George A. Romero (1940-2017)
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- Jack Griffin
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Le Document of the dead présent sur l'édition Zone 2 de Zombie est à voir absolument.Ratatouille a écrit :J'en ai lu la moitié pour l'instant, et je confirme : c'est extrêmement intéressant. De plus, il m'a permis de me rappeler à quoi ressemblait George il y a 20 ans...waouh le changement physique !! Qu'est-ce qui s'est passé dans sa vie ??
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Explique-t-il sa transformation physique ? Parce que ok, il a perdu 20kg et gagné d'énormes lunettes...mais il a dû se passer autre chose aussi, c'est pas possible autrement.Jack Griffin a écrit :Le Document of the dead présent sur l'édition Zone 2 de Zombie est à voir absolument.Ratatouille a écrit :J'en ai lu la moitié pour l'instant, et je confirme : c'est extrêmement intéressant. De plus, il m'a permis de me rappeler à quoi ressemblait George il y a 20 ans...waouh le changement physique !! Qu'est-ce qui s'est passé dans sa vie ??
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Romero fait partie de ces cinéastes chez lesquels le film le moins réussi trouve tout de meme grace a mes yeux, donc rien a jeter en ce qui me concerne et une grosse hate de voir Land of the Dead. Ca m'a d'ailleurs bien fait plaisir de voir ces affiches dans Paris, rien de tel au retour de vacances !
- Jack Griffin
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oui je me renseignerai..ça cache peut être une maladie. Lors de sa venue à l'UGC Bercy pour présenter Land of the dead il disait vouloir continuer des films s'il s'en sentait capable physiquement.Ratatouille a écrit :Explique-t-il sa transformation physique ? Parce que ok, il a perdu 20kg et gagné d'énormes lunettes...mais il a dû se passer autre chose aussi, c'est pas possible autrement.Jack Griffin a écrit : Le Document of the dead présent sur l'édition Zone 2 de Zombie est à voir absolument.
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C'est un coup des russes !Ratatouille a écrit :Explique-t-il sa transformation physique ? Parce que ok, il a perdu 20kg et gagné d'énormes lunettes...mais il a dû se passer autre chose aussi, c'est pas possible autrement.
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Tout pareil, et puis quel bonheur de voir land of the dead sur les bus bordelais toute la semaine !kayman a écrit :Romero fait partie de ces cinéastes chez lesquels le film le moins réussi trouve tout de meme grace a mes yeux, donc rien a jeter en ce qui me concerne et une grosse hate de voir Land of the Dead. Ca m'a d'ailleurs bien fait plaisir de voir ces affiches dans Paris, rien de tel au retour de vacances !
Ca faisait un moment que j'avais deserté les salles obscures mais c'est sur, j'y serais mercredi soir!
J'ai hate !!!!
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Je vois pas ce que je pourrais encore dire sur Night of the living dead. Une espèce de petit miracle, l'impression d'assister à la réinvention du cinéma.
C'est vrai que plus j'y repense, plus Dawn of the dead m'impressionne. Il y a une telle variété de situations dans ce film, cinematographiquement très riches, avec une approche si réaliste, et sans jamais que les personnages ne soient sacrifiés. Ceux-ci présentent différents profils humains sans jamais paraître artificiellement caractérisés. Le personnage féminin est tout à fait étonnant, et ne ressemble vraiment à aucun autre issu de ce cinéma de genre.
Romero nous montre tels que nous pourrions agir dans semblable situation. Du chaos à l'incompréhension, de l'acceptation à la complaisance, du profit à la perte. La sensation de chaos est incroyablement palpable dans la séquence d'ouverture. C'est vraiment plein d'idées de mise en scène, et en évitant l'épate facile, Romero ne fait que rendre son univers et ses zombies plus vrais.
J'aurais juste un reproche à faire à la zique des Goblin qui, si elle est tout à fait efficace au début, m'a semblé assez vite manquer d'imagination. Et puis peut-être une certaine complaisance sur les effets gores. Rien à voir avec ma sensibilité, mais en enchaînant trop souvent des gros plans sur des cervelles explosées, des corps éviscerés ou des membres bouffés, l'effet perd un peu de sa force. On sent que Savini a eu carte blanche lors de la séquence des bikers.
De même avec le temps, j'ai de plus en plus d'affection pour Day of the dead, qui est assez appréciable dans sa façon de s'arranger avec la petitesse de son budget, tout en poussant encore plus loin le degré de réalisme avec des scènes assez longues de conflits dialogués d'une tension assez étonnante. Je renvoie à ce que j'en disais à sa découverte.
Martin est une vraie réussite, avec des moments de mise en scène vraiment brillants notamment grâce à la maîtrise du montage, très cut. L'esthétique glauque-crade (il me semble que c'est du 16mm) rend le truc encore plus dérangeant, ancré dans un réel qui n'a plus rien de fantastique ou de poétique. Un vrai choc.
Son sketch pour Two evil eyes adapté de la nouvelle de Poe L'Etrange cas de Mr Valdemar ne m'avait pas particulièrement passionné. Ça se regarde mais j'en ai limite un souvenir de théâtre filmé. Je recommande largement plus le second sketch réalisé par Argento, The Black cat, véritable sommet de terreur et d'horreur qui m'avait énormément impressionné.
Pas revu La Part des ténêbres depuis sa sortie, mais dans mon souvenir ça tenait plutôt bien la route, avec des scènes jouant vraiment sur le suspense. La fin est un hommage direct à Hitchcock avec une scène d'attaques d'oiseaux dans un grenier. Sur le canevas assez proche du romancier rattrapé par sa création, et également adapté de Stephen King, Fenêtre secrète de David Koepp m'avait par contre beaucoup déçu.
J'adorerais voir Knightriders dont le sujet m'intrigue beaucoup.
C'est vrai que plus j'y repense, plus Dawn of the dead m'impressionne. Il y a une telle variété de situations dans ce film, cinematographiquement très riches, avec une approche si réaliste, et sans jamais que les personnages ne soient sacrifiés. Ceux-ci présentent différents profils humains sans jamais paraître artificiellement caractérisés. Le personnage féminin est tout à fait étonnant, et ne ressemble vraiment à aucun autre issu de ce cinéma de genre.
Romero nous montre tels que nous pourrions agir dans semblable situation. Du chaos à l'incompréhension, de l'acceptation à la complaisance, du profit à la perte. La sensation de chaos est incroyablement palpable dans la séquence d'ouverture. C'est vraiment plein d'idées de mise en scène, et en évitant l'épate facile, Romero ne fait que rendre son univers et ses zombies plus vrais.
J'aurais juste un reproche à faire à la zique des Goblin qui, si elle est tout à fait efficace au début, m'a semblé assez vite manquer d'imagination. Et puis peut-être une certaine complaisance sur les effets gores. Rien à voir avec ma sensibilité, mais en enchaînant trop souvent des gros plans sur des cervelles explosées, des corps éviscerés ou des membres bouffés, l'effet perd un peu de sa force. On sent que Savini a eu carte blanche lors de la séquence des bikers.
De même avec le temps, j'ai de plus en plus d'affection pour Day of the dead, qui est assez appréciable dans sa façon de s'arranger avec la petitesse de son budget, tout en poussant encore plus loin le degré de réalisme avec des scènes assez longues de conflits dialogués d'une tension assez étonnante. Je renvoie à ce que j'en disais à sa découverte.
Martin est une vraie réussite, avec des moments de mise en scène vraiment brillants notamment grâce à la maîtrise du montage, très cut. L'esthétique glauque-crade (il me semble que c'est du 16mm) rend le truc encore plus dérangeant, ancré dans un réel qui n'a plus rien de fantastique ou de poétique. Un vrai choc.
Son sketch pour Two evil eyes adapté de la nouvelle de Poe L'Etrange cas de Mr Valdemar ne m'avait pas particulièrement passionné. Ça se regarde mais j'en ai limite un souvenir de théâtre filmé. Je recommande largement plus le second sketch réalisé par Argento, The Black cat, véritable sommet de terreur et d'horreur qui m'avait énormément impressionné.
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C'est un film magnifique et touchant. Tu devrais acheter le dvd zone1. Le commentaire audio est très agréable et convivial.Max Schreck a écrit : J'adorerais voir Knightriders dont le sujet m'intrigue beaucoup.
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J'ai découvert ce réalisateur au travers de Zombie (dvd de mad movies de je sais plus quand) et ça a été un choc assez énorme. Un film apocalyptique comme jamais, une critique violente de la société, un traitement de la violence par l'absurde des plus incroyables et un ton désespéremment pessimiste qui finissent d'achever le spectateur assistant à cet horrible spectacle. Un chef d'oeuvre et un grand !
J'ai découvert La Nuit des morts-vivants bien plus tard dans une copie un peu moisie (image très tremblotante et son tout pourri) et j'ai été quelque peu déçu, même si certaines séquences sont très efficaces (l'intro dans le cimetierre ne m'ayant pas laissé indifférent). Je lui reprocherais surtout un rythme un poil trop longuet, mais le film à bien vite fait de se rattraper avec cette fin miraculeuseusement horrible.
J'ai aussi craqué sur le coffret Wild Side de Season of the Witch et The Crazies. Pour le premier, si l'histoire m'a laissé de marbre, c'est surtout l'atmosphère lourde, glauque et dérangeante qui m'a marqué. Romero réussissant à sérieusement troubler le spectateur durant des scènes à priori anodines (la ballade en forêt du début, la femme qui fume le joint offert par le jeune fiancé). Un film qui explore la psyché humaine de manière assez abrupte mais l'on regrettera quand même que le film se traîne pareillement, provoquant un ennui non feint.
The Crazies lui est tout de suite plus réjouissant. Un film chaotique au possible, sorte de pendant anti-militariste de la nuit des morts-vivants.
... et j'ai rien vu d'autre...
J'ai découvert La Nuit des morts-vivants bien plus tard dans une copie un peu moisie (image très tremblotante et son tout pourri) et j'ai été quelque peu déçu, même si certaines séquences sont très efficaces (l'intro dans le cimetierre ne m'ayant pas laissé indifférent). Je lui reprocherais surtout un rythme un poil trop longuet, mais le film à bien vite fait de se rattraper avec cette fin miraculeuseusement horrible.
J'ai aussi craqué sur le coffret Wild Side de Season of the Witch et The Crazies. Pour le premier, si l'histoire m'a laissé de marbre, c'est surtout l'atmosphère lourde, glauque et dérangeante qui m'a marqué. Romero réussissant à sérieusement troubler le spectateur durant des scènes à priori anodines (la ballade en forêt du début, la femme qui fume le joint offert par le jeune fiancé). Un film qui explore la psyché humaine de manière assez abrupte mais l'on regrettera quand même que le film se traîne pareillement, provoquant un ennui non feint.
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A ma connaissance, Mad Movies sont les seuls à annoncer ce coffret (meme si j'ai lu sur le forum devildead qu'effectivement Opening travaillait dessus et nottament avait recuperer tout le matos de l'excellent Z1 Anchor Bay de Day of the Dead, le seul soit dit en passant sorti chez nous dans des conditions abominables ... ce qui fait que j'espere qu'il sortira aussi separement) donc ca serait etonnant qu'il sorte en fin de d'année.kam a écrit :salut,
vous savez quand sort le soi-disant coffret trilogie Georges Romero ?
madmovie dit fin de l'année mais j'y crois pas trop
Enfin, sait on jamais, moi je vois bien une sortie coincident à peu pres avec la sortie de Land of the Dead chez Wild Side soit plutot debut d'année prochaine.
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C'est bizarre, je ne trouve pas ce film à proprement parlé dérangeant. C'est même plutôt le qualificatif "touchant" qui me vient. Même l'esthétique ne me paraît pas glauque., les intérieurs sont filmés par exemple avec un certain amour pour le "mauvais goût", la simplicité des habitants de la banlieue de Pittsburgh. alors bien sûr le film est troublant, mais je le trouve vraiment triste et mélancolique.Max Schreck a écrit : Martin est une vraie réussite, avec des moments de mise en scène vraiment brillants notamment grâce à la maîtrise du montage, très cut. L'esthétique glauque-crade (il me semble que c'est du 16mm) rend le truc encore plus dérangeant, ancré dans un réel qui n'a plus rien de fantastique ou de poétique. Un vrai choc.
Les films sont à notre civilisation ce que les rêves sont à nos vies individuelles : ils en expriment le mystère et aident à définir la nature de ce que nous sommes et de ce que nous devenons. (Frank Pierson)