Tim Burton

[Flol]

Les Editions Sonatine ont déjà pensé au futur cadeau de Noel de Ratatouille :



sortie prévue en Novembre

Ben c'est-à-dire qu'il doit encore s'agir d'une remise à jour des précédents entretiens de Burton avec Salisbury, et j'ai déjà les précédents.
Donc acheter (ou me faire offrir) cette édition pour seulement 3 pages inédites...bof, quoi.

[Flol]

Et toujours spécialement pour Ratatouille, le trailer du prochain film du réalisateur : Alice in Wonderland

Tu penses bien que je l'ai déjà vu une dizaine de fois. Et malgré ces nombreux visionnages, je reste toujours aussi circonspect...

[julien]

Visuellement c'est vrai que c'est très laid.

[Le prisonnier]

Et toujours spécialement pour Ratatouille, le trailer du prochain film du réalisateur : Alice in Wonderland

Tu penses bien que je l'ai déjà vu une dizaine de fois. Et malgré ces nombreux visionnages, je reste toujours aussi circonspect...

Beau livre d'images sans saveur, sans profondeur ? Film trop disneyien (= gentillet) ? Syndrome Charlie-et-la-chocolaterie ?

Peut-être que c'est mieux en HD ? Peut-être que ce sera mieux en 3D ?..

[Flol]

Tu penses bien que je l'ai déjà vu une dizaine de fois. Et malgré ces nombreux visionnages, je reste toujours aussi circonspect...

Beau livre d'images sans saveur, sans profondeur ? Film trop disneyien (= gentillet) ? Syndrome Charlie-et-la-chocolaterie ?

Un peu de tout ça, oui. Avec Sweeney Todd, j'étais heureux de revoir un Burton sombre et versant davantage dans la folie macabre...alors que là, j'ai un peu peur que ce soit du Burton seulement en apparence, mais que ce ne soit pas plus intéressant que ça sur le fond.
En gros, j'aimerais tellement le revoir s'atteler à des projets plus proches d'Edward...

[DannyBiker]

Quoi un type avec des fourchettes à la place des pieds ? Moi je suis impatient tout de même et au diable les débats interminables de la toile autour des bandes-annonces. On va encore lire la moitié du net dire qu'il ne se renouvelle pas, tels des convives qui, rassasiés, refusent le déssert (mais qui crient au génie si le chef meurt prématurément d'un arrêt cardiaque... ).

Sinon, le bouquin de Salisbury proposera bien plus qu'une mise à jour s'il porte ses entretiens jusqu'à Sweeney Todd : la précédente édition s'arrêtait à Sleepy Hollow, ça fait quand même 5 films depuis. Rien à voir avec la mise à jour douteuse du De Baecque...

[angel with dirty face]

On va encore lire la moitié du net dire qu'il ne se renouvelle pas, tels des convives qui, rassasiés, refusent le déssert (mais qui crient au génie si le chef meurt prématurément d'un arrêt cardiaque... ).

+1

[Flol]

Quoi un type avec des fourchettes à la place des pieds ?

Ah non, ça c'est mon projet à moi.

Sinon, le bouquin de Salisbury proposera bien plus qu'une mise à jour s'il porte ses entretiens jusqu'à Sweeney Todd : la précédente édition s'arrêtait à Sleepy Hollow, ça fait quand même 5 films depuis. Rien à voir avec la mise à jour douteuse du De Baecque...

Ok ok...en bon complétiste que je suis, je sais de toute façon que je l'achèterai.

[Anorya]

Nuit Tim Burton au Champo (24/10)

Le champo c'est beau, le cadre fait rêver.


"Oh my god, it's full of stars."

00h : Charlie et la chocolaterie. (2005)

J'adorais le livre de Dahl et respectivement le film est assez fidèle. C'est surtout un énorme bonbon acidulé lancé au spectateur où l'on sent clairement que Burton se marre : chorégraphies des oompas lumpas des plus funs (les musiques sont très bien faites), parodies détournées (2001 et psychose), séquences à toutes vitesse (l'ascenseur de verre --qui est aussi le titre de la suite du roman de Dahl, "Charlie et le grand ascenceur de Verre", hélas pas adapté en film. Il y aurait là aussi matière à livrer un divertissement assez dense et des plus drôles) et surtout grosse critique de la société de consommation, de l'éducation par le biais du personnage mi-sadique, mi-amusé qu'est Willy Wonka (Depp en grande forme. A chaque fois le coup des portes qu'il se prend, je m'en lasse pas ) qui fait pencher l'aspect moral qui pourrait rebuter vers une satire bien jouissif. Et puis y'a des écureuils et ça c'est bien.



5/6.

2h du mat : Pee Wee's big adventure. (1985)

Bon, on commence à être plus trop frais mais on continue le visionnage. Celà faisait une éternité que je n'avais plus vu le film et c'est toujours aussi énorme. Un pendant coloré de plus en parallèle à Charlie d'ailleurs pour ceux qui reprochent à Burton d'être toujours sombre. Et comme Charlie, un personnage de grand enfant. Pee Wee tient presque du Forrest Gump avant l'heure tant son passage météorique (comme la traversée finale des studios Warner en vélo à la fin dans plein de studios dont l'un où l'on tourne un nouveau Godzilla !) traverse quasiment tout et que son parcours est à la limite de l'invraisemblable. Comment qualifier Pee Wee d'ailleurs ? Un débile chanceux et rudement malicieux ? Un inventeur naïf (et agaçant avec ses "hin hin") doublé d'une bonté et d'une inventivité toujours là ? On ne sait pas trop. Mais ça part dans tous les sens sans trop se fatiguer. On pourrait néanmoins regretter que la profusion d'idées constante donne l'impression d'une suite de saynètes seulement reliées par le fil rouge qu'est Pee Wee.
4,5/6.

4h du mat' : Beetlejuice, ressortie en copie neuve. (1988)

On résiste pour ne pas dormir. C'est dur mais faisable.
Un classique. Et aussi l'un de mes Burton préférés, si ce n'est mon préféré. Rien à dire de plus sur cette histoire d'un couplé fraîchement décédé qui, horrifié de voir les vivants envahir leur demeure (et des vivants dont le snobisme typiquement New-Yorkais --en témoigne la mère Deitz, limite caricaturale dans son personnage de femme Arty), font appel à Beetlejuice, une sorte d'exorciste anti-humains pour s'en débarasser. Mais les choses ne vont pas être aussi simple. Humour noir, inventions tarabiscotées (le serpent de sables de Saturn) et jeu de trompe-l'oeil (la maquette vs la réalité, certains décors...) font que ce film n'a pas vieilli une seule seconde. Brillant, génial, drôle, jouissif.



"Beetlejuice ! Beetlejuice ! Beetlejuice !"

6/6. Et me faut la chanson "Day-O", je ne pourrais décemment vivre sans.


6h du mat' : On sort, zombifiés et heureux de la salle. Mon pote me propose de dormir 2,3 heures car à 12h, je retrouve des Classikiens en espérant qu'ils n'aient pas trop peur, ce qui apparemment ne fut pas le cas.

[mannhunter]

Gros démarrage pour le nouveau Tim Burton aux States avec 45 millions de dollars pour la journée de Vendredi!

Les premiers échos semblent partagés:

http://www.filmdeculte.com//cinema/actu ... -9554.html
http://www.excessif.com/cinema/critique ... 0-760.html
http://chud.com/articles/articles/22779 ... Page1.html

[frédéric]

Gros démarrage pour le nouveau Tim Burton aux States avec 45 millions de dollars pour la journée de Vendredi!

Les premiers échos semblent partagés:

http://www.filmdeculte.com//cinema/actu ... -9554.html
http://www.excessif.com/cinema/critique ... 0-760.html
http://chud.com/articles/articles/22779 ... Page1.html

Personne d'ici n'a été à la projo de presse apparemment..

[Griff Bonnell]

Film trop disneyien (= gentillet) ?

Selon moi, le problème n'est pas là, si son Alice avait été à moitié aussi réussi que le film de Disney, j'aurai été ravi.
Le plus gros souci du film est son script bourré d'incohérences, et sa démarche initiale de transformer le conte en récit d'aventure initiatique. J'ai trouvé ça stupide, et en total contresens avec l'esprit de Carroll.

[DannyBiker]

Pour la première fois, je me prépare à détester un film de Tim Burton...

EDIT : 116 millions en 3 jours. Gros succès qui, si la débacle se confirme, ne mènera pas à une remise en question de la politique Disney ou pire, du cinéaste. Dans une interview récente, Danny Elfman fait part du fait que le processus de post-production fut particulièrement éprouvant et stressant pour Burton qui lui communiquait son stress. A deux semaines de la première, ils travaillaient encore au film. Cela dit, si le scénario est si mauvais que cela, Burton aurait pu ou du s'en rendre compte plus tôt. Ou alors, il le savait et tout ce qui comptait, c'était les dollars. Dans ce cas de figure, il a réussi son entreprise, le film sera probablement son plus gros succès commercial...

On verra cette semaine. J'aurais pu le voir dès ce week-end mais la peur m'en a dissuadué...

[Flol]

Film trop disneyien (= gentillet) ?

Selon moi, le problème n'est pas là, si son Alice avait été à moitié aussi réussi que le film de Disney, j'aurai été ravi.
Le plus gros souci du film est son script bourré d'incohérences, et sa démarche initiale de transformer le conte en récit d'aventure initiatique. J'ai trouvé ça stupide, et en total contresens avec l'esprit de Carroll.

Tu l'as vu ? Je serais curieux de lire ton avis plus détaillé !
Sinon, j'ai complètement les mêmes craintes que Danny Biker envers ce film. Et j'ai très peur pour la suite de la carrière de Burton...

[Roy Neary]

On ne va quand même pas souhaiter à un cinéaste de se prendre un four au box-office pour qu'il se prenne une claque ?!
Si ça se trouve, Tim Burton a fait Alice pour tenter un pari économique afin de se donner plus de liberté sur un prochain film plus personnel. Ca ne serait pas la première fois que ça arrive à Hollywood.
Pourquoi faut-il que ce soit les plus cinéphiles qui enterrent leur cinéaste adoré, qu'ils brûlent après l'avoir encensé, alors que la majorité des spectateurs n'en ont rien à faire des cinéastes et de leur talent propre ?