Hollywood, guerre froide et 80's

[Major Tom]

J'ai un peu tiqué aussi sur la musique de James Horner, dont j'avais loupé le nom dans le générique mais au style tellement reconnaissable dans les scènes d'action (c'était surtout la période où il calquait la même partition de Commando et 48 heures, je ne m'en souviens plus mais il me semble qu'on entend même des steel drum dans Gorky Park).

Complètement daubesque, la musique de Horner sur Gorky Park. Gros point noir. Apted aurait mieux fait de ne pas mettre de musique du tout, ou de se contenter des morceaux classiques de Tchaïkovski qu'on entend parfois. On reconnaît effectivement le style de Horner de l'époque si bien qu'on croirait, par moment, que le thème mythique de Commando va se mettre en retentir.

Après, appeler ça un "document" heu...

Ce n'était pas au sens du réalisme, mais en tant que témoignage/représentation bien ancré dans une époque.

Oui voilà.

Et allez, faisons-nous plaisir avec Horner (attention, contrairement à l'image, ce n'est pas Commando mais 48 heures)

Et là...

[Demi-Lune]

En fait, le gros plus de Gorky Park, c'est qu'il m'aura permis d'apprendre qu'AtCloseRange ressemble à William Hurt.

Remarque, ça ne m'aide pas tant que ça à "visualiser".

[Flol]

En fait, le gros plus de Gorky Park, c'est qu'il m'aura permis d'apprendre qu'AtCloseRange ressemble à William Hurt.

Ah oui, je confirme.

[AtCloseRange]

En fait, le gros plus de Gorky Park, c'est qu'il m'aura permis d'apprendre qu'AtCloseRange ressemble à William Hurt.

Ah oui, je confirme.

Voilà, c'est mon rituel tous les matins.

Tiens, je viens de trouver un site qui pourrait s'avérer sympathique pour tous les 80s lovers:
http://www.fast-rewind.com/

[AtCloseRange]

Gotcha! (Jeff Kanew - 1985)

Ah les années 80... Il fallait bien que le film d'espionnage ait sa version "teenage", c'est donc fait avec ce film avec un Anthony Edwards pré-Top Gun et une Linda Fiorentino pré-Last Seduction. Il faut bien dire que dans ce film au ryhme aussi trépidant qu'un Derrick, cette dernière est la seule raison de suivre le film jusqu'au bout (ainsi que quelques scènes parisiennes croquignolettes comme les américains savent si bien les faire).
Même ans son (quasi) premier film, l'actrice avait déjà beaucoup de chien et de personnalité et c'est d'ailleurs dommage que sa carrière ait calé après l'échec de Jade (elle a quasiment disparu des écrans après En toute Complicité en 2000).

[AtCloseRange]

Up pour la diffusion ce soir sur Ciné Star du très sympa Opération Crépuscule d'Andrew Davis.

[Commissaire Juve]

UP !

En ce moment, j'explore les JT de 1983 (année particulièrement "chaude" en termes de guerre froide) et... que vois-je ?

le 13 décembre 1983 : présentation du film WarGames (John Badham, 1983) -- qui sortait le lendemain -- et... super "spoiler" de France Roche qui raconte carrément la fin du film ! (images à l'appui)

C'était bien avant les jaquettes de DVD dévoilant la fin des films (que ce soit au recto ou au verso).

[bronski]

Pour en revenir à Firefox avec Eastwood, je trouve les scènes à Moscou et surtout celle dans le métro assez belles.

Et celles dans le cockpit sont très efficaces.

[Federico]

Pour en revenir à Firefox avec Eastwood, je trouve les scènes à Moscou et surtout celle dans le métro assez belles.

Et celles dans le cockpit sont très efficaces.

J'ai un gros faible pour ce petit film d'Eastwood très honnêtement torché et qui a beaucoup de charme. J'adore aussi les scènes en vol (le plan sidérant au-dessus des canons en plein tir du cuirassier et puis grosse banane à la réplique : "Par Saint Nicolas, quelle mécanique !!")

Pas mal d'humour typique Guerre Froide aussi comme lors des séquences sur la banquise statique avec les Américains jouant à la station scientifique... ce qui évidemment ne leurre pas davantage les Soviétiques... que le "chalutier" russe qui trempe ses filets tout près des manoeuvres américaines les officiers de Nimitz, retour vers l'Enfer...

[Demi-Lune]

Gotcha! (Jeff Kanew - 1985)

Ah les années 80... Il fallait bien que le film d'espionnage ait sa version "teenage", c'est donc fait avec ce film avec un Anthony Edwards pré-Top Gun et une Linda Fiorentino pré-Last Seduction. Il faut bien dire que dans ce film au ryhme aussi trépidant qu'un Derrick, cette dernière est la seule raison de suivre le film jusqu'au bout (ainsi que quelques scènes parisiennes croquignolettes comme les américains savent si bien les faire).
Même ans son (quasi) premier film, l'actrice avait déjà beaucoup de chien et de personnalité et c'est d'ailleurs dommage que sa carrière ait calé après l'échec de Jade (elle a quasiment disparu des écrans après En toute Complicité en 2000).

C'est quand même un peu-beaucoup ringard, ce film. Dès l'ouverture, le ton est donné... Le pire, c'est que ça devait déjà être ringard dès sa sortie. Pas de mise en scène, la B.O. de Bill Conti est à chier, et puis le script pseudo espionnage est d'une pauvreté insignifiante : à côté des films géniaux de grosse galère à la même époque, le public n'a pas dû s'y tromper.
Enfin, j'ai toujours un faible pour les films de Guerre froide des années 80 et c'est toujours marrant de voir des acteurs connus à leurs débuts, ici Anthony Edwards avec une grosse tignasse de loser et Linda Fiorentino avec une coupe à la garçonne pré-Demi Moore dans Ghost bien sexy (ouais, j'avais envie de parler cheveux).