Ah bon ?Ratatouille a écrit :Pas d'accord.
(moi non plus d'ailleurs)
Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
petit apparté : on est venu à qualifier de moralité douteuse tout ce qui se termine bien, tout ce qui montre une famille heureuse etc...bref tout ce qui developpe des valeurs positives ou même sans parler de valeur tout ce qui se termine bien...bruce randylan a écrit :
moralité douteuse
Tout à fait d'accord. C'est un état d'esprit qui se développe et que je persiste à combattre de plus en plus, ici comme ailleurs. Et ça ne fait pas de moi un conservateur ou un réac.tuco dunn a écrit :petit apparté : on est venu à qualifier de moralité douteuse tout ce qui se termine bien, tout ce qui montre une famille heureuse etc...bref tout ce qui developpe des valeurs positives ou même sans parler de valeur tout ce qui se termine bien...
ce qui par extension va bientôt signifier que les films ou le heros/bon/ gentil se fait trucider sont les seuls films vecteurs d'une bonne morale
pour info je ne suis ni pro conservateurs, au contraire...ni catho ou assimillé
Je n'ai rien contre les happy-end et les conclusions moralisatrices s'ils sont justifié, qu'ils soient dans la tonalité du film et qu'il ne vire pas dans le ridicule ( la référence à ce titre étant bon moi Dirty Dancing )tuco dunn a écrit :petit apparté : on est venu à qualifier de moralité douteuse tout ce qui se termine bien, tout ce qui montre une famille heureuse etc...bref tout ce qui developpe des valeurs positives ou même sans parler de valeur tout ce qui se termine bien...bruce randylan a écrit :
moralité douteuse
ce qui par extension va bientôt signifier que les films ou le heros/bon/ gentil se fait trucider sont les seuls films vecteurs d'une bonne morale
pour info je ne suis ni pro conservateurs, au contraire...ni catho ou assimillé
cela dit j'ai adoré le film
Je veux pas être méchant mais si tu comprends pas trop le sens de cette réplique, alors c'est qu'un truc a du t'échapper... La mariée est une victime qui n'assumait pas son statut de morte parce qu'elle rêvait d'un mariage qu'elle n'a jamais eu, mais elle s'aperçoit finalement qu'elle est en train de voler la vie d'un autre... D'où son renoncement, puisqu'elle évite à Victoria le sort qui lui avait déjà été reservé par Lord Barkis... Donc toute cette histoire née à partir d'un malentendu l'a liberée de son chagrin qui l'accablait et elle peut enfin évoluer, tel un papillon.bruce randylan a écrit :poétisme niais : la scène finale de la mariée funèbre où elle se transforme en papillon en laissant "tu m'as libéré" ( de quoi ? )
Dit comme ça, ça passe en effet beaucoup mieux ( la VF n'aidait pas aussi ) mais ils me faudraient plus que du Biactol pour enlever tous les autres points noirs de la fin...Bob Harris a écrit :SPOILERS
Je veux pas être méchant mais si tu comprends pas trop le sens de cette réplique, alors c'est qu'un truc a du t'échapper... La mariée est une victime qui n'assumait pas son statut de morte parce qu'elle rêvait d'un mariage qu'elle n'a jamais eu, mais elle s'aperçoit finalement qu'elle est en train de voler la vie d'un autre... D'où son renoncement, puisqu'elle évite à Victoria le sort qui lui avait déjà été reservé par Lord Barkis... Donc toute cette histoire née à partir d'un malentendu l'a liberée de son chagrin qui l'accablait et elle peut enfin évoluer, tel un papillon.bruce randylan a écrit :poétisme niais : la scène finale de la mariée funèbre où elle se transforme en papillon en laissant "tu m'as libéré" ( de quoi ? )
Si tu revois le film d'un autre oeil (et en VO), tu apprécieras toute la subtilité de la fin. La mariée ne savait rien de Victor, elle se jette sur lui pour la seule raison qu'il lui avait passé la bague au doigt. L'institution du mariage est perçu avec beaucoup d'ironie, il ne faut pas oublier la fameuse scène de la répétition foirée... Tout ce petit monde semble obsédé par l'idée même de mariage, sans même se connaître l'un de l'autre, ce qui rend la chose absurde. Même les parents de Victoria prétendent carrément se détester alors qu'ils sont mariés. C'est pour cela que la timidité de Victor et de Victoria est aussi touchante... Il n'est pas vraiment question de sentiments amoureux ici, on s'en fout de savoir de quelle femme Victor est vraiment amoureux. Les personnages éprouvent entre eux de l'empathie, vers un besoin de compréhension... Pour finir par prendre conscience que la frontière entre les morts et les vivants ne peut pas être aussi mince qu'on le voudrait...bruce randylan a écrit :Dit comme ça, ça passe en effet beaucoup mieux ( la VF n'aidait pas aussi ) mais ils me faudraient plus que du Biactol pour enlever tous les autres points noirs de la fin...
Merci, mais je tiens quand même à rapeller que j'aime beaucoup et que je comprends le film jusqu'à la sortie des morts dans le monde des vivants, c'est après que le film part en sucette et que la cohérence en prends un coup.Bob Harris a écrit :Si tu revois le film d'un autre oeil (et en VO), tu apprécieras toute la subtilité de la fin. La mariée ne savait rien de Victor, elle se jette sur lui pour la seule raison qu'il lui avait passé la bague au doigt. L'institution du mariage est perçu avec beaucoup d'ironie, il ne faut pas oublier la fameuse scène de la répétition foirée... Tout ce petit monde semble obsédé par l'idée même de mariage, sans même se connaître l'un de l'autre, ce qui rend la chose absurde. Même les parents de Victor prétendent carrément se détester alors qu'ils sont mariés. C'est pour cela que la timidité de Victor et de Victoria est aussi touchante... Il n'est pas vraiment question de sentiments amoureux ici, on s'en fout de savoir de quelle femme Victor est vraiment amoureux. Les personnages éprouvent entre eux de l'empathie, vers un besoin de compréhension... Pour finir par prendre conscience que la frontière entre les morts et les vivants ne peut pas être aussi mince qu'on le voudrait...bruce randylan a écrit :Dit comme ça, ça passe en effet beaucoup mieux ( la VF n'aidait pas aussi ) mais ils me faudraient plus que du Biactol pour enlever tous les autres points noirs de la fin...
+ 1000Roy Neary a écrit :Tout à fait d'accord. C'est un état d'esprit qui se développe et que je persiste à combattre de plus en plus, ici comme ailleurs. Et ça ne fait pas de moi un conservateur ou un réac.tuco dunn a écrit :petit apparté : on est venu à qualifier de moralité douteuse tout ce qui se termine bien, tout ce qui montre une famille heureuse etc...bref tout ce qui developpe des valeurs positives ou même sans parler de valeur tout ce qui se termine bien...
ce qui par extension va bientôt signifier que les films ou le heros/bon/ gentil se fait trucider sont les seuls films vecteurs d'une bonne morale
pour info je ne suis ni pro conservateurs, au contraire...ni catho ou assimillé
SPOILER en suivant ce raisonnement, la fin de "l'aventure de Mme Muir" serait politiquement incorrecte? END SPOILER Je ne pense pas que le clivage vie/mort intéresse Burton de la même façon qu'avant Big Fish. Auparavant, cette dualité était le moteur de son oeuvre par son côté attrayant, et il était attrayant parce qu'il était morbide. Aujourd'hui, suite au décès de son père, je pense que Burton aime moins le côté romantique de la morbidité. La dualité vie/mort par affrontement s'est transformée en réquisitoire de la vie contre la mort, même si cette vie est encore moins gaie à cause du deuil enduré. Je pense que Burton a encore envie de rêver dans son univers macabro-poétique qui l'a habité pendant longtemps, mais qu'il ne peut plus autant se délecter aussi légèrement de la mort comme antre romantique.bruce randylan a écrit : ce genre de glissement vers une sorte de politiquement correcte ( conservateur ? le metissage n'a finalement pas lieu d'être ).