Il y a de très bons gags dans Une femme est une femme notamment, tant visuels que dialogués. C'est peut-être son film le plus burlesque, très influencé par la comédie musicale américaine.Alcatel a écrit :Max Schreck a écrit :drôle
Godard et vous
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Revu Pierrot le fou, mon Godard préféré, justement ce week end et je me réjouissais une fois de plus de l'humour du film (beaucoup de gags dans ce film en fait !)Max Schreck a écrit :Il y a de très bons gags dans Une femme est une femme notamment, tant visuels que dialogués. C'est peut-être son film le plus burlesque, très influencé par la comédie musicale américaine.Alcatel a écrit :
J'aime beaucoup tout le début du Mépris (les parties avec Lang), bon souvenir de Alphaville, de 2 ou 3 choses que je sais d'elle, pas accroché à A bout de souffle, Made in USA ... Toujours pas vu Bande à part.
Reste que Pierrot le fou est un immense film.
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Cathwoman a écrit :Je n'ai vu que Pierrot le Fou.
Je n'ai RIEN compris
+ 1, j'ai trouvé ça nul, A BOUT DE SOUFFLE, c'est pas terrible, mais ça se laisse voir tout de même, j'ai essayé de voir LE MEPRIS deux ou trois fois, j'ai coupé au bout de 10 minutes.
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J'adore également certains de ses films, d'auters me laissent froid... mais jamais je n'ai pu dire qu'un de ses films était une bouffonerie. Je n'adhère pas à certains, c'est tout.bronski a écrit :C'est un question de feeling, une poésie à laquelle on adhère ou qu'on rejette en bloc.
Je n'ai pas vu Eloge de l'amour dont vous parliez au début en des termes peu flateurs (Christopher Pollock est derrirèe toute de même, ça m'étonen que ce soit aussi laid), mais les quelques derniers films de Godard récents que j'ai vu sont au moins visuellement splendides.
Hypnotique, fascinant... un énorme choc...Max Schreck a écrit : Enfin, ses Histoire(s) du cinéma sont pour moi une oeuvre monumentale dont j'ai adoré le visionnage. Il a repris ce type d'écriture sur un format court tout aussi magistral (et terrifiant) intitulé De l'origine du XXIe siècle.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)
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A voir si tu en as l'occasion !Jordan White a écrit :Que vaut Les Carabiniers si quelqu'un parmi vous l'a vu ?
Tourné juste avant Le Mépris, Les Carabiniers est une oeuvre satirique très intéressante (et cruelle !) qui, à première vue, paraît un peu bâclée au niveau du montage, mais qui démontre à merveille l'absurdité de la guerre. Ce n'est certes pas le chef-d'oeuvre de Godard, mais il mérite d'être vu. Perso, je lui préfère quand même Week-end.
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Toi, tu rentres à Orléans, allez zou!Boubakar a écrit :comme à la casseroleSwan a écrit :
Un peu comme le service militaire, en fait.
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J'avais créé un topic sur Notre musique, son dernier film...Peu de monde était aller le voir malgré mon forcing publicitaire à la Bob Harris
http://www.dvdclassik.com/forum/viewtop ... rd&start=0
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Je suis trop fan d' Une Femme est une femme et du Petit soldat (découvert grâce à la fac), deux films assez différents mais au combien brillants. Le premier est une véritable bouffée d'air frais pleine de fantaisie et d'humour. Anna Karina y est plus belle (et plus supportable) que jamais. J'adore la scène où elle chante dans la boîte de strip-tease et aussi celle où elle commence à délirer sur les comédies musicales américaines. C'est un film qui respire la jeunesse, la liberté et la joie de vivre et distille par ci par là des références croustillantes.
Quand au Petit soldat je l'ai trouvé trés prenant. Les citations de textes divers m'ont faciné et les scènes de torture m'ont horrifié. Godard reprend en fait un peu la recette d' A bout de souffle mais en retirant pas mal d'effets comiques (si ce n'est tous, je ne sais plus trés bien). Je pense avoir été un des seuls étudiants de la classe à apprécier le film.
De Godard j'ai aussi vu Le Mépris auquel je n'ai pas vraiment accroché et Pierrot le fou que j'ai aimé presque autant qu' Une Femme est une femme. A Bout de souffle m'avait un peu ennuyé même si j'avais trouvé quelques passages tordants ("Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la campagne...").
J'ai essayé de regardé Alphaville mais je n'ai pas tenu plus de dix minutes.
Quand au Petit soldat je l'ai trouvé trés prenant. Les citations de textes divers m'ont faciné et les scènes de torture m'ont horrifié. Godard reprend en fait un peu la recette d' A bout de souffle mais en retirant pas mal d'effets comiques (si ce n'est tous, je ne sais plus trés bien). Je pense avoir été un des seuls étudiants de la classe à apprécier le film.
De Godard j'ai aussi vu Le Mépris auquel je n'ai pas vraiment accroché et Pierrot le fou que j'ai aimé presque autant qu' Une Femme est une femme. A Bout de souffle m'avait un peu ennuyé même si j'avais trouvé quelques passages tordants ("Si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas la campagne...").
J'ai essayé de regardé Alphaville mais je n'ai pas tenu plus de dix minutes.
Découvert finallement A Bout de Souffle
J'ai complétement adoré, mes craintes n'étaient aucunement justifiées. J'ai trouvé le style très fluide, et très abordable. Je suis resté clouée sur mon lit en regardant se dérouler tout le film, j'ai regardé ça d'une traite, et je me le serais bien repassé encore une fois à la fin du générique.
J'ai complétement adoré, mes craintes n'étaient aucunement justifiées. J'ai trouvé le style très fluide, et très abordable. Je suis resté clouée sur mon lit en regardant se dérouler tout le film, j'ai regardé ça d'une traite, et je me le serais bien repassé encore une fois à la fin du générique.
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je l'ai vu en salle au cinema... une vraie purge ce film... je devait etre seacrement maso pour etre allé jusqu'au bout de la seance !phylute a écrit :Je n'ai pas vu Eloge de l'amour dont vous parliez au début en des termes peu flateurs (Christopher Pollock est derrirèe toute de même, ça m'étonen que ce soit aussi laid), mais les quelques derniers films de Godard récents que j'ai vu sont au moins visuellement splendides..
j'ai decouvert les histoires de cinema par petit bout... qu'est ce que c'est mais par contre, je trouve que le decriptage est un peu floue... godard disait que pour recevoir ce long doc, le public n'avait pas besoin de "Savoir"... or, tout est jeu et vice ! tout est calculé ! sacré suisse !phylute a écrit :Hypnotique, fascinant... un énorme choc...Max Schreck a écrit : Enfin, ses Histoire(s) du cinéma sont pour moi une oeuvre monumentale dont j'ai adoré le visionnage. Il a repris ce type d'écriture sur un format court tout aussi magistral (et terrifiant) intitulé De l'origine du XXIe siècle.
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A bout de souffle et Pierrot le fou sont peut-être les seuls Godard que je tolère à peu près.
J'ai trouvé le propos du Petit soldat très ambigu : au mieux, complètement confusionniste ; au pire, renvoyant dos à dos OAS et FLN, ce qui est une façon de ne pas se mouiller politiquement (c'était avant sa période dingo-maoïste). Cf. le traitement très différent que fera Resnais de la guerre d'Algérie dans son remarquable Muriel ou le temps d'un retour, sorti la même année.
La Chinoise m'a aidé à comprendre comment ont pu évoluer Serge July, Gérard Miller ou Marin Karmitz... J'avoue que les chars américains miniatures bombardés à coups de Citations du Président Mao sont l'un des plus fameux moments de pignolade de l'histoire du cinéma. J'aimerais bien retrouver un article de Positif à propos de ce film, histoire de me moquer...
L'autre jour, j'ai essayé de regarder Prénom Carmen (où le Suisse apparaît lui-même dans le rôle d'un vrai-faux fou), mais je n'ai pas pu tenir au-delà d'un quart d'heure, alors que d'habitude je suis plutôt endurant.
Non, définitivement, les paradoxes vaseux et le non-sens à répétition de Godard me restent sur l'estomac. Même s'il s'est réclamé de Dziga Vertov à une époque...
J'ai trouvé le propos du Petit soldat très ambigu : au mieux, complètement confusionniste ; au pire, renvoyant dos à dos OAS et FLN, ce qui est une façon de ne pas se mouiller politiquement (c'était avant sa période dingo-maoïste). Cf. le traitement très différent que fera Resnais de la guerre d'Algérie dans son remarquable Muriel ou le temps d'un retour, sorti la même année.
La Chinoise m'a aidé à comprendre comment ont pu évoluer Serge July, Gérard Miller ou Marin Karmitz... J'avoue que les chars américains miniatures bombardés à coups de Citations du Président Mao sont l'un des plus fameux moments de pignolade de l'histoire du cinéma. J'aimerais bien retrouver un article de Positif à propos de ce film, histoire de me moquer...
L'autre jour, j'ai essayé de regarder Prénom Carmen (où le Suisse apparaît lui-même dans le rôle d'un vrai-faux fou), mais je n'ai pas pu tenir au-delà d'un quart d'heure, alors que d'habitude je suis plutôt endurant.
Non, définitivement, les paradoxes vaseux et le non-sens à répétition de Godard me restent sur l'estomac. Même s'il s'est réclamé de Dziga Vertov à une époque...
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J'aime: A Bout de Souffle, Pierrot Le Fou, Le Mépris. J'en ai vu d'autre comme Week-End que j'ai oubliés, mais sinon je n'accroche pas trop.
J'aime particulièrement la scène où Belmondo est à un cocktail, où il passe de pièces en pièces, certains parlant de politique, d'autres (une fille torse nu si je me souviens bien) vantant les mérites d'une marque de shampoing capillaire, etc. Et chaque pièce est filmée avec un filtre de couleur différente. Passé le débat sur le capitalisme et la commercialisation et de sa représentation, Godard aborde des thèmes très différents: guerre du Vietnam, idéologies américaines, comme Velasquez ou Balzac. Alors c'est parfois jouissif parfois ensorcelant, bref on aime ou on déteste.
Disons qu'on est sensible ou non à la liberté de ton propre à la Nouvelle Vague employée dans le film.Cathwoman a écrit :Je n'ai vu que Pierrot le Fou.
Je n'ai RIEN compris
J'aime particulièrement la scène où Belmondo est à un cocktail, où il passe de pièces en pièces, certains parlant de politique, d'autres (une fille torse nu si je me souviens bien) vantant les mérites d'une marque de shampoing capillaire, etc. Et chaque pièce est filmée avec un filtre de couleur différente. Passé le débat sur le capitalisme et la commercialisation et de sa représentation, Godard aborde des thèmes très différents: guerre du Vietnam, idéologies américaines, comme Velasquez ou Balzac. Alors c'est parfois jouissif parfois ensorcelant, bref on aime ou on déteste.