitoyablement tous les tyrans masculins croisant sa route) et de survivre au quotidien. Eleanor déambule sans peine et traînant sa mélancolie tandis que Clara prend les choses en main pour deux en n'hésitant pas à jouer de ses charmes et se prostituer pour gagner sa vie. La narration en flashback fera progressivement comprendre l'origine du vampirisme de chacune, expliquant ainsi leur caractère mais aussi la nature des mystérieux ennemis qui les traquent sans cesse. En revenant sans sur les lieux où elles devinrent vampire des siècles plus tôt dans une station balnéaire désolée, tous les drames et rancœurs contenues vont s'exacerber pour faire basculer leur situation établie depuis si longtemps. Eleanor en tombant amoureuse d'un jeune homme (Caleb Landry Jones) aura des élans de confidence pour enfin révéler la triste existence qu'elle mène depuis 200 ans. Des aveux qui ne seront pas sans conséquences notamment par la relation qu'elle entretient avec Clara, leur jeunesse commune nous guidant faussement vers une relation fraternelle...

En adaptant la pièce de Moira Buffini, Neil Jordan propose une véritable refonte de la figure du vampire. Prolongeant les élans celtiques et païens de Ondine (dans un fantastique plus ouvertement affirmé), le réalisateur fait du vampirisme un don et une malédiction qui ne se transmet plus de façon organique mais en convoquant des forces ancestrales et occultes ne pouvant être appelées que dans un lieu secret et sauvage avec cette île aux rocheuses battues par les vague dissimulant des cavernes mystérieuses. Tout le folklore associé au vampire est en grande partie balayé avec des créatures évoluant au grand jour et dépourvu de canines aiguisées (avec un extrait de film de la Hammer moquant justement ce fatras de symboles), la dimension aristocratique demeurant cependant puisque le statut est dédié à une élite masculine se transmettant le "don". Nos héroïnes font donc ainsi acte de féminisme en endossant cette nature, du moins Clara ayant volé le secret du vampirisme pour se venger de la tyrannie des hommes tandis qu’Eleanor subit plutôt les évènements avec ce dramatique flashback où elle est mordue. Autre apport majeur, le vampirisme fige non seulement le physique mais aussi le caractère des suceurs de sang s'éloignant par exemple du troublant personnage de Kirsten Dunst dans Entretien avec un vampire où dans un corps de fillettes permanent elle était déchirées par des pulsions de femmes. Tout est un perpétuel recommencement ici pour Gemma demeurant la fille perdue qu'elle fut dans sa vie humaine et pour qui se prostituer est une manière normale de subsister. Eleanor conserve quant à elle l'immaturité et la candeur de ses seize ans, l'honnêteté de son éducation religieuse en orphelinat ne lui faisant garder aucun secret et ne pas accepter le mensonge quel que soit les risques. Jordan amène cela avec une telle finesse que le spectateur inattentif prendra certaines réactions pour des facilités de scénario alors que tout cela obéit à une parfaite logique.

Entre sobriété et lyrisme, romantisme feutré et érotisme outré, Neil Jordan exprime parfaite la dualité de ses héroïnes avec l'effacée et fragile Eleanor au physique longiligne et adolescent alors qu'une volcanique Gemma Aterton aux formes généreuses incarne un esprit imposant et protecteur, symboliquement (si ce n'est plus) maternel. Le vampirisme est une prison pour la plus frêle devenue ainsi malgré elle alors que c'est une libération pour Clara qui y a vu une manière de s'émanciper. Les flashbacks où elles découvrent leurs nature s'opposent ainsi par le filmage de Jordan sur des séquences pourtant identiques, saccadées et inquiétantes pour Eleanor alors que la fameuse falaise se révèle dans toute son ampleur avec ses cascades de sang s'écoulant sur une Clara radieuse. Cet entre-deux donne une esthétique fascinante à ce Byzantium assez terre à terre dans ses péripéties finalement mais dont le caractère emporté des personnages donne un élan romanesque et dramatique captivant. Le présent ordinaire contredit constamment les flashbacks flamboyant, la romance sobre entre Eleanor et Frank bien éloignés des débordements sanglants de Clara. Une dichotomie permanente qui se fait concrète dans une magnifique conclusion qui fait du film une poignante histoire d'émancipation qui aura couru sur plusieurs siècles au vu des figures dépeintes. Gemma Aterton trouve peut-être là son meilleur rôle et Saoirse confirme une fois de plus son aura évanescente. 5/6
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25396
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Neil Jordan

Message par AtCloseRange »

Revu la Fin d'une Liaison et je me demande si ça n'est pas le chef d'œuvre de Jordan (ce que je ne pensais pas tout à fait au moment de sa sortie). Je m'étonne toujours d'être aussi fasciné par les histoires qui tournent autour du mystique alors que je suis aussi détaché de toutes les choses religieuses (euphémisme...). Cette histoire magnifique est sublimée par les 3 interprètes et la musique inspirée de Michael Nyman (à rapprocher de sa BO de Gattaca). La scène du bombardement (filmée des 2 points de vue) est un grand moment de mise en scène.
Une des rares grandes réussites du mélo de ces 15-20 dernières années.
Gounou
au poil !
Messages : 9768
Inscription : 20 juil. 05, 17:34
Localisation : Lynchland

Re: Neil Jordan

Message par Gounou »

AtCloseRange a écrit :Je m'étonne toujours d'être aussi fasciné par les histoires qui tournent autour du mystique alors que je suis aussi détaché de toutes les choses religieuses (euphémisme...)
Heureusement que l'on peut encore dissocier le spirituel et le religieux !

Sinon, tu l'as en DVD ce film ? :mrgreen:
Image
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25396
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Neil Jordan

Message par AtCloseRange »

Gounou a écrit :
AtCloseRange a écrit :Je m'étonne toujours d'être aussi fasciné par les histoires qui tournent autour du mystique alors que je suis aussi détaché de toutes les choses religieuses (euphémisme...)
Heureusement que l'on peut encore dissocier le spirituel et le religieux !

Sinon, tu l'as en DVD ce film ? :mrgreen:
J'ai le Zone 1!!
Federico
Producteur
Messages : 9462
Inscription : 9 mai 09, 12:14
Localisation : Comme Mary Henry : au fond du lac

Re: Neil Jordan

Message par Federico »

AtCloseRange a écrit :Revu la Fin d'une Liaison et je me demande si ça n'est pas le chef d'œuvre de Jordan (ce que je ne pensais pas tout à fait au moment de sa sortie). Je m'étonne toujours d'être aussi fasciné par les histoires qui tournent autour du mystique alors que je suis aussi détaché de toutes les choses religieuses (euphémisme...). Cette histoire magnifique est sublimée par les 3 interprètes et la musique inspirée de Michael Nyman (à rapprocher de sa BO de Gattaca). La scène du bombardement (filmée des 2 points de vue) est un grand moment de mise en scène.
Une des rares grandes réussites du mélo de ces 15-20 dernières années.
200% d'accord en tout. Ce film m'avait pris à la gorge. L'une des plus belles adaptations de Graham Greene, fabuleux écrivain dont il faut bien reconnaitre que la transposition des oeuvres à l'écran déçoit rarement. Et décidément, il y a toujours la merveilleuse Julianne Moore dans les chefs-d'oeuvre du mélo contemporain (comme Loin du paradis et Boogie nights).
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Neil Jordan

Message par Flol »

Gounou a écrit :Sinon, tu l'as en DVD ce film ? :mrgreen:
OUI.
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re:

Message par Flol »

Profondo Rosso a écrit :La Fin d'une liaison de Neil Jordan

Image


Un mélo flamboyant et assez inclassable mélange de classicisme assumé par sa fabuleuse mise en image, mais qui par sa contruction, les thèmes et les questions qu'il pose parvient à tutoyer les sommets du genre comme le "Brève rencontre" de David Lean auquel on pense souvent.

Adapté d'un livre semi autobiographique de Graham Green, le film surprend par le style de sa narration. La première partie se déroule sous le point de vue de l'amant éconduit interprété par Ralph Fiennes. Dans un brillant montage alterné on découvre tour à tour la rencontre et la passion dévorante passée des deux amants puis leur pathétique retrouvaille quelques années après la rupture le tout accompagnés d'une voix off pleine d'aigreur et de haine de Ralph Fiennes. Le passé et le présent se répondent à merveille pour traduire le fossé émotionel entre les deux époques et créant la confusion chez le spectateur : les mêmes escaliers menant à la chambre qu'on remonte torride avec l'amante ou de manière pathétique avec le mari dans l'espoir de la revoir, une sortie dans le même restaurant des amoureux transi puis un tête à tête chargé de rancoeur et de non dit.

Une surprenante révélation à mi film renverse la situation en adoptant le point de vue du personnage de Julianne Moore qui si distant jusque là en devient bouleversant. Une relecture des scènes de la première partie oriente le film vers le drame poignant teinté de fantastique avec un questionnement sur la foi face au sacrifice que doit faire le personnage de Julianne Moore. Jordan parvient à traduire ce tourments de sentiments par sa mise en scène inspirée mélange d'emphase et de sobriété : des scènes de sexe d'une grande intensité (et qui font la différence avec les classiques qui ne pouvaient se le permettre) où les amants teste leurs amour en poursuivant l'acte alors que les bombes pleuvent sur la ville, une mort (et oui ça finit mal spoiler) déchirante tout en pudeur et en retenue. La photo de Roger Pratt est un véritable rêve éveillé avec ses couleurs saturés rendant Londres tour à tour fantomatique et sombre dans les moments dramatiques (les scènes de pluie bleutées sont hallucinantes) ou éclatant lorqu'on nage dans le bonheur. Le tout rappelant souvent l'autre somptueux mélo à venir, "Loin du Paradis" de Todd Haynes toujours avec Julianne Moore. Score grandiose et inspiré de Michael Nyman également dont le ton lyrique accompagne parfaitement les images.

Interprétation magnique du acteurs principaux qui dépasse le clichés du triangle femme, amant et mari. Loin des clichés du héros romanesque, Ralph Fiennes interprète un amant jaloux rongé par le doute en colère contre un Dieu auxquel il ne croit pas et qui au final ne se remet pas en question. Stephen Rea habitué de Jordan est fabuleux en mari résigné à la personnalité complexe qui une nouvelle fois dépasse le cliché attendu. Quand à Julianne Moore c'est sans doute là son plus beau rôle (avec "Loin Du paradis"), Jordan lui conférant un aura de quasi sainte et mettant en valeur sa beauté comme personne auparavant. Malgré 4 nominations aux Oscars (meilleur film, musique, actrice et photo) un film un peu oublié et passé inaperçu (et bien assassiné par la critique à sa sortie en France) dommage. 5,5/6 ça sent le film du mois tout ça
Je viens de le voir, et je n'ai rien de plus à rajouter à la critique de Profondo.
Un magnifique mélo, porté par 2 superbes comédiens et une partition de Michael Nyman absolument splendide (certains pourraient la trouver un peu trop envahissante, mais lorsque c'est aussi beau, il n'y en a jamais trop).
Vraiment un très très beau film, qui confirme une fois de plus mon attachement à l'oeuvre de Neil Jordan.
Avatar de l’utilisateur
AtCloseRange
Mémé Lenchon
Messages : 25396
Inscription : 21 nov. 05, 00:41

Re: Neil Jordan

Message par AtCloseRange »

Bon, maintenant, faut réévaluer A Vif...
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Neil Jordan

Message par Flol »

Pour rappel, je fais partie de ceux qui l'ont aimé, celui-là.
Gounou
au poil !
Messages : 9768
Inscription : 20 juil. 05, 17:34
Localisation : Lynchland

Re: Neil Jordan

Message par Gounou »

AtCloseRange a écrit :Bon, maintenant, faut réévaluer A Vif...
Comme si on l'avait oublié... Au secours ! :mrgreen:
Image
Avatar de l’utilisateur
G.T.O
Egal à lui-même
Messages : 4827
Inscription : 1 févr. 07, 13:11

Re: Neil Jordan

Message par G.T.O »

Ratatouille a écrit : Et puis impossible de ne pas parler de Goldenthal et son score de malade mental (ça rime). Ce type était fou. Bordel, REVIENS AU CINÉMA ! :o
Gros fan de Goldenthal depuis Alien 3...Ce type manque, en effet, au cinéma...
Avatar de l’utilisateur
Flol
smells like pee spirit
Messages : 54619
Inscription : 14 avr. 03, 11:21
Contact :

Re: Neil Jordan

Message par Flol »

Je crois qu'il n'a plus aucun désir de bosser pour le ciné (il a juste fait une petite exception pour son pote Mann sur Public Enemies et pour bosser avec sa femme sur The Tempest), et préfère se concentrer sur des oeuvres de concert (des opéras, notamment). Tant pis pour le cinéma.
Mais bon, heureusement que Zimmer est toujours là...

:|
Répondre