L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
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Revu le 1er, polar sympathique, avec quelques élans de comédie assez réjouissants (ce n'est pas encore l'inverse, que l'on retrouvera plus tard). La relation entre les deux héros est ce qui m'a le plus intéressé, car les 20 dernières minutes, très viriles, avec fusillades à la mitraillette et combat à mains nues, me parlent beaucoup moins.
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Re: 1-2-3-4... L'Arme fatale (1987-1998)
Lethal Weapon (Richard Donner, 1987) :
http://alligatographe.blogspot.com/2010 ... eapon.html
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Oouch attention, film type des années 80! La coupe de cheveux duranduranoïde à l'excès de Mel Gibson l'atteste. La musique d'Eric Clapton le synthétise également.
Ce que j'avais oublié, c'est la violence du film. Je n'aurais pas dû.... y a-t-il un film où Mel Gibson n'est pas torturé? Son masochisme récurrent trouve ici matière à le satisfaire pleinement.
Pour le spectateur, le plaisir provient évidemment bien plus de la complicité du couple Gibson / Glover. Certes, Richard Donner n'invente pas là le buddy-movie mais il faut reconnaître qu'il en signe là une des œuvres les plus représentatives du genre. Un carré gagnant dont ce premier opus préfigure progressivement l'étrange relation qui se noue entre les deux hommes. Jamais on ne ressent une quelconque ambiguïté, qu'elle soit sexuelle ou autre. C'est justement la très franche sincérité, la grande simplicité de leur rapport qui fait la puissance, le lien entre eux et donne un spectacle réjouissant, souriant et impliquant sur le plan émotionnel le spectateur. Les personnages sont en effet très attachants.
J'ai eu un peu de mal avec Mel Gibson qui dans cet épisode pousse le bouchon bien loin, niveau grimaces. Il tient assez maladroitement son rôle de dépressif auto-destructeur sur la première partie du film. Dès lors que son personnage se calme un peu, il devient beaucoup plus acceptable. Les singeries auxquelles il se livre au départ sont considérablement lassantes.
Par contre, Danny Glover est en tout point excellent. La richesse de jeu, de nuances de ce mec ne laisse pas de m'impressionner, que ce soit dans la colère, l'exaspération, la trouille ou l'étonnement. J'ai vraiment adoré sa prestation. Il apporte beaucoup. Un tronc d'arbre.
Dans le rôle du méchant, on notera la présence d'un habitué du genre Gary Busey, une trogne pas possible, prête à recevoir mandales et coups de boule à gogo mais également tête de malade mental hors catégorie. Dans son registre, il est parfait, froid comme un serpent, un blond-aryen, laid à souhait.
Un film d'action fonctionne bien également quand le scénario prévoit de fins rebondissements, du rythme, des poursuites, du suspense et donc nécessite une réalisation sûre, musclée, dynamique, certaine de ses choix pour faire mouche et garder scotchés le spectateur sur son siège. Mission accomplie. Richard Donner, grand faiseur, besogneux artisan, sait manier sa caméra et son public. Il sait faire ça comme Richard Fleischer, John Sturges savaient le faire jadis, ou Robert Zemeckis chez ses contemporains, avec une redoutable efficacité.
J'ai l'admiration facile pour des types comme ça, d'autant plus que ne créant pas un cinéma, un monde particulier, facilement identifiable, on les débine aisément. C'est encore plus vrai s'ils ont le malheur de tourner des blockbusters destinés essentiellement à ramener de l'oseille. Le succès est souvent, pas toujours mais souvent, pour les cons.
Je débute la revoyure de la série de L'arme fatale mais j'ai revu récemment "Les Goonies". Or, mon impression de grande maitrise et surtout de très belle vitalité qui se dégage de ses films ne cesse de croître. Si bien que je me demande si sa filmographie ne cache pas un réel artiste, à part entière, digne de ce nom.
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Oouch attention, film type des années 80! La coupe de cheveux duranduranoïde à l'excès de Mel Gibson l'atteste. La musique d'Eric Clapton le synthétise également.
Ce que j'avais oublié, c'est la violence du film. Je n'aurais pas dû.... y a-t-il un film où Mel Gibson n'est pas torturé? Son masochisme récurrent trouve ici matière à le satisfaire pleinement.
Pour le spectateur, le plaisir provient évidemment bien plus de la complicité du couple Gibson / Glover. Certes, Richard Donner n'invente pas là le buddy-movie mais il faut reconnaître qu'il en signe là une des œuvres les plus représentatives du genre. Un carré gagnant dont ce premier opus préfigure progressivement l'étrange relation qui se noue entre les deux hommes. Jamais on ne ressent une quelconque ambiguïté, qu'elle soit sexuelle ou autre. C'est justement la très franche sincérité, la grande simplicité de leur rapport qui fait la puissance, le lien entre eux et donne un spectacle réjouissant, souriant et impliquant sur le plan émotionnel le spectateur. Les personnages sont en effet très attachants.
J'ai eu un peu de mal avec Mel Gibson qui dans cet épisode pousse le bouchon bien loin, niveau grimaces. Il tient assez maladroitement son rôle de dépressif auto-destructeur sur la première partie du film. Dès lors que son personnage se calme un peu, il devient beaucoup plus acceptable. Les singeries auxquelles il se livre au départ sont considérablement lassantes.
Par contre, Danny Glover est en tout point excellent. La richesse de jeu, de nuances de ce mec ne laisse pas de m'impressionner, que ce soit dans la colère, l'exaspération, la trouille ou l'étonnement. J'ai vraiment adoré sa prestation. Il apporte beaucoup. Un tronc d'arbre.
Dans le rôle du méchant, on notera la présence d'un habitué du genre Gary Busey, une trogne pas possible, prête à recevoir mandales et coups de boule à gogo mais également tête de malade mental hors catégorie. Dans son registre, il est parfait, froid comme un serpent, un blond-aryen, laid à souhait.
Un film d'action fonctionne bien également quand le scénario prévoit de fins rebondissements, du rythme, des poursuites, du suspense et donc nécessite une réalisation sûre, musclée, dynamique, certaine de ses choix pour faire mouche et garder scotchés le spectateur sur son siège. Mission accomplie. Richard Donner, grand faiseur, besogneux artisan, sait manier sa caméra et son public. Il sait faire ça comme Richard Fleischer, John Sturges savaient le faire jadis, ou Robert Zemeckis chez ses contemporains, avec une redoutable efficacité.
J'ai l'admiration facile pour des types comme ça, d'autant plus que ne créant pas un cinéma, un monde particulier, facilement identifiable, on les débine aisément. C'est encore plus vrai s'ils ont le malheur de tourner des blockbusters destinés essentiellement à ramener de l'oseille. Le succès est souvent, pas toujours mais souvent, pour les cons.
Je débute la revoyure de la série de L'arme fatale mais j'ai revu récemment "Les Goonies". Or, mon impression de grande maitrise et surtout de très belle vitalité qui se dégage de ses films ne cesse de croître. Si bien que je me demande si sa filmographie ne cache pas un réel artiste, à part entière, digne de ce nom.
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Re: 1-2-3-4... L'Arme fatale (1987-1998)
Comme tu y vas...Alligator a écrit :Je débute la revoyure de la série de L'arme fatale mais j'ai revu récemment "Les Goonies". Or, mon impression de grande maitrise et surtout de très belle vitalité qui se dégage de ses films ne cesse de croître. Si bien que je me demande si sa filmographie ne cache pas un réel artiste, à part entière, digne de ce nom.
La Malédiction, Superman et basta en ce qui me concerne. Le reste est au mieux moyen.
Quant à la suite de la série des Arme Fatale, je ne suis pas loin de la trouver pathétique après un premier film correct.
Je me demande même si ce n'est pas un des pires faiseurs de ses 30 dernières années.
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
Comme tu y vas...Je me demande même si ce n'est pas un des pires faiseurs de ses 30 dernières années.
Je ne suis pas spécialement fan de Richard Donner (L'arme fatale par exemple j'accroche pas spécialement au délire), mais quand même il a apporté pas mal de très bon divertissements voir de films cultes pour beaucoup.
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
C'est vrai que vu ses premiers films, on peut considérer ça comme excessif mais si je me base sur sa filmographie après Superman, je n'y vois quasiment pas un film correct.Jericho a écrit :Comme tu y vas...Je me demande même si ce n'est pas un des pires faiseurs de ses 30 dernières années.
Je ne suis pas spécialement fan de Richard Donner (L'arme fatale par exemple j'accroche pas spécialement au délire), mais quand même il a apporté pas mal de très bon divertissements voir de films cultes pour beaucoup.
J'ai toujours détesté Les Goonies, Ladyhawke me plaisait ado mais a super mal vieilli et je ne parle pas de ce qu'il a fait depuis les années 90 (Maverick, Conspiracy Theory, les suites de l'Arme Fatale, Timeline...).
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
Boh c'est très recommandable Les Goonies, c'est dans la veine des meilleures productions Amblin.
En revanche, c'est sûr que Ladyhawke ça a pris un méchant coup de vieux...
Sur ses 20 dernières années, je trouve qu'il a fait au mieux des films corrects (hormis 16 blocs qui est bien sympatoche) et que c'est là le principal problème.
Un simple faiseur ok, mais l'un des pires quand même pas... Il y en a pleins qui sont moins compétents que lui dont on a oublié le nom.
En revanche, c'est sûr que Ladyhawke ça a pris un méchant coup de vieux...
Sur ses 20 dernières années, je trouve qu'il a fait au mieux des films corrects (hormis 16 blocs qui est bien sympatoche) et que c'est là le principal problème.
Un simple faiseur ok, mais l'un des pires quand même pas... Il y en a pleins qui sont moins compétents que lui dont on a oublié le nom.
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
En fait, je voulais parler de ceux de sa génération. C'est vrai qu'il a de la marge par rapport à Simon WestJericho a écrit :Boh c'est très recommandable Les Goonies, c'est dans la veine des meilleures productions Amblin.
En revanche, c'est sûr que Ladyhawke ça a pris un méchant coup de vieux...
Sur ses 20 dernières années, je trouve qu'il a fait au mieux des films corrects (hormis 16 blocs qui est bien sympatoche) et que c'est là le principal problème.
Un simple faiseur ok, mais l'un des pires quand même pas... Il y en a pleins qui sont moins compétents que lui dont on a oublié le nom.
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
J'aime les filmsAtCloseRange a écrit :C'est vrai que vu ses premiers films, on peut considérer ça comme excessif mais si je me base sur sa filmographie après Superman, je n'y vois quasiment pas un film correct.Jericho a écrit : Comme tu y vas...
Je ne suis pas spécialement fan de Richard Donner (L'arme fatale par exemple j'accroche pas spécialement au délire), mais quand même il a apporté pas mal de très bon divertissements voir de films cultes pour beaucoup.
J'ai toujours détesté Les Goonies, Ladyhawke me plaisait ado mais a super mal vieilli et je ne parle pas de ce qu'il a fait depuis les années 90 (Maverick, Conspiracy Theory, les suites de l'Arme Fatale, Timeline...).
sauf timeline. Pourquoi tu parle de faiseur ? C'est une insulte ?(Maverick, Conspiracy Theory, les suites de l'Arme Fatale, Timeline...)
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Re: 1-2-3-4... L'Arme fatale (1987-1998)
Pour cela il faut surtout reconnaître l'immense talent du scénariste Shane Black, a qui l'on doit aussi les excellents scripts de The Last Boyscout, Last Action Hero ou The Long Kiss Goodnight.Alligator a écrit :Certes, Richard Donner n'invente pas là le buddy-movie mais il faut reconnaître qu'il en signe là une des œuvres les plus représentatives du genre.
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
A l'exception du 4e opus, j'aimais bien les Arme Fatale quand j'étais ado. Je trouvais alors ça "fun". La violence décomplexée, le petit air de guitare d'Eric Clapton qui accompagne la décontraction du spectacle, le Mel Gibson Show tout en grimaces, les répliques entre Riggs et Murtaugh, l'action débridée et complètement outrée, ouais, j'arrivais à trouver ça plaisant. Aujourd'hui, je suis vacciné contre cette saga qui m'est progressivement devenue insupportable. Je sauve tout juste le premier épisode, et encore, sa première heure, car le reste s'inscrit déjà dans la droite lignée de ce que va devenir la série pour le pire. Je ne supporte plus cette bouffonnerie forcée et hystérique, cette violence cartoonesque systématique (qui me met maintenant vraiment mal à l'aise, à l'instar de l'utilisation triviale de la violence chez un Tarantino), ces acteurs en totale roue libre se livrant à un concours de jérémiades pas drôles, cette inconsistance récurrente des scénarios, la surenchère dialoguée éreintante. Joe Pesci n'a pas tué la franchise : elle était déjà fortement vermoulue dès le premier Arme Fatale. Lequel Arme Fatale était d'ailleurs déjà une version aseptisée, "hollywoodien-isée", du To Live and Die in L.A. de Friedkin, avec son flic complètement barge et suicidaire.
Fort heureusement, Shane Black montrera bien plus l'étendue de son talent de dialoguiste dans Last Action Hero de McTiernan.
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
Revu hier le premier film et vraiment bien apprécié, peut-être encore plus qu'à l'époque, j'aime beaucoup le personnage bien barré de Mad Mel et les séquences hystériques où il saute dans le vide (même si la scène rappelle un peu une similaire dans un Dirty Harry) et se fout des baffes (réservé quand même lors du grand moment mélo où il se met le flingue en bouche, là il en fait trop). Le scénario est très plaisant, bien ficelé, sans temps mort (en 2 heures c'est bien) et tout ça est bien nerveux en particulier le final où les deux héros dégustent méchamment. Bonnes séquences d'action au final, avec des fusillades bien brutales et de l'extermination de racailles ultra jouissives, du pur divertissement.
Bref, hâte de revoir le 2 qui pousse le bouchon encore plus loin ...par contre après j'aime plus du tout, trop comédie et pas assez sadique pour moi
Bref, hâte de revoir le 2 qui pousse le bouchon encore plus loin ...par contre après j'aime plus du tout, trop comédie et pas assez sadique pour moi
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
Je dois dire que je souscris parfaitement à cet avis...Demi-Lune a écrit :A l'exception du 4e opus, j'aimais bien les Arme Fatale quand j'étais ado. Je trouvais alors ça "fun". La violence décomplexée, le petit air de guitare d'Eric Clapton qui accompagne la décontraction du spectacle, le Mel Gibson Show tout en grimaces, les répliques entre Riggs et Murtaugh, l'action débridée et complètement outrée, ouais, j'arrivais à trouver ça plaisant. Aujourd'hui, je suis vacciné contre cette saga qui m'est progressivement devenue insupportable. Je sauve tout juste le premier épisode, et encore, sa première heure, car le reste s'inscrit déjà dans la droite lignée de ce que va devenir la série pour le pire. Je ne supporte plus cette bouffonnerie forcée et hystérique, cette violence cartoonesque systématique (qui me met maintenant vraiment mal à l'aise, à l'instar de l'utilisation triviale de la violence chez un Tarantino), ces acteurs en totale roue libre se livrant à un concours de jérémiades pas drôles, cette inconsistance récurrente des scénarios, la surenchère dialoguée éreintante. Joe Pesci n'a pas tué la franchise : elle était déjà fortement vermoulue dès le premier Arme Fatale. Lequel Arme Fatale était d'ailleurs déjà une version aseptisée, "hollywoodien-isée", du To Live and Die in L.A. de Friedkin, avec son flic complètement barge et suicidaire.
Fort heureusement, Shane Black montrera bien plus l'étendue de son talent de dialoguiste dans Last Action Hero de McTiernan.
Si le divertissement peut plaire, je ne puis m'empêcher de voir le manque d'énergie, de souffle, de caractère de cette saga... Pour ma part, je trouve la mise en scène (sur les quatre films) molle, manquant d'inspiration, pépère... Bref, ennuyeuse... Ce sont les deux acteurs principaux qui se débattent pour rendre tout cela un tant soit peu vitaminé, sans eux, le naufrage ne serait pas loin !
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- Euphémiste
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
tiens perso j adore toujours autant cette serie ... je ne saurais dire pkoi exactement mais j adore
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Re: L'Arme fatale 1, 2, 3 & 4 (1987-1998)
J'ai revu le premier hier et je l'aime toujours autant. C'est vraiment le meilleur de la saga et de loin,le plus violent aussi,le moins calibré grand public.Les suites seront a l'image du politiquement correct au cinéma avec un héros principal qui ne picole plus,ne fume plus et les pulsions suicidaire en moins,c'est pourtant ce qui faisait toute la force du premier.Bonne année.