Merci, j'avais un peu peur après avoir lu la critique de A Bout de Souffle de Alcatel, parce que je compte commencer par celui la.kayman a écrit : Fonce, c'est une telle joie de découvrir ces films, frais et fous.
Godard et vous
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- MJ
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Même si le très peu que j'ai vu de lui me file de l'urticaire je lui reconnaît l'indéniable qualité d'avoir marqué le cinéma d'une pierre blanche. Il y a un avant et un après Nouvelle Vague dont Godard est l'un des plus fervent instigateur. Et comme je l'avais déjà expliqué plusieurs fois ici, c'est grâce à ce cinéma, qu'on est en droit d'aimer ou pas, que cette la Nouvelle Vague américain des 70's a eu lieu. Et de manière assez directe c'est grâce à A Bout de Souffle que les flics portent des chemises dans The Shield.
La révolution qu'ils ont exercé sur le 7ème Art est quasi-complète.
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"Personne ici ne prend MJ ou GTO par exemple pour des spectateurs de blockbusters moyennement cultivés." Strum
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Un peu comme le service militaire, en fait.tite bouh a écrit :En même temps il faudra bien que je découvre un jour. On ne peut pas se cantonner à toujours voir les mêmes films, et c'est une grosse lacune a ne pas avoir vu de Godard quand on aime le cinéma je trouve. Alors comme il faudra que je passe par la un jour ...
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Il a fait beaucoup de films, donc tout ne peut pas être bon. Perso j'adore certains (Je voue un culte sans bornes à Sauve qui peut (la vie), film magnifique et brillance de tous les instants). D'autres ne sont que pénibilité et absconserie, sans qu'il y ait forcément beaucoup de différence entre le génie et l'ennui. C'est un question de feeling, une poésie à laquelle on adhère ou qu'on rejette en bloc.
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Yes, j'ai beaucoup aimé aussi. C'est loufoque, parfois surréaliste et bourré d'idées. Le plus long traveling de l'histoire ?Private Joker a écrit :Un des meilleurs Godard trop rarement diffusé : Week-end.
Bien aimé La Chinoise aussi, c'est amusant et léger tout en étant critique avec la jeunesse maoïste de l'époque.
J'ai eu du mal avec Le Mépris qui m'a rebuté et ennuyé, mais je pense qu'il faut vraiment que je réessaie.
Une Femme est une femme - j'ai bien dormi
Masculin, Féminin : Pas regardé jusqu'au bout... Beaucoup d'ennui et des personnages qui me sortent par les trous de nez (Jean-Pierre Léaud...)
Made in USA - Aucun souvenir. Je crois que j'étais resté complétement en dehors et que je n'avais pas compris grand chose.
Alphaville - Vu il y a deux ans, et je n'en ai aucun souvenir non plus... Etrange cette faculté qu'a ma mémoire de purger complétement certains films... pourtant il me semble avoir plutôt bien aimé
Bizarrement malgré un bilan plutôt négatif, je garde l'envie de découvrir Pierrot le Fou, A Bout de Souffle, Bande à Part...
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Ouais mais bon je suis bizarrement quasiment le seul à penser ça du filmtite bouh a écrit :Merci, j'avais un peu peur après avoir lu la critique de A Bout de Souffle de Alcatel, parce que je compte commencer par celui la.kayman a écrit : Fonce, c'est une telle joie de découvrir ces films, frais et fous.
Mais si ce film s'appelle fraîcheur et folie, faut que je me rachète un dictionnaire. Ou à l'inverse que je trouve le Petit Larousse de 1959.
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Les films de sa première période me réjouissent. Sentiment jubilatoire d'un langage qui s'invente sous nos yeux, sans efforts. C'est drôle, c'est beau, en grande partie grâce au talent de Raoul Coutard son chef op' et de ses acteurs, de ses musiques (Aahh, Delerue).
A bout de souffle, Une femme est une femme, Le Petit soldat, Masculin/Féminin sont d'une vitalité folle. Dans cette même lignée, Bande à part est l'un de mes films préférés tout court. Vivre sa vie est particulièrement émouvant. Le Mépris, Pierrot le fou sont de superbes chants d'amour au cinéma.
J'avais déjà eu un peu plus de mal avec Alphaville, froid et cérébral, et j'ai pas réussi à voir Made in USA en entier (malgré 2-3 scènes très chouettes). Je crois n'avoir rien vu de ses années militantes 70's. J'arrive donc direct aux années 80, avec des films que je ne comprends plus (Je vous salue Marie, JLG/JLG, Forever Mozart et qui ne m'encouragent pas à aller voir chaque nouvelle sortie. Cependant, contrairement à ce que tu as ressenti, Joshua, je reste concernant ces derniers films quand même admiratif et fasciné devant la beauté de chacun de ses plans. Qu'ils soient tournés en film ou en vidéo, chaque cadre s'impose avec une évidence et une maîtrise bluffante.
Enfin, ses Histoire(s) du cinéma sont pour moi une oeuvre monumentale dont j'ai adoré le visionnage. Il a repris ce type d'écriture sur un format court tout aussi magistral (et terrifiant) intitulé De l'origine du XXIe siècle.
A bout de souffle, Une femme est une femme, Le Petit soldat, Masculin/Féminin sont d'une vitalité folle. Dans cette même lignée, Bande à part est l'un de mes films préférés tout court. Vivre sa vie est particulièrement émouvant. Le Mépris, Pierrot le fou sont de superbes chants d'amour au cinéma.
J'avais déjà eu un peu plus de mal avec Alphaville, froid et cérébral, et j'ai pas réussi à voir Made in USA en entier (malgré 2-3 scènes très chouettes). Je crois n'avoir rien vu de ses années militantes 70's. J'arrive donc direct aux années 80, avec des films que je ne comprends plus (Je vous salue Marie, JLG/JLG, Forever Mozart et qui ne m'encouragent pas à aller voir chaque nouvelle sortie. Cependant, contrairement à ce que tu as ressenti, Joshua, je reste concernant ces derniers films quand même admiratif et fasciné devant la beauté de chacun de ses plans. Qu'ils soient tournés en film ou en vidéo, chaque cadre s'impose avec une évidence et une maîtrise bluffante.
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Mes films du mois...
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comme à la casseroleSwan a écrit :Un peu comme le service militaire, en fait.tite bouh a écrit :En même temps il faudra bien que je découvre un jour. On ne peut pas se cantonner à toujours voir les mêmes films, et c'est une grosse lacune a ne pas avoir vu de Godard quand on aime le cinéma je trouve. Alors comme il faudra que je passe par la un jour ...
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Week-End me motive beaucoup surtout vu ce qu'en dit Godard: C'est un film qui déplaira sûrement à la majorité des spectateurs. Parce que c'est très méchant, grossier, caricatural. C'est fait dans l'esprit de certaines bandes-dessinées d'avant-guerre.
Et sinon vos histoires de service millitaire me font penser à quand j'avais 14 ans et que je me disais que je n'étais pas "digne" d'être appellé cinéphile et que jamais je ne pourrais devenir réalisateur parce que je m'ennuyais devant Godard, Eisenstein, Tarkovski et consorts.
Et sinon vos histoires de service millitaire me font penser à quand j'avais 14 ans et que je me disais que je n'étais pas "digne" d'être appellé cinéphile et que jamais je ne pourrais devenir réalisateur parce que je m'ennuyais devant Godard, Eisenstein, Tarkovski et consorts.
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Masculin Féminin, j'ai trouvé ça marrant ! Bla-bla-bla-bla-bla-bla... on joue faux (ou juste)... bla-bla-bla-bla-bla-bla... délicieusement rétro.
L'interview de mademoiselle Age tendre ! wouah ! mignon... Et Catherine-Isabelle Duport, quelle coquine ! (en passant : elle fait une brève apparition dans la peau douce de Truffaut)
Et puis, Léaud, j'aime bien.
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La vie de l'Homme oscille comme un pendule entre la douleur et l'ennui...