Brian De Palma
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Re: Brian De Palma
Moi je pensais surtout à la vulgarité sans pareil de certains de ses films et des choix esthétiques kitchissimes comme un feu d'artifice.
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Re: Brian De Palma
+ 1 c'est une attaque graduite contre ce pauvre De Palma ! J'ai fait découvrie Blow out à des amis qui ont adoré !Demi-Lune a écrit :
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Re: Brian De Palma
Concernant la B.O. de Donaggio par contre, aïe, c'est pas terrible selon lui. Et la "musique qui accompagne la séquence finale est un pompage total du dénouement de Pulsions, et c'est voulu, mais ça m'a un peu gêné."Major Tom a écrit :Laurent Vachaud a écrit :Son meilleur film depuis Snake Eyes malgré une tendance à l'auto-citation voire l'auto-parodie. Rachel McAdams impériale, face à une Noomi Rapace qui fait oublier la piètre performance de Ludivine Sagnier dans le film d'Alain Corneau Crime d'amour dont Passion est le remake. En même temps, Par ses partis pris De Palma ne fera que conforter ses habituels détracteurs dans leur choix, ses fans en revanche retrouveront le style de Pulsions ou Raising Cain qu'il avait abandonné depuis Femme fatale et qu'il applique cette fois à un scénario plus solide.
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Re: Brian De Palma
J'ai détesté à l'exception d'une scène envoutante (celle de la prise de son et de l'accident).semmelweis a écrit :+ 1 c'est une attaque graduite contre ce pauvre De Palma ! J'ai fait découvrie Blow out à des amis qui ont adoré !Demi-Lune a écrit :
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Re: Brian De Palma
Il y a dans Snake Eyes, grand film cynique, des moments de pur romantisme, presque élégiaques. Le martyr de Santoro peut sembler facile aux yeux de certains, moi ça me touche beaucoup. Le film n'est pas parfait, mais avec la trilogie romantique (Obsession, Blow Out, et L'impasse - sur lequel je viens de perdre un post qui m'a pris 2h, merci les déconnexions intempestives), c'est je trouve l'un des films dans lesquels De Palma se dévoile le plus.
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Re: Brian De Palma
http://blogs.indiewire.com/criticwire/b ... ews-veniceMajor Tom a écrit : Pas le bon topic. Ce sont les journalistes qu'il "insulte". Pas Hitchcock.
Et quel papier remarquable où on apprend strictement rien. Tu veux pas nous citer celui de La Voix du Nord aussi?
Venice Reviews For Brian De Palma's 'Passion' Are a Bloody Mess
http://focus.levif.be/loisirs/cinema/mo ... 049726.htm
http://luigilocatelli.wordpress.com/201 ... -sfibrato/
http://www.comingsoon.it/News_Articoli/ ... ?Key=16402
http://cinema.libero.it/recensioni/00023168/passion
http://cinerepublic.filmtv.it/passion-r ... ggy/14463/
http://blogs.indiewire.com/criticwire/b ... ews-venice
It’s hard to believe and even harder to watch, but Brian de Palma is back with a parody of his Hitchcockian obsessions, which might have been promoted as sexy but, truth is, it’s almost unbearable kitschy!
Either Brian de Palma has gone completely dotty or, in an effort to deconstruct the elements that once permeated his oeuvre and his age-old Hitchcockian obsessions, he simply forgot how to make movies!
There’s no other explanation why “Passion” is just as cheesy as its title, and looks like a de Palma spoof rather than a movie made by de Palma himself. As for passion, it seems to have been lost in translation!
Unfortunately it’s not. In fact, de Palma does everything in his power to strip his remake film of all the elements that would normally provide the once visionary director of “Dressed to Kill” and “Body Double” with enough ammunition to elevate this cheesy thriller into a real tour de force on female sexually and victim/victimizer role reversal between.
“Passion” is proof that de Palma stopped making decent films sometime in 1993 (see “Carlito’s Way”) making Corneau’s mediocre cheese-fest look like masterpiece. And if that’s not ironic then I don’t know what is!
Dernière modification par mannhunter le 9 sept. 12, 14:21, modifié 4 fois.
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Re: Brian De Palma
T'aurais pas un lien en tchèque ?mannhunter a écrit :http://focus.levif.be/loisirs/cinema/mo ... 049726.htmMajor Tom a écrit : Pas le bon topic. Ce sont les journalistes qu'il "insulte". Pas Hitchcock.
Et quel papier remarquable où on apprend strictement rien. Tu veux pas nous citer celui de La Voix du Nord aussi?
http://www.hollywoodreporter.com/review ... iew-368651
http://www.hitfix.com/in-contention/rev ... ng-passion
http://www.screendaily.com/reviews/the- ... tentID=592
http://luigilocatelli.wordpress.com/201 ... -sfibrato/
http://www.comingsoon.it/News_Articoli/ ... ?Key=16402
http://cinema.libero.it/recensioni/00023168/passion
http://cinerepublic.filmtv.it/passion-r ... ggy/14463/
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Re: Brian De Palma
Non Major
Les avis français semblent être les plus favorables ("un film manièriste sur le maniérisme qui cite De Palma à chaque plan", "un best of auto parodique", etc)
Les avis français semblent être les plus favorables ("un film manièriste sur le maniérisme qui cite De Palma à chaque plan", "un best of auto parodique", etc)
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Re: Brian De Palma
Je ne suis pas plus Demi-Lune que Lune-demi!mannhunter a écrit :Non Major
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Re: Brian De Palma
Mmmouais il n'a pas tort en même temps:
Tiens en voilà un autre:
http://www.sentieriselvaggi.it/336/4810 ... rso%29.htm
Il y en a plusieurs qui n'aiment pas quand les liens sont en anglais déjà, alors imagine en italien...
Tiens en voilà un autre:
http://www.sentieriselvaggi.it/336/4810 ... rso%29.htm
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Re: Brian De Palma
il est bien ce site, ils ont consacré des études très intéressantes aux derniers Argento...
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Re: Brian De Palma
Obsession
Avec Obsession , Brian de Palma continue à m'étonner dans le bon sens. A toux ceux qui trouvent son cinéma vulgaire, je leur conseille de voir cette oeuvre qui les fera changer d'avis sur le cinéaste de la manipulation de l'image. On considère qu'Obsession appartient à cette période où De Palma a tracé son sillon dans la voie d'Hitchcock. Il y a toujours eu un profond malentendu sur le rapport du cinéaste à son aîné. Obsession est avant tout un film hommage crée dans la ferveur du Nouvel Hollywood. Il montre surtout l'impossibilité d'oublier le "Hollywood classique" fait de réalisateurs qui ont profondément marqué la jeunesse des années 70. Mais au lieu de parioder Hitchcock , De Palma tente de nous refaire revivre sa propre experience qu'il a avec Vertigo et d'une manière on ne peut plus risquer en faisant un remake de celui-ci mais avant tout emotionnel et unique. La photographie du film vaporeuse nous conduit dans le monde onirique de la culpabilité, du ressentiment et du divin artistique. En ce sens , il s'agit sans doute d'un des plus beaux films plastiquement du cinéaste. Dans un tourbillon de couleurs et de plans, le cinéaste convit à nous faire vivre dans une Florence éternelle où l'art est immortel et fil conducteur d'une mélancolie intérieure et lieu de tous les miracles aussi bien par la beauté des lieux que par la rencontre qui y faite par Cliff Roberston. D'ailleurs le jeu un peu "figé" de l'acteur arrive à intensifier le caractère melancolique du film nous promenant parmi les rues de la cité de la Renaissance là ou la beauté se confond à un passé révolue. A la fois métaphore du cinéma ancien , Florence est aussi le lieu de l'hommage de la part d'un américain d'une Europe qui a élévé la beauté au rang d'idéal artistique. Le film mêle à la fois le destin intime tragique de son anti-héros à cette fulgurance plastique devenant le revélateur d'un rêve évéillé où tout pourrait recommencer. De Palma voulait titrer son film "Deja vu" mais c'est omettre le caractère très intime du film pour le cinéaste qui ne fait que transmettre son rapport au cinéma hitchcockien en y mettant une émotion rare chez lui. D'habitude , le cinéaste est plus habitué à la aprodie cynique . Ici , il convoque une extase mortifère et laconique à l'ambiance de son film faisant de Courtland un homme dévoré par le souvenir, par l'image traumatisante. On reverra ce motif dans Blow Out. Mais ici tout est feutré et exprrimé par juste des mouvements des caméras volupteuses qui épouse une esthétique envoutante et floconneuse. C'est avant tout un film profondément baroque guidé par la musique bouleversante d'Hermann. Geneviève Bujold joue un rôle extrêmement difficile qu'elle réussit à rendre crédible et à ne jamais sombrer dans le grotesque. Le final du film se permet des choix gonflés où De Palma évite le ridicule pour conduire à une catharsis et à une sensibilité intacte et intense. Lithgow montre (si on s'en doutait...) qu'il peut tout jouer . Face à un Roberston figé dans la douleur, il incarne un être félin à la fois miéleux et inquiétant. Un grand film qui montre un hommage sincère à l'art en général et en particulier au cinéma qui a marqué le jeune De Palma où l'intime se mêle à la beauté la plus éthérée et en même la plus flamboyante qu'ait pu nous offrir le cinéaste. Un chef d'oeuvre peut être , le temps me le dira....
Avec Obsession , Brian de Palma continue à m'étonner dans le bon sens. A toux ceux qui trouvent son cinéma vulgaire, je leur conseille de voir cette oeuvre qui les fera changer d'avis sur le cinéaste de la manipulation de l'image. On considère qu'Obsession appartient à cette période où De Palma a tracé son sillon dans la voie d'Hitchcock. Il y a toujours eu un profond malentendu sur le rapport du cinéaste à son aîné. Obsession est avant tout un film hommage crée dans la ferveur du Nouvel Hollywood. Il montre surtout l'impossibilité d'oublier le "Hollywood classique" fait de réalisateurs qui ont profondément marqué la jeunesse des années 70. Mais au lieu de parioder Hitchcock , De Palma tente de nous refaire revivre sa propre experience qu'il a avec Vertigo et d'une manière on ne peut plus risquer en faisant un remake de celui-ci mais avant tout emotionnel et unique. La photographie du film vaporeuse nous conduit dans le monde onirique de la culpabilité, du ressentiment et du divin artistique. En ce sens , il s'agit sans doute d'un des plus beaux films plastiquement du cinéaste. Dans un tourbillon de couleurs et de plans, le cinéaste convit à nous faire vivre dans une Florence éternelle où l'art est immortel et fil conducteur d'une mélancolie intérieure et lieu de tous les miracles aussi bien par la beauté des lieux que par la rencontre qui y faite par Cliff Roberston. D'ailleurs le jeu un peu "figé" de l'acteur arrive à intensifier le caractère melancolique du film nous promenant parmi les rues de la cité de la Renaissance là ou la beauté se confond à un passé révolue. A la fois métaphore du cinéma ancien , Florence est aussi le lieu de l'hommage de la part d'un américain d'une Europe qui a élévé la beauté au rang d'idéal artistique. Le film mêle à la fois le destin intime tragique de son anti-héros à cette fulgurance plastique devenant le revélateur d'un rêve évéillé où tout pourrait recommencer. De Palma voulait titrer son film "Deja vu" mais c'est omettre le caractère très intime du film pour le cinéaste qui ne fait que transmettre son rapport au cinéma hitchcockien en y mettant une émotion rare chez lui. D'habitude , le cinéaste est plus habitué à la aprodie cynique . Ici , il convoque une extase mortifère et laconique à l'ambiance de son film faisant de Courtland un homme dévoré par le souvenir, par l'image traumatisante. On reverra ce motif dans Blow Out. Mais ici tout est feutré et exprrimé par juste des mouvements des caméras volupteuses qui épouse une esthétique envoutante et floconneuse. C'est avant tout un film profondément baroque guidé par la musique bouleversante d'Hermann. Geneviève Bujold joue un rôle extrêmement difficile qu'elle réussit à rendre crédible et à ne jamais sombrer dans le grotesque. Le final du film se permet des choix gonflés où De Palma évite le ridicule pour conduire à une catharsis et à une sensibilité intacte et intense. Lithgow montre (si on s'en doutait...) qu'il peut tout jouer . Face à un Roberston figé dans la douleur, il incarne un être félin à la fois miéleux et inquiétant. Un grand film qui montre un hommage sincère à l'art en général et en particulier au cinéma qui a marqué le jeune De Palma où l'intime se mêle à la beauté la plus éthérée et en même la plus flamboyante qu'ait pu nous offrir le cinéaste. Un chef d'oeuvre peut être , le temps me le dira....
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Re: Brian De Palma
Est ce que quelqu'un me conseille The Fury de De Palma ?