Oui, enfin bon, c'était le Moyen Age (qui, c'est vrai, s'est poursuivi un peu plus longtemps au Japon ).Nikita a écrit :Historiquement, chez bien des combattants, on gardait en trophée les membres des vaincusDavid Locke a écrit : Pour ce qui est du code de l'honneur des samourais, je ne comprends pas l'allusion... Je ne vois rien d'honorable dans l'attitude de qui que ce soit dans ce film.
Ce qui me glace le sang, c'est ce retour à un profond mépris de l'intégrité humaine malgré de (à cause?) les camps de la mort. Il suffit de voir tous ces films et autres jeux vidéos où l'on voit quelqu'un se faire découper en rondelles toutes les deux minutes, sans parler des tortures en Irak ou ailleurs, des viols en tournantes, de la pornographie dégradante partout sur le net, de la fin du tabou de l'inceste dans les couches défavorisées...
De toute évidence, les puissants ne se suffisent plus d'exercer leur joug sur l'esprit des gens, il leur faut les humilier dans leur corps sans relâche, exposer leurs tares.
Pour moi, il s'agit là presque d'une régression de notre civilisation, où le nihilisme a envahi non seulement les esprits (nous aurions atteint la fin de l'histoire, et la fin du cinéma par la même occasion : il ne resterait qu'à rejouer en la parodiant la comédie humaine) mais aussi un nihilisme qui s'attaque à tout ce qui est vivant et harmonieux - avec une sorte de jouissance du mal pour le mal par dessus le marché.
Le cinéma que j'aime est celui qui a la foi dans le progrès de la connaissance des hommes par eux-mêmes vers un rapport pacifié au monde.
Cependant, j'apprécie aussi les films qui explorent les zones les plus sombres de l'âme humaine. Mais, pour moi, et pour les réalisateurs que j'apprécie, un tel voyage ne se fait pas pour le fun.