Studio Pixar

[Flol]

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Ça a l'air parfaitement inintéressant.
Mais au moins, il y a du Elfman dans le teaser.

[Arn]

J'avoue qu'il y a quelques choses qui m'attire pas du tout dans ce trailer. Je sais pas si c'est le monde, les couleurs ou quoi mais je suis pas très emballé

[Roilo Pintu]

En avant - Dan Scanlon (2020) : 8/10
On pouvait redouter de se retrouver devant un film mineur de Pixar, l’attente autant que le doute. Et comme souvent, Pixar déjoue nos attentes pour nous réserver de belles surprises.
Le jeune Ian vit lesté par la mémoire très fragmentée d’un père qu’il n’a pas connu au contraire de son frère un peu plus âgé, qu’il trouve parfois encombrant. Dans un univers où la magie a un peu disparu (cette capacité à contextualiser un univers !) Ian et son frère vont entreprendre un voyage qui va leur permettre de passer un peu de temps encore avec leur père.
Ian va découvrir qu’une quête peut en cacher une autre, au-delà de ses rêves d’enfance, totalement revigoré par son aventure au côté de son frère, il trouve l’occasion de s’affirmer, de grandir, de prendre conscience de ce qui est là depuis le début, de trouver sa place dans sa famille, son école, son univers.
En avant exalte l’amour familial, fraternel, l’imagination. Accessible à tous, optimiste, alors que le film est parcouru par le deuil, le film évite la critique lourdaude d’un monde qui a perdu son imagination (même si on est pas loin d’y adhérer) sans forcément non plus y louanger à l’excès. C’est un récit très pragmatique, inspirant, qui donne le sourire. Magnifique et émouvant.

[Watkinssien]

En avant - Dan Scanlon (2020) : 8/10
On pouvait redouter de se retrouver devant un film mineur de Pixar, l’attente autant que le doute. Et comme souvent, Pixar déjoue nos attentes pour nous réserver de belles surprises.
Le jeune Ian vit lesté part la mémoire très fragmentée d’un père qu’il n’a pas connu au contraire de son frère un peu plus âgé, qu’il trouve parfois encombrant. Dans un univers où la magie a un peu disparu (cette capacité à contextualiser un univers !) Ian et son frère vont entreprendre un voyage qui va leur permettre de passer un peu de temps encore avec leur père.
Ian va découvrir qu’une quête peut en cacher une autre, au-delà de ses rêves d’enfance, totalement revigoré par son aventure au côté de son frère, il trouve l’occasion de s’affirmer, de grandir, de prendre conscience de ce qui est là depuis le début, de trouver sa place dans sa famille, son école, son univers.
En avant exalte l’amour familial, fraternel, l’imagination. Accessible à tous, optimiste, alors que le film est parcouru par le deuil, le film évite la critique lourdaude d’un monde qui a perdu son imagination (même si on est pas loin d’y adhérer) sans forcément non plus y louanger à l’excès. C’est un récit très pragmatique, inspirant, qui donne le sourire. Magnifique et émouvant.

Je suis complètement d'accord avec ton avis.

J'ai trouvé le film brillant dans sa manière de divertir tout en ne rendant quasiment jamais superficielles les diverses émotions parcourues dans la quête initiatique de deux protagonistes très attachants.

Attention, nous ne sommes pas dans le haut du panier de Pixar, Dan Scanlon n'est pas Pete Docter, Stanton, Bird, Lasseter ou encore Unkrich. Il lui manque une vraie virtuosité pour emmener son récit vers des sommets artistiques majeurs. Il n'en reste pas moins que En avant est un très bon film d'aventures, personnel et touchant, irréprochable techniquement (forcément).

[Roy Neary]

En voyant la première bande-annonce d'En avant, j'ai tiqué : "Non mais ils ne vont pas eux aussi se mettre à faire des films corny et girly avec des paillettes et des petites licornes ?!"
Du coup, je suis allé le voir à reculons avec mes enfants... Et là, surprise, c'est un vrai film Pixar avec leurs thèmes de prédilection (un récit d'initiation avec la mort, le deuil et son acception, la transmission, la puissance du lien familial, le pouvoir de l'imaginaire) traités avec dynamisme, inventivité et intelligence. C'est de la belle ouvrage encore une fois, et qui s'adresse à toutes les tranches d'âge (enfin, pas avant 5 ans je pense).
Le haut du panier, j'en sais rien encore (Vice et versa et Coco sont clairement au-dessus mais là on touche au sublime) mais En avant sait marquer les esprits.

[Watkinssien]

En tout cas, ton avis et celui de Roilo font plaisir!

[Harkento]

A la vision de En avant, je continue de penser que Pixar est mort depuis bien des années. Un film labelisé 'Disney' dans le fond et la forme. Je ne retrouve aucunement la patte ou le sel du Studio qui m'a vraiment fait rêver ET réfléchir pendant près de 15 ans dans (presque) chacun de leur long métrage. Dans En avant il y a zéro risque, zéro personnalité, zéro inventivité (Ah si pardon, visuellement, c'est beau... et le fait qu'on ne voit le père qu'à moitié est peut être la seule idée de scénario, on a donc le droit à une ou deux scène rigolote et un peu émouvante). Jamais ce film ne m'a saisi émotionnellement ou paru intéressant, ni par ses thématiques et encore moins par son traitement. RIP Pixar !

[Watkinssien]

A la vision de En avant, je continue de penser que Pixar est mort depuis bien des années...RIP Pixar !

Ah oui, je me souviens que ton avis sur Coco (l'un des tous meilleurs et des plus beaux Pixar à mes yeux) m'avait fait bondir sur mon siège...

[Roilo Pintu]

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En avant - Dan Scanlon (2020) : 8/10
On pouvait redouter de se retrouver devant un film mineur de Pixar, l’attente autant que le doute. Et comme souvent, Pixar déjoue nos attentes pour nous réserver de belles surprises.
Le jeune Ian vit lesté part la mémoire très fragmentée d’un père qu’il n’a pas connu au contraire de son frère un peu plus âgé, qu’il trouve parfois encombrant. Dans un univers où la magie a un peu disparu (cette capacité à contextualiser un univers !) Ian et son frère vont entreprendre un voyage qui va leur permettre de passer un peu de temps encore avec leur père.
Ian va découvrir qu’une quête peut en cacher une autre, au-delà de ses rêves d’enfance, totalement revigoré par son aventure au côté de son frère, il trouve l’occasion de s’affirmer, de grandir, de prendre conscience de ce qui est là depuis le début, de trouver sa place dans sa famille, son école, son univers.
En avant exalte l’amour familial, fraternel, l’imagination. Accessible à tous, optimiste, alors que le film est parcouru par le deuil, le film évite la critique lourdaude d’un monde qui a perdu son imagination (même si on est pas loin d’y adhérer) sans forcément non plus y louanger à l’excès. C’est un récit très pragmatique, inspirant, qui donne le sourire. Magnifique et émouvant.

Je suis complètement d'accord avec ton avis.

J'ai trouvé le film brillant dans sa manière de divertir tout en ne rendant quasiment jamais superficielles les diverses émotions parcourues dans la quête initiatique de deux protagonistes très attachants.

Attention, nous ne sommes pas dans le haut du panier de Pixar, Dan Scanlon n'est pas Pete Docter, Stanton, Bird, Lasseter ou encore Unkrich. Il lui manque une vraie virtuosité pour emmener son récit vers des sommets artistiques majeurs. Il n'en reste pas moins que En avant est un très bon film d'aventures, personnel et touchant, irréprochable techniquement (forcément).

Complètement d'accord. Le studio a produit tellement de chef d'oeuvre que le niveau d'attente est souvent élevé, En avant est une très bonne surprise, avec une véritable personnalité, réservant de très bons moments. J'ai le sentiment, sans doute à tord, que le film n'est clairement pas attendu et ne fait pas envie.

Harkento, je te trouve assez expéditif, RIP Pixar? Et Vice et versa? Coco? c'est du poulet?
Zéro ambition? Tu notes à juste titre la représentation du père, idée fabuleuse, à la fois drôle et en ce qui me concerne émouvante.

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(le premier contact entre le père et ses deux enfants dans la chambre de Ian, juste avec des pieds)

Je trouve que la résolution de l'histoire de Ian n'est pas si facile que ça et permet de confirmer une nouvelle fois la capacité de ce studio à raconter une histoire en suspendant le spectateur à l'imprévu, avec parfois des choix que l'on ne trouve pas ailleurs

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(le père ne sera finalement jamais représenté entièrement, il n'est visible qu'en photo, ou on peut encore l'entendre sur un enregistrement, ce qui nous offre là aussi une très belle scène).

Mais bon patientes un peu, Soul t'attend, Pete Docter aura raison de toi

[Harkento]

Avec le recul et l'ayant revu, Vice Versa est le dernier bon Pixar à mes yeux, même s'il m'avait déjà déçu quand je l'ai découvert en salle. Pour Coco et En avant, ils sont certes émouvants mais comme je le disais, ça ne suffit pas pour faire un bon film puisque j'ai moi même failli versé une petite larme à la fin de Coco. Coco et En avant, c'est avant tout des films sur et pour la famille, je ne m'y retrouve plus du tout dans leur façon de faire en tant que spectateur et cinéphile. Bien sûre que j'exagère quand je dis RIP, mais c'est juste que désormais, je n'attendrais absolument plus rien du studio de surprenant et d'innovant de leur part, alors qu'il m'avait toujours impressionné par la richesse de leur univers et leur imaginaire. Pour moi, il n'existe plus, c'est une évidence. Avec Ratatouille, on nous parlait de combat contre le déterminisme, d'altérité, d'émancipation, sur un rythme trépidant avec un final vraiment étonnant loin d'un happy end classique. Avec Wall-E, on a une première partie ou absolument tout passe par l'image sans aucun dialogue, ou alors juste deux mots (Waaaal-iiii / Eeeeveuuu). Dans Là-haut, il y a cette succession de plans dans la première partie qui nous racontait la vie d'un couple sur des dizaines d'années en l'espace d'à peine 5 minutes avant de nous faire fondre en larme ; l'émotion comme les enjeux ne passaient encore une fois que par l'image ! Dans Vice Versa, on trouvait encore quelques passages osés et créatifs comme le bâtiment qui déforme le corps des personnages dans l'inconscient de l'héroïne. Coco et En avant sont 'juste' émouvants... Est ce que ça en fait des films réussis et intéressants pour autant ? Est ce que ça en fait des bons Pixar ? Hélas non. Je laissais la thématique de la famille à Disney et il fut une époque ou Pixar nous parlait d'autres thématiques (plus progressistes et modernes en tout cas) avec beaucoup d'inspiration.... Ces temps sont révolus.

[Watkinssien]

Il y a tellement d'autres évidentes thématiques que la famille dans Coco, ne voir que ça, c'est assez curieux!

Sans compter la virtuosité et de l'écriture et de la mise en scène...

Pour moi, des films comme Coco et Inside out sont tout aussi riches et puissants que Wall-E, Toy Story ou Ratatouille...

[Harkento]

Il y a tellement d'autres évidentes thématiques que la famille dans Coco, ne voir que ça, c'est assez curieux!

Sans compter la virtuosité et de l'écriture et de la mise en scène...

Pour moi, des films comme Coco et Inside out sont tout aussi riches et puissants que Wall-E, Toy Story ou Ratatouille...

Oui, je te l'accorde, il y a d'autres thématiques dans Coco (la mort, l'amour, la trahison, etc), mais le traitement est très classique, donc non, je ne l'ai pas du tout trouvé virtuose. C'est pas mauvais, mais c'est juste.... classique, bien fait, efficace, mais sans réelle saveur. Sans dire que c'est forcément un défaut (mais quand même....), je trouve que les derniers films sont essentiellement écrit et conçu pour plaire à la famille et pour émouvoir le spectateur, c'est en tout cas mon ressentit... Je trouve les films récents beaucoup moins passionnants et j'ai trouvé ce En avant assez banal dans son écriture et très mal exploité dans son univers : pour exemple, les fées Hells Angels sont assez bien vues (comme les licornes qui renvoient à des chiens hargneux), mais elles ne servent à rien dans le récit, ça a juste une fonction drolatique. Même quand le jeune frère s'énerve contre le grand, c'est toujours convenu et pas toujours très fin psychologiquement dans les dialogues et leur relation. Même l'exposition manque de risque, elle est hyper explicative ce qui m'a de suite rebuté et pas du tout invité au voyage 'soit disant' initiatique du scénario.

[Watkinssien]

Il y a tellement d'autres évidentes thématiques que la famille dans Coco, ne voir que ça, c'est assez curieux!

Sans compter la virtuosité et de l'écriture et de la mise en scène...

Pour moi, des films comme Coco et Inside out sont tout aussi riches et puissants que Wall-E, Toy Story ou Ratatouille...

Oui, je te l'accorde, il y a d'autres thématiques dans Coco (la mort, l'amour, la trahison, etc), mais le traitement est très classique, donc non, je ne l'ai pas du tout trouvé virtuose.

Je n'avais jamais vu ces sujets abordés comme cela dans une oeuvre tous publics (ou alors, il faut chercher...). Sur la thématique de l'oubli par exemple, j'ai trouvé cela complètement inédit et extrêmement bien pensé...

[frédéric]

Pour info, Soul repoussé au 20 Novembre.

[Papus]

Revu hier soir Les Indestructibles 2 de Brad Bird. Quel talent ce gars Au premier visionnage j'avais passé un super moment, mais pour moi le 1er opus restait un cran au dessus. Là, non seulement il a surpassé celui-ci mais aussi l'ensemble des productions animées de B.Bird tellement j'ai pris mon pied (c'est peut être aussi que j'ai beaucoup vu les autres, de futures relectures me feront sans doute revoir un peu le jugement très enthousiaste qui suit et viendront remettre à peu près au même niveau l'ensemble des oeuvres d'animation de B.Bird tant je les aime toutes).
J'ai été de nouveau surpris de la profondeur des thèmes abordés: la peur de ne pas assurer en tant que père, qui plus est face aux problématiques de 3 enfants d'âges différents apportant chacun leur lot d'ajustement pour Bob dans le positionnement relationnel et éducatif, les difficultés du couple, le message du "méchant" loin du manichéisme bébête que les productions animées made in USA ont l'habitude de proposer aux marmots, car même si B.Bird présente les choses en terme de "méchants et gentils", on a l'impression que c'est pour ne pas les perdre et mieux les accompagner tout au long du récit vers la notion ô combien fondamentale de nuance et ajouter par la suite de la complexité à l'écriture de ses personnages.
Je ne peux faire l'impasse sur le talent de B.Bird à construire un récit (mais ce n'est plus à prouver depuis Le Géant de Fer) et à mettre en scène des séquences d'action avec une inventivité (la course-poursuite d'Elastigirl en moto) rare et un dynamisme sublimé par la qualité du montage d'une précision dingue venant fluidifier le déroulé à la perfection, s'autorisant même à alterner les genres (le passage infiltration/découverte du qg de l'Hypnotiseur qui a un goût de thriller/giallo a complètement fonctionné sur moi et ne paraît pas du tout inopportun).
Ce qui me fascine, c'est la faculté que B.Bird a de proposer tout ça sur 2h sans que ça n'étouffe jamais, ne donnant à aucun moment l'impression de consommer une succession de scènes d'action dénuées de sens (et le film est pourtant bel et bien condensé de moments explosifs, mais de telle façon entrecoupés par d'autres se penchant avec attention sur ses personnages et ce qu'ils vivent intérieurement que l'on respire aisément et sans forcer sur l'intérêt que ces aérations amènent). Et puis c'est beau, ça fourmille de créativité jusque dans l'architecture des bâtiments (la maison prêtée à la famille), la conception des véhicules, des costumes, des décors de façon générale.
S'ajoute à tout ça un humour toujours en justesse et sans lourdeur et le score qui n'en finit pas de swinger de Michael Giacchino venant appuyer l'action et l'ambiance graphique fifties impeccablement.
Enfin, ce qui termine de me ravir tient du fait que B.Bird est de ses réalisateurs d'animation qui réussissent à satisfaire les plaisirs des enfants mais également de leurs parents, si ce n'est plus encore celui de ces derniers. Chapeau.

Une totale réussite ! 9/10