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Bon, beh finalement, non...Bob Harris a écrit :Séances pour malvoyants et malentendants à l'Arlequin.
Je ne comprends pas. C'était une initiative d'une fois, avec film au choix pour lequel les assos se sont réunies pour voter au choix ? L'expérience ne sera pas reconduite ?Bob Harris a écrit :Bon, beh finalement, non...Bob Harris a écrit :Séances pour malvoyants et malentendants à l'Arlequin.
Parce que les assos de malvoyants ont fait pression pour que ce soit Ray qui sorte avec la piste audiovision et un ST pour sourds... Donc pour des questions de budget, bye bye Le Couperet.
C'était déjà arrivé deux fois (le Jaoui et le Jeunet). Et le budget prévoyait 5 films par an (c'est peu mais c'est mieux que rien)... Alors autant réserver cela à des films français plutôt qu'étrangers ! Je comprends que les aveugles voulaient voir Ray mais quand même.Margo a écrit :Je ne comprends pas. C'était une initiative d'une fois, avec film au choix pour lequel les assos se sont réunies pour voter au choix ? L'expérience ne sera pas reconduite ?
OK, j'ai compris. Tu sais ce que seront les prochains films ?Bob Harris a écrit :C'était déjà arrivé deux fois (le Jaoui et le Jeunet). Et le budget prévoyait 5 films par an (c'est peu mais c'est mieux que rien)... Alors autant réserver cela à des films français plutôt qu'étrangers ! Je comprends que les aveugles voulaient voir Ray mais quand même.Margo a écrit :Je ne comprends pas. C'était une initiative d'une fois, avec film au choix pour lequel les assos se sont réunies pour voter au choix ? L'expérience ne sera pas reconduite ?
C'est la Mairie de Paris qui prend cette initiative.
Non, on sait pas encore... Le couperet était annoncé y a deux mois, mais les aveugles ont réussi à faire changer d'avis la Mairie sans demander l'opinion des sourds.... Pfff ! J'espère que le prochain film ne sera pas une grosse comédie de beaufs...Margo a écrit :OK, j'ai compris. Tu sais ce que seront les prochains films ?
On dirait un film des FarrellyBob Harris a écrit :Non, on sait pas encore... Le couperet était annoncé y a deux mois, mais les aveugles ont réussi à faire changer d'avis la Mairie sans demander l'opinion des sourds.... Pfff ! J'espère que le prochain film ne sera pas une grosse comédie de beaufs...Margo a écrit :OK, j'ai compris. Tu sais ce que seront les prochains films ?
D'accord avec ça. Mais au final, je trouvais quand même que bien qu'il pose plein de fils narratifs, Costa-Gavras ne les pousse pas bien loin. J'ai trouvé que ça manquait pas mal de développements. Les scènes chez les conseiller conjugal m'ont à ce titre semblé assez maladroite et finalement peu conséquentes. L'impression que ça manquait quand même un peu de chair, comme si le film restait à mi-chemin entre la comédie noire (le projet de Garcia, le monde impitoyable des cadres) et le drame. Je n'ai pas pu m'empêcher de penser à L'Emploi du temps de Laurent Cantet, avec un autre personnage de mari qui ment à sa famille pour des histoire de travail, avec la même Karin Viard (ici peu à son avantage), et ça n'était pas au bénéfice du film de Costa-Gavras. Les mômes sont d'ailleurs assez mal dirigés (ou ne sont pas aidés par leurs dialogues). Bref, un peu trop plombé à mon goût.marcusbabel a écrit :Bon film. Pas le meilleur Costa-Gavras, mais il au fil des ans, il n'a pas perdu sa lucidité. Son propos est un peu trop surligné qq fois, mais l'immense prestation de Garcia fait passer le tout. J'ai eu peur au début de ne voir finalement qu'un pauvre gars transformé en tueur passer les 2 heures du film à dézinguer ses concurrents, mais ce n'est pas le cas. Après une première demi heure répétitive, le film se calme et prend le temps d'exposer le personnage de José Garcia au sein de son univers, et d'évoquer comment sa situation va peu à peu affecter son entourage.
SPOILER AGAINmarcusbabel a écrit :Et puis une fin
SPOILER
délicieusement immorale, voire amorale, mais probablement pas si éloignée que ça de notre triste réalité,
FIN SPOILER
conclut la démonstration d'une manière qui fait froid dans le dos.
Si, c'est exactement comme ça que je l'interprète. C'est un peut être un peu too much, mais pourquoi pas. Mais même sans cette scène, la fin reste assez réjouissante.Max Schreck a écrit :t
Je n'ose croire qu'il s'agit d'une cadre à la recherche d'emploi qui aurait par miracle eu exactement la même idée que Garcia de buter précisément les concurrents du même secteur ?!
Effectivement, les arrières-plans sont truffés des pubs sans marque un peu étranges. Les photographies ont été réalisées par Olivier Toscani, le photographe attitré de Benetton. Mais là encore, j'ai trouvé ça un peu hors-sujet. Si ces photos sont censés exprimer la tentation de la consommation, à aucun moment ça ne m'a semblé vraiment concerner le personnage de Garcia. Il est davantage touché par le besoin de reconnaissance existentielle par le travail que par le besoin impossible à satisfaire de consommer. Certes, on voit le personnage de Karin Viard enchaîner les petits boulots, mais Gavras ne semble pas insister plus que ça sur des difficultés matérielles. Bref, je reste peu convaincu par ces pistes proposées mais si peu creusées.Nestor Almendros a écrit :Par contre j'ai une question: Je suis persuadé qu'il a voulu faire quelquechose avec les affiches publicitaires qu'on croise tout au long du film (panneaux dans la rue, affiches sur des camions): les 2 premières que j'ai remarqué représentent une main de femme tenant une montre comme un poignard (donc dans le thème du film) et l'autre une montre - je crois encore- glissée dans un slip en dentelle à la manière d'un révolver (là aussi on rejoint l'ambiance du film). Par contre les suivantes m'ont paru très vaguement en rapport avec le film: femme nue de dos allongée, voiture de sport très haut de gamme...
Mon interprétation: la pub nous vend quelquechose qu'on ne pourra s'offrir - sauf pour ceux qui font les licenciements et qui ne craignent rien, et gagnent suffisamment...
