c'est déjà assez kitsch comme çaAchaB a écrit :Oserais-je lancer une proposition sacrilege?.... allez, je me lance!
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Voix off : j'aimerai vos avis
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...j'suis pas aussi categorique....Alex Blackwell a écrit :c'est déjà assez kitsch comme çaAchaB a écrit :Oserais-je lancer une proposition sacrilege?.... allez, je me lance!
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Quand un film est l'adatation d'un bouquin que je chéris, et que le réalisateur dégaine une voix-off pour faire entendre la beauté du texte, je suis assez friand du procédé. Si c'est bien fait.... Quand c'est John Huston qui s'y colle, que cette voix-off clôt non seulement son plus beau film mais sa carrière entière, c'est magnifique. Sur fond de neige irlandaise, c'est tout autant James Joyce, Donal McCann ou John Huston qui déclament la mort du monde.
One by one, we're all becoming shades. Better to pass boldly into that other world, in the full glory of some passion, than fade and wither dismally with age (...) Snow is falling. Falling in that lonely churchyard where Michael Furey lies buried. Falling faintly through the universe and faintly falling, like the descent of their last end, upon all the living, and the dead.
The Dead
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Pareil que Margo.
Dans les adaptations cinématographiques de bouquins, la voix-off ne me gêne guère si elle sert le film et si l'image ne peut retranscrire que partiellement le texte. C'est même parfois très réussi (un exemple récent : Virgin Suicides, de Sofia Copolla)
On dit souvent que le recours à la voix-off masque des faiblesses patentes (scénario faiblard, montage baclé, notamment). C'est vrai parfois, mais pas toujours. Par exemple, chez Scorsese (Les Affranchis, Casino), je trouve ce procédé parfaitement réussi.
Dans les adaptations cinématographiques de bouquins, la voix-off ne me gêne guère si elle sert le film et si l'image ne peut retranscrire que partiellement le texte. C'est même parfois très réussi (un exemple récent : Virgin Suicides, de Sofia Copolla)
On dit souvent que le recours à la voix-off masque des faiblesses patentes (scénario faiblard, montage baclé, notamment). C'est vrai parfois, mais pas toujours. Par exemple, chez Scorsese (Les Affranchis, Casino), je trouve ce procédé parfaitement réussi.
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Comme autre exemple, je citerais l'excellente adaptation de High Fidelity de Frears (même si, pour le coup, je préfère tout de même le bouquin).Memento a écrit :Pareil que Margo.
Dans les adaptations cinématographiques de bouquins, la voix-off ne me gêne guère si elle sert le film et si l'image ne peut retranscrire que partiellement le texte. C'est même parfois très réussi (un exemple récent : Virgin Suicides, de Sofia Copolla)
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Je ne sais pas si ça a été évoqué (je ne pense pas), mais le procédé de la voix-off est souvent utilisé dans les films noirs, y compris dans ses plus grandes réussites, comme Boulevard du crépuscule (certains me diront que ce n'est pas à proprement parler un film noir, ce qui est d'ailleurs tout à fait recevable, mais bon, disons qu'il est à la frontière de plusieurs genres, donc celui de film noir).
Ici, cette technique ne me gêne pas non plus, car elle fait souvent écho au roman -noir- d'origine, au polar dont le film puise ses sources. Dès lors, entendre une voix-off retranscrire les tourments du héros, c'est un peu comme lire du Chandler et se mettre dans la peau de Marlowe, déambulant dans une ruelle sombre sous une musique jazzy.
Vous voyez de quoi je parle ou pas ?
PS : par contre, cette technique, reprise dans le récent Sin City, verse à mon sens dans la parodie. Dès lors, tout s'effondre. Etrange non ?
Ici, cette technique ne me gêne pas non plus, car elle fait souvent écho au roman -noir- d'origine, au polar dont le film puise ses sources. Dès lors, entendre une voix-off retranscrire les tourments du héros, c'est un peu comme lire du Chandler et se mettre dans la peau de Marlowe, déambulant dans une ruelle sombre sous une musique jazzy.
Vous voyez de quoi je parle ou pas ?
PS : par contre, cette technique, reprise dans le récent Sin City, verse à mon sens dans la parodie. Dès lors, tout s'effondre. Etrange non ?
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Mais il va me faire chialer, le salopiot!Margo a écrit :Quand un film est l'adatation d'un bouquin que je chéris, et que le réalisateur dégaine une voix-off pour faire entendre la beauté du texte, je suis assez friand du procédé. Si c'est bien fait.... Quand c'est John Huston qui s'y colle, que cette voix-off clôt non seulement son plus beau film mais sa carrière entière, c'est magnifique. Sur fond de neige irlandaise, c'est tout autant James Joyce, Donal McCann ou John Huston qui déclament la mort du monde.
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Entièrement d'accord. Je m'en suis fait la remarque récemment en visionnant Effi Briest, de Fassbinder. Le traitement du film est surprenant : il s'agit presque de compléter le texte par les images, plutôt que l'inverse.Margo a écrit :Quand un film est l'adatation d'un bouquin que je chéris, et que le réalisateur dégaine une voix-off pour faire entendre la beauté du texte, je suis assez friand du procédé. Si c'est bien fait...
Dans ce film, le texte off est très écrit, très beau, c'est un pur régal.
Inversement, il me revient que je n'aime pas du tout l'usage de la voix off en monologue intime dans The Haunting, de Robert Wise (film que j'aime bien par ailleurs)...
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Un des plus beau moments de ce film magnifique, film-testament de John Huston, d'un beauté poignante.Margo a écrit :Quand un film est l'adatation d'un bouquin que je chéris, et que le réalisateur dégaine une voix-off pour faire entendre la beauté du texte, je suis assez friand du procédé. Si c'est bien fait.... Quand c'est John Huston qui s'y colle, que cette voix-off clôt non seulement son plus beau film mais sa carrière entière, c'est magnifique. Sur fond de neige irlandaise, c'est tout autant James Joyce, Donal McCann ou John Huston qui déclament la mort du monde.
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Et puis, je ne sais pas si quelqu'un a cité le début de Chantons sous la pluie, où le récit de Gene Kelly racontant ses débuts ne coïncide pas tout à fait avec les images... Dignity, always dignity....