L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)

[harry]

Y’a encore des aspects « hard boiled » dans le 2 (les exécutions des coéquipiers du duo, la mort de Rika, la vengeance de Riggs, le gunfight sur le cargo...) mais y’a aussi y’a aussi le début de l’overdose comique via le personnage de Léo qui s’amplifiera encore plus dans le 3. (Je parle même pas du 4...)
Dommage pour le 3 car a un moment le script qui a servi pour Die Hard3 devait à l’origine être pour un Lethal Weapon d’après les rumeurs.

[Dunn]

Surtout à partir du trois, Shane Black n'est plus scénariste et ça se sent.

[Benoît Castejac]

Je vais pas te donner tort Harry,je viens de revoir le second opus à l'instant.Je ne me rappelais plus de quelques scènes bien senties,le pistolet a clou,la planche de surf,la piscine piégée et comme tu l'as dit le final assez explosif. Le rythme un peu inégal m'a un peu plombé le plaisir ,reste le superbe score des duettistes Kamen/Clapton.

[harry]

Le gunfight dans le cargo j’aime beaucoup le passage ou Riggs vide son chargeur sur un des bad guys tout en énumérant les noms des coéquipiers tues.

[Benoît Castejac]

Je pense que je vais enchaîner sur le 3 ce soir avec sa mémorable scène d'ouverture.

[la_vie_en_blueray]

Je vais pas te donner tort Harry,je viens de revoir le second opus à l'instant.Je ne me rappelais plus de quelques scènes bien senties,le pistolet a clou,la planche de surf,la piscine piégée et comme tu l'as dit le final assez explosif. Le rythme un peu inégal m'a un peu plombé le plaisir ,reste le superbe score des duettistes Kamen/Clapton.

Et Patsy Kensit

[Benoît Castejac]

Patsy Kensit ou mes premières érections pré adolescentes.

[Rockatansky]

Le 2 est le meilleur, après c'est des comédies bas du front

[cinéfile]

Patsy Kensit ou mes premières érections pré adolescentes.

Et Patsy Kensit

Rika van den Haas dans le film (que Riggs fait rimer avec "haagen dazs" il me semble ). Les méchants sud-af sont d'ailleurs joués par des britanniques (tiens, Joss Auckland va sur ses 93 printemps !). Même si la franchise se caractérise par des méchants ultra méchants et redoutables (des vraies machines à tuer : Gary Busey dans le 1, Jet Li dans le 4...), ceux du second volet sont de loin les plus impressionnants. C'est l'épisode à mon sens le plus fou/mémorable, par sa surenchère de violence rageuse, de morts, de séquences dantesques (la destruction de la maison à flanc de colline) et de punch-lines. Gamin, il me mettait presque mal à l'aise par sa fin abrupte, sans espoir. Le 1 était sombre mais finissait sur une note plus légère. D'une certaine manière le 3 ne pouvait pas aller plus loin, et à l'orée des années 90 rentrait très sagement dans le rang.

[Benoît Castejac]

Tu vois moi c'est le premier que je trouve borderline ,Riggs tout d'abord et puis l'ambiance plombante dans sa globalité.A presque aucun moment tu as une note légère a part la fin.Ca commence par un saut de l'ange ensuite tu enchaînes sur une tentative de suicide devant Bugs Bunny,une partie de torture,et une bagarre old school pour finir.Dans le second ily a plein de moment de déconne que je n'arrive pas à trouver dans l'original.

[la_vie_en_blueray]

Oui, mais le 1 était un ovni, alors qu'après on rentre dans la machine à suite d'Hollywood (on creuse le pathos, la famille, et on va dans le toujours plus en cherchant à couvrir encore plus de segments de marché)

Le 2 est bien, parce que ce détournement de la trame originel n'est pas encore excessif et fait du bien.

[cinéfile]

@Benoit Castejac
Oui, je reste probablement plus marqué par les vingts dernières minutes du 2. J'ai toujours trouvé que c'était ultra hard de faire revivre à Riggs la mort de sa femme de cette manière, après un travail de deuil qui avait occupé déjà tout le premier épisode. C'était vraiment osé. Même si le 1 est peut être plus uniformément sombre sur la durée.

[shubby]

Je pense que je vais enchaîner sur le 3 ce soir avec sa mémorable scène d'ouverture.

Avec sa punchline "C'est Beyrouth" sortie par Murtaugh, remise récemment au goût du jour ^^
Du moins en vf. Je continue à les voir ainsi, rapport à l'adolescence tout ça. Faudrait que je vérifie ce qu'il dit en vo, tiens.
J'aime bcp le 3. L'action se fait un peu moins présente, mais la comédie policière y tourne à plein régime et ça reste du travail trèèès bien fait.
Le 2 arrive en même temps que Die Hard : on est à la fois au summum d'un certain blockuster US en même temps qu'on approche de sa fin avec l'arrivée du ciné HK.
Ce qui est marrant, c'est que le 2 est aussi séminal que le 1. C'est le modèle de Permis de tuer, par exemple. Sorti la même année pourtant, donc des idées ont fuité j'imagine.

[Benoît Castejac]

C'est vrai que la saga a un côté Madeleine de Proust pour moi aussi.Je n'ai pas encore embraye sur le trois, aujourd'hui je pense.Le 3 c'est ce putain de générique sur la voix de Sting et la guitare de Clapton qui m'empêche de ne pas l'aimer ainsi que la destruction de l'immeuble au tout début.Pour les Hk j'ai une pensée tout émue a Hadida sans qui je n'aurai jamais découvert les gunfights de John Woo comme beaucoup je pense.

[cinéfile]

Après nos quelques messages de l’autre jour, je me suis revu le deuxième et le troisième coup sur coup. Ma dernière vision du film inaugural n’était pas si lointaine. Cela me permet d’affiner un peu mon discours.

En tant que suite, L’Arme fatale 2 a l’avantage de pouvoir démarrer d’emblée par un gros morceau de bravoure (une poursuite nocturne fort bien orchestrée), tout en réduisant le générique à un simple « panneau » où le titre s’inscrit en lettres d’acier sur un fond noir duquel émerge un « 2 » écrite couleur sang. Super démarrage. A partir de là, le film propose une intrigue relativement sommaire (en fait une double-intrigue dont les deux bouts vont rapidement se rejoindre), et dont on retient surtout des antagonistes « tueurs de flics » franchement hyper menaçants et bien campés - notamment l’angoissant acteur irlandais Derrick O’Connor, décédé en 2018, dans le rôle d’un homme de main œuvrant au sale trafic du consulat sud-africain à Los Angeles – ainsi que de belles scènes épiques de poursuite, marque de fabrique de la saga. Le ton s’avère franchement décontracté dans la première heure, grâce (ou à cause) de l’introduction du personnage très pénible de Léo Getz, que j’avoue avoir apprécié davantage dans le troisième épisode où il est utilisé avec plus de parcimonie. L’accent est aussi mis sur les déboires de Murtaugh et la camaraderie entre les deux flics, des éléments qui annoncent une bifurcation vers la comédie policière et son avènement à partir du film suivant. Il faut donc attendre la seconde heure pour voir l’histoire se mettre en place et les évènements se précipiter vers un dernier tiers où l’esprit joyeux du début est tout à coup bouleversé, pour laisser place à un final à couteaux tirés, ultra rageur (Riggs qui décharge tout son chargeur sur un ennemi), jusqu’au duel final avec le gros méchant qui fait écho au premier film. Très beau dernier plan générique en zoom arrière qui nous laisse découvrir la ville dans la nuit à mesure qu’il isole les deux héros bien amochés. Le film conserve son lot de violence brutale (mise à morts, armes non conventionnelles) bien que les germes des films à venir se met déjà gentiment en place.

L’Arme Fatale 3 ressemble furieusement à une réunion de vieux copains et se contente assez paresseusement de reprendre les gimmicks des films précédents, en calibrant le tout pour un public familial. Chaque personnage récurrent à droit à sa petite scène règlementaire et un nouveau personnage débarque (Renée Russo) pour essayer de maintenir un minimum d’intérêt à l’ensemble. C’est un peu peine perdue me concernant. Même la uber-scène de poursuite avec Riggs à moto n’est pas très passionnante malgré son côté paroxystique/cartoonesque (le quatrième épisode possède une scène similaire dans laquelle une voiture traverse un building). C’est la première fois que je le voyais en version originale et on peut remarquer un recours récurrent aux jeux de mots moisis pour amuser la galerie (« uranus » / « your anus », « getz » / « gets »…). Ça fait légèrement cache-misère. En revanche, la bande-son si caractéristique issue de la collaboration entre M. Kamen, Clapton et le saxophoniste smooth-jazz David Sanborn continue d’accompagner joliment la saga. Un ingrédient de la recette « L’Arme Fatale » dont je ne me lasse pas.

Avec sa punchline "C'est Beyrouth" sortie par Murtaugh, remise récemment au goût du jour ^^
Du moins en vf.

Yep, en VO elle y est aussi. Il a une référence à Trump dans le 2 aussi.