+ "Providence", où la voix off est la raison d'être du film.Bartlebooth a écrit :- L'Année dernière à Marienbad : "Une fois de plus, je m'avance, une fois de plus, le long de ces couloirs, à travers ces salons..."
Voix off : j'aimerai vos avis
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Et les poèmes déclamés dans "Le Miroir".
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La voix off est un procédé que je trouve fort cinématographique, puisqu'elle permet à une voix d'accompagner une image, créant un rapport entre son et image très particulier. Utilisée en contrepoint ou en commentaire, elle enrichit vraiment l'image, en modifiant le sens et la portée.
Ma voix off préférée est celle de Pierre Bellemarre dans 3 vies et une seule mort, de Raoul Ruiz. Le rapport entre ce qu'on voit et ce qui est dit y est très étudié. Le contrepoint et l'ironie y règnent en maitres, et l'humour d'une telle richesse que la valeur de certains mots n'apparait qu'à la deuxième ou troisième vision.
Sinon, j'aime vraiment l'usage des voix off. Le chant de Pippin dans Le Retour du Roi est aussi un bon usage de la voix off dans les montages parallèles (le son de l'un des lieux de l'action "chevauche" les autres actions montrées).
Ma voix off préférée est celle de Pierre Bellemarre dans 3 vies et une seule mort, de Raoul Ruiz. Le rapport entre ce qu'on voit et ce qui est dit y est très étudié. Le contrepoint et l'ironie y règnent en maitres, et l'humour d'une telle richesse que la valeur de certains mots n'apparait qu'à la deuxième ou troisième vision.
Sinon, j'aime vraiment l'usage des voix off. Le chant de Pippin dans Le Retour du Roi est aussi un bon usage de la voix off dans les montages parallèles (le son de l'un des lieux de l'action "chevauche" les autres actions montrées).
I love movies from the creation of cinema—from single-shot silent films, to serialized films in the teens, Fritz Lang, and a million others through the twenties—basically, I have a love for cinema through all the decades, from all over the world, from the highbrow to the lowbrow. - David Robert Mitchell
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Au cinéma, c'est la qualité de l'artiste qui fait la qualité de l'outil, ou du moins la qualité de son usage. Tu confonds la notion d'outil et la notion d'usage, je crois, Nikita. Une voix off peut être mal utilisée, c'est vrai, mais cela ne fait pas pour autant de la voix off, intrinsèquement, un mauvais outil. Au cinéma, chaque pierre apporté à l'édifice est un outil cinématographique. En ce sens, la voix off est un outil cinématographique comme un autre, et la qualifier de non-cinématographique de manière générale, alors qu'elle est partie intégrante de milliers de films est un non-sens.
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Je crois que la voix off est décriée parce qu'effectivement, elle peut apparaître comme une solution de facilité lorsqu'on a du mal à exprimer quelque chose, à le "montrer" de façon purement visuelle.
" On n'a qu'à rajouter une voix off ", pense le metteur en scène pressé ou le producteur qui doute de l'efficacité du visuel.
Par exemple, Jeunet évocant ses difficultés avec les producteurs de Alien Resurrection, citait justement l'usage d'une voix off. A un moment, lorsque Ripley tente de s'échapper d'une pièce, elle essaie une porte, qui résiste, avant de chercher une autre issue. Les producteurs voulaient ajouter à l'image une voix off de Ripley s'exclamant "Bon sang, c'est fermé !", par crainte que le public ne comprenne pas ce qu'elle faisait. Pour Jeunet, les images étaient sans ambiguité, et il refusait cette voix off pléonastique.
C'est, je crois, cette voix-off de rattrapage, qui est à éviter (comme les deus ex machina dans les mauvais scénarii, et tant d'autres solutions "de facilité", où la technique l'emporte sur le récit). Une voix off 'pensée' lors de l'écriture du scénario ou du tournage du film me semble, en revanche, totalement défendable : elle fait totalement partie du film.
" On n'a qu'à rajouter une voix off ", pense le metteur en scène pressé ou le producteur qui doute de l'efficacité du visuel.
Par exemple, Jeunet évocant ses difficultés avec les producteurs de Alien Resurrection, citait justement l'usage d'une voix off. A un moment, lorsque Ripley tente de s'échapper d'une pièce, elle essaie une porte, qui résiste, avant de chercher une autre issue. Les producteurs voulaient ajouter à l'image une voix off de Ripley s'exclamant "Bon sang, c'est fermé !", par crainte que le public ne comprenne pas ce qu'elle faisait. Pour Jeunet, les images étaient sans ambiguité, et il refusait cette voix off pléonastique.
C'est, je crois, cette voix-off de rattrapage, qui est à éviter (comme les deus ex machina dans les mauvais scénarii, et tant d'autres solutions "de facilité", où la technique l'emporte sur le récit). Une voix off 'pensée' lors de l'écriture du scénario ou du tournage du film me semble, en revanche, totalement défendable : elle fait totalement partie du film.
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Je reprends, à te lire, la voix off est bien utilisée lorsqu'elle fait tendre le film vers la littérature, moi, je trouve que cette tendance est un défaut, that's allStrum a écrit :Au cinéma, c'est la qualité de l'artiste qui fait la qualité de l'outil, ou du moins la qualité de son usage. Tu confonds la notion d'outil et la notion d'usage, je crois, Nikita. Une voix off peut être mal utilisée, c'est vrai, mais cela ne fait pas pour autant de la voix off, intrinsèquement, un mauvais outil. Au cinéma, chaque pierre apporté à l'édifice est un outil cinématographique. En ce sens, la voix off est un outil cinématographique comme un autre, et la qualifier de non-cinématographique de manière générale, alors qu'elle est partie intégrante de milliers de films est un non-sens.
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