Studio Pixar

[Watkinssien]

Je souscris sans problème à tout ceci!

[Roilo Pintu]

Luca - Enrico Casarosa (2021) : 7/10
Le dernier Pixar est plus charmant qu’époustouflant, au lieu d’une ambition forte sur son récit ou sur le film, il y a une histoire divertissante, assez familière sur l’amitié, la loyauté, l’émancipation. Comme beaucoup de personnages de Disney ou de Pixar, Luca défie l’autorité parentale au nom de l’aventure... Pas très engageant. La construction de l’histoire et de ses enjeux est très simple, les leçons sont quand même désormais bien standardisées, connues, peu surprenante.
Luca ne sera pas le bijoux qui se bouscule parmi les pépites du studio, mais pas non plus le divertissement familial et jetable.
Le spectacle y gagne dans son esthétique magnifique, ses couleurs oranges des couchers de soleil, les rues étroites du village, l’ensemble des évocations de l’Italie, des paysages aux murs de la ville, en passant par les plaisirs de l’assiette, le bleu de la Méditerranée ou du fantasme de la Vespa, bref une esthétique chaleureuse, pittoresque, estivale, avec une sortie qui est sûrement dans le bon timing du calendrier, mais le film capture bien l’ambiance des côtes italiennes, et provoque l'envie d'y revenir. Le souci du détail de Pixar est bien présent.
Malgré le balisage de son histoire, le dernier acte offre à coup de trahison et de retournement assez d’authenticité pour ne pas totalement décliné l’invitation au rêve de Luca.
Mention spéciale au chat Machiavel qui vole plusieurs scènes avec peu de présence

[Watkinssien]

Je suis d'accord avec ton avis Roilo!

Luca est une œuvre séduisante, efficacement construite, à qui il manque le génie qui transcende le tout, comme dans les films de Lasseter, Stanton, Bird, Unkrich ou Pete Docter.

A noter que le réalisateur Enrico Casarosa, qui signe son premier long, a réalisé dix ans avant un court, à l'ambiance italienne également, intitulé La Luna. Ce dernier est un bijou par contre, avec une sublime musique de Michael Giacchino.

[Flol]

A noter que le réalisateur Enrico Casarosa, qui signe son premier long, a réalisé dix ans avant un court, à l'ambiance italienne également, intitulé La Luna. Ce dernier est un bijou par contre, avec une sublime musique de Michael Giacchino.

Ma fille l'adore, celui-là. C'est vrai qu'il est joli (même si je lui préfère Bao ou Piper).

[Joshua Baskin]

A noter que le réalisateur Enrico Casarosa, qui signe son premier long, a réalisé dix ans avant un court, à l'ambiance italienne également, intitulé La Luna. Ce dernier est un bijou par contre, avec une sublime musique de Michael Giacchino.

Ma fille l'adore, celui-là. C'est vrai qu'il est joli (même si je lui préfère Bao ou Piper).

Team Bao, mes enfants l'adorent aussi et on l'a vu au moins 20 fois, je connais la musique par coeur.
Piper c'est très beau aussi.

[Brody]

Vu le topic remonté, du coup je copie-colle mon avis du topic des notes :
Contrairement à certains je ne pense pas que le studio soit mort, loin de là, et même si ses très grandes réussites sont plus rares, à chaque nouveauté l'espoir et les attentes sont grands chez moi. J'ai apprécié modérément Soul qui souffre de la comparaison avec Vice-Versa, et pas vu (ni entendu parler de, avant ce matin ) En Avant.

Luca (E. Carasora - Pixar-Disney) : 3,5/10

Note sanction de ma part. On est (très) loin des anciennes réussites du studio, le manque d'inspiration semble total. pour faire court :
- animation tout juste correcte, les scènes sous-marines étaient plus belles, plus détaillées, plus immersives dans Nemo, il y a 17 ans... Les détails du village sont charmants, quelques personnages sont réussis dans leur design, mais le niveau de détail et l'exigence du mouvement ne sont clairement pas là ; aucun moment n'émerveille vraiment visuellement.
- histoire 0 originalité, il n'y a pas un thème qui n'ait été rebattu et déjà mieux traité par le même studio (et d'autres), entre (in)acceptation de la différence (dont la résolution est carrément problématique), fascination d'un autre monde, ou encore "méchant" caricatural et limité... Et le déroulement de l'histoire balisé comme jamais sans doute chez Pixar : je me suis forcé pour le terminer.

ça ira pour les plus petits, après 10 ans je ne vois pas l'intérêt qu'on peut y trouver. Bref, très dispensable

[Torrente]

J'ai apprécié modérément Soul qui souffre de la comparaison avec Vice-Versa

Exactement l'inverse pour moi.
Jamais compris l'engouement pour Vice-Versa, d'ailleurs.

[Flol]

les scènes sous-marines étaient plus belles, plus détaillées, plus immersives dans Nemo, il y a 17 ans

C'est particulièrement vrai, ça : j'ai moi aussi été marqué par la pauvreté des designs et de l'animation des quelques séquences sous-marines. A priori, ils ont mis tous leurs moyens et leurs idées dans les séquences sur terre, mais ça n'empêche que le monde sous-marin de Luca m'a paru hyper cheap.

[Watkinssien]

J'ai apprécié modérément Soul qui souffre de la comparaison avec Vice-Versa

Exactement l'inverse pour moi.
Jamais compris l'engouement pour Vice-Versa, d'ailleurs.

Allons, allons, pourtant il ne faut pas réfléchir trop longtemps pour le comprendre. Mais j'adore Soul aussi.

[Roilo Pintu]

Vu le petit making-of de Luca évoqué par Julien Dupuy (disponible sur Disney +) qui bien q'un peu trop court (15min) est très intéressant, axé sur tout le travail de recherche en amont de la production, avec visite sur place en Italie.

[hansolo]

Bande annonce de Lightyear d'Angus MacLane, sur fond de musique de Bowie

[Spongebob]

J'en peux plus des reprises de chansons super connues qui accompagnent TOUTES les bandes annonces des blockbuster ces dernières années.

[Arn]

Luca - Enrico Casarosa (2021) : 7/10
Le dernier Pixar est plus charmant qu’époustouflant, au lieu d’une ambition forte sur son récit ou sur le film, il y a une histoire divertissante, assez familière sur l’amitié, la loyauté, l’émancipation. Comme beaucoup de personnages de Disney ou de Pixar, Luca défie l’autorité parentale au nom de l’aventure... Pas très engageant. La construction de l’histoire et de ses enjeux est très simple, les leçons sont quand même désormais bien standardisées, connues, peu surprenante.
Luca ne sera pas le bijoux qui se bouscule parmi les pépites du studio, mais pas non plus le divertissement familial et jetable.
Le spectacle y gagne dans son esthétique magnifique, ses couleurs oranges des couchers de soleil, les rues étroites du village, l’ensemble des évocations de l’Italie, des paysages aux murs de la ville, en passant par les plaisirs de l’assiette, le bleu de la Méditerranée ou du fantasme de la Vespa, bref une esthétique chaleureuse, pittoresque, estivale, avec une sortie qui est sûrement dans le bon timing du calendrier, mais le film capture bien l’ambiance des côtes italiennes, et provoque l'envie d'y revenir. Le souci du détail de Pixar est bien présent.
Malgré le balisage de son histoire, le dernier acte offre à coup de trahison et de retournement assez d’authenticité pour ne pas totalement décliné l’invitation au rêve de Luca.
Mention spéciale au chat Machiavel qui vole plusieurs scènes avec peu de présence

Tout pareil, absolument rien de nouveau, si ce n'est ce superbe environnement des Cinq Terres. Mais c'est globalement très bien fait pour malgré tout m'embarqué, tantôt amusant, tantôt stressant ou touchant.
Un petit bemol sur le début que j'ai trouvé un peu mou (j'ai eu un peu peur, l'impression que ce serait très enfantin) et le final un peu trop tire larme (même si ça fonctionne).

[Roilo Pintu]

Oui mineur, mais ne boudons pas le plaisir.
Hâte de voir le prochain, Alerte rouge (Mars 2022), c'est Domee Shi à la réalisation, elle avait fait le très chouette court métrage Bao.

[Flol]

le très chouette court métrage Bao.

Ma fille l'adore, celui-là. Et ça ne rate jamais : à chaque fois qu'elle le regarde, je me retrouve la gorge nouée et les yeux humides à la fin.
J'ignorais que c'était elle à la tête du prochain Pixar, mais d'un coup ça me donne très envie de découvrir ça - alors que les derniers Pixar, depuis le merveilleux Inside Out, j'avoue qu'ils me sont tous passés au-dessus de la tête. Quand ils ne m'ont pas carrément soulé (oui Toy Story 4, c'est de toi que je parle).