Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Pas possible? Il va falloir que je revoie le film alorsJeremy Fox a écrit :Je le trouve très convainquant sur ce point.Alex a écrit :
Aucune, à condition que le film réussisse à rendre convaincant le trouble esthétique et sensuel qui saisit Aschenbach. .
J'attends de voir le makingof pour avoir plus de précisions, mais ce que je sais, c'est que Forman a fait grandement remanier sa pièce à Shaffer, qui signe ici le scénario. Je ne peux pas dire ce qui a été modifié, mais je ne peux imaginer que le travail d'adaptation n'ait pas amélioré le matériau de départ, qu'effectivement la plupart de ceux qui le connaissent jugent médiocre. Ceci ne changera rien à ton appréciation, mais en tous cas, on n'est pas dans le respect servile d'un texte.Encolpio a écrit :Lorsque l'on adapte une pièce, un ouvrage littéraire... on n'ai pas obligé de le suivre à la lettre on peut prendre le bon et laisser le moins bon, surtout si l'oeuvre à la base n'est pas un chef d'oeuvre (pour des monuments de la littérature c'est plus complexe, le tout réside dans le respect de l'esprit de l'oeuvre originale: voir Visconti toujours et Mort à Venise...: c'est une recréation à partir d'un monument! Bravo). Forman n'a fait que respecté la pièce de départ: BravoXavier a écrit :
Pourquoi du 20è siècle?
Parce qu'il rit comme un âne et sort des vulgarités?
D'autre part comme ça a déjà été dit Forman n'a fait que se baser sur une pièce de théâtre déjà existante, et ça démontre bien son intention.
Enfin pour ma part le Ludwig de Visconti j'ai trouvé ça d'un chiant... j'ai abandonné au bout de 20 minutes... Mais bon là c'est un cas de répulsion extrême et tout à fait personnel., il aurait alors mieux fait de se baser sur un autre ouvrage...
Cette musique est utilisée quand Salieri, encore enfant , prie pour être touché par le génie artistique et regrette amèrement que ses parents ne lui donne pas la possibilité d'étudier la musique...Le voeu sera exaucé lorsque son père s'étouffera lors d'un déjeuner.Alex a écrit :je pense que le Quando corpus morietur appartient au Stabat Mater de Pergolèse, que Mozart a peut-être retouché
L'abîme d'affliction qu'exhale cette musique est au-delà de la douleur.
Etrangement je préfère l'entendre chantée par un choeur plutôt que par deux solistes. Tempo lentissime. Diviser par deux une fois qu'on pense que l'on ne peut plus ralentir.Jack Griffin a écrit :Cette musique est utilisée quand Salieri, encore enfant , prie pour être touché par le génie artistique et regrette amèrement que ses parents ne lui donne pas la possibilité d'étudier la musique...Le voeu sera exaucé lorsque son père s'étouffera lors d'un déjeuner.Alex a écrit :
je pense que le Quando corpus morietur appartient au Stabat Mater de Pergolèse, que Mozart a peut-être retouché
L'abîme d'affliction qu'exhale cette musique est au-delà de la douleur.
C'est sur le trouble esthétique et sensuel que joue tout le film! oui il faut que tu le revois, Tadzio n'est qu'un déclic, tout se joue sur le monde intérieur d'Aschenbach!Alex a écrit :Pas possible? Il va falloir que je revoie le film alorsJeremy Fox a écrit :
Je le trouve très convainquant sur ce point.
Insinues-tu de manière extrêmement sordide que cela aurait été le cas s'il avait été plus jeune? Grossier personnage.Nikita a écrit :Quelle importance que Tadzio ne fasse pas bander Alex ?
Walter? J'ai envie de me pendre quand j'écoute sa version pour que ça finisse plus vite.Encolpio a écrit :Visconti, ne nous fait justement pas un catalogue de l'oeuvre de Malher, mais prend l'adagietto (musique éblouissante: voir Mengelberg, Walter...) comme leitmotiv: caractéristique de son obsession, unique.
Ouf pour le premier paragraphe!Max Schreck a écrit : J'attends de voir le makingof pour avoir plus de précisions, mais ce que je sais, c'est que Forman a fait grandement remanier sa pièce à Shaffer, qui signe ici le scénario. Je ne peux pas dire ce qui a été modifié, mais je ne peux imaginer que le travail d'adaptation n'ait pas amélioré le matériau de départ, qu'effectivement la plupart de ceux qui le connaissent jugent médiocre. Ceci ne changera rien à ton appréciation, mais en tous cas, on n'est pas dans le respect servile d'un texte.
D'autre part, au-delà de la personne de Mozart, le film est très intéressant dans sa reconstitution historique, nous plongeant dans l'atmosphère de la Vienne impériale et de son empereur ami des arts (excellent Jeffrey Jones). On le voit entouré de ses conseillers, on voit comment les opéras sont commandités, on assiste aux répétitions, les leçons de musique, les fêtes populaires (géniale séquence de l'opéra comique qui parodie les grands airs de Mozart), etc. Rien que cette ambiance est rendue avec intelligence et inspiration.
Alex a écrit :Walter? J'ai envie de me pendre quand j'écoute sa version pour que ça finisse plus vite.Encolpio a écrit :Visconti, ne nous fait justement pas un catalogue de l'oeuvre de Malher, mais prend l'adagietto (musique éblouissante: voir Mengelberg, Walter...) comme leitmotiv: caractéristique de son obsession, unique.
tu seras maudit à tout jamais.On ne va pas s'égorger ici sur ce sujet, mais je ne suis pas mais pas du tout d'accord avec toi...Alex a écrit :Vu la manière dont Walter dirige la cinquième, Dieu me préserve de consulter ses écrits sur le sujet.Encolpio a écrit :De plus je ne parlais pas des enregistrements mais des écrits des 2 sur la 5e
Je préfère Chailly.Encolpio a écrit :On ne va pas s'égorger ici sur ce sujet, mais je ne suis pas mais pas du tout d'accord avec toi...Alex a écrit :
Vu la manière dont Walter dirige la cinquième, Dieu me préserve de consulter ses écrits sur le sujet.