Résultat TOP 100 dvdclassik

Rubrique consacrée au cinéma et aux films tournés à partir de 1980.

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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Je ne comprends pas : même après l'avoir édité, mon message est tronqué sur la fin. Voici donc les dix derniers films de la liste. :wink:


40. RESERVOIR DOGS de Quentin Tarantino (1992)

Certains puristes (asiatophiles, souvent) affirment que Tarantino a tout pompé, qu’il n’est qu’un pilleur et le film qui l’a révélé une gigantesque imposture. Moi, je m’en fous, et (bien que je ne l’aie pas découvert au cinéma), je me range dans la catégorie des fans : ceux qui l’ont accueilli les larmes aux yeux, comme le film noir qu’ils attendaient depuis vingt ans. Parce que, quoi qu’on en dise, Quentin possède un style bien à lui, et que ce style explore les zones de l’exaltation jubilante avec, pour le dire crûment, une putain de créativité. On mesure encore aujourd’hui à quel point le démarrage de Tarantino a été fulgurant, à quel point son premier film sidère par son sens inné de la mise en scène tranchée, du découpage net, de la réplique cinglante, du casting qui tue. Cinéphage vorace dont l’enthousiasme éclabousse l’écran comme le sang éclabousse le sol de l’entrepôt, théâtre d’un affrontement bien plus grave qu’il n’y paraît, Tarantino joue avec le temps, égrène à plaisir les situations classiques du polar pour les assaisonner à sa sauce, se permet des plages de dialogues d’une verve insolente. Quand, en plus, le festival est mené par une telle troupe d’acteurs (tout le monde les connaît), il ne reste plus qu’à se taire et à savourer.

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41. UNDERGROUND d’Emir Kusturica (1995)

A la fin, un morceau de terre transportant une bande de noceurs chantant et dansant avec l'énergie du désespoir se détache du continent et dérive sur la mer. Image puissamment symbolique qui résume toute la fresque baroque d'Kusturica, hymne triste et tonitruant à l'âme d'un pays ravagé. Si la Palme d'Or 1995 est le film d'Emir que je préfère, c'est peut-être parce que c'est celui qui jouxte le mieux l'imaginaire poétique du plus digne héritier de Fellini avec la force douloureuse d'un réquisitoire en faveur de l'humanité toute entière. En une débauche d'images délirantes, flamboyantes, oniriques, en une avalanche d'idées visuelles et sonores qui portent à ébullition toute la gamme des émotions, le réalisateur laisse éclater une truculence frénétique et un burlesque jubilatoire destinées à stigmatiser le chaos d'un pays démembré et à conjurer le désespoir né de l'absurdité d'un conflit transformé en carnaval surréaliste. Film-somme charriant tout le capharnaüm de son auteur, film du foisonnement cathartique, Underground est la plus terrible des fables politiques, une oeuvre tentaculaire qui s'impose incontestablement parmi les oeuvres majeures des années 90.

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42. THE NAME OF THE ROSE de Jean-Jacques Annaud (1986)

Ca date de l'époque où Annaud avait une ambition monstre et un talent à la hauteur. Fort du succès de La guerre du feu, le cinéaste se lance dans une nouvelle gageure : s'emparer du roman labyrinthique d'Umberto Eco, réputé inadaptable. Il embauche un casting international : Sean Connery y est un souverain Sherlock Holmes en robe de bure, pourfendeur iconoclaste des aberrations de son rang. Il obtient un budget apte à satisfaire son perfectionnisme : du froid glacial régnant sur le plateau aux inimaginables trognes de moines embauchées, de l'ambiance gothique et mystérieuse aux décors de l'abbaye ensanglantée par un serial killer d'un autre âge, le film vaut son pesant de superlatifs. Il signe, dans l'intelligence et la virtuosité, le plus extraordinaire thriller en huis-clos qui soit : un polar entre les pages de la Bible, dopé au mysticisme inquiétant et à l'érudition ludique. Palpitant d'un bout à l'autre, mariant la philosophie, l'initiation, le suspense, l'humour, The name of the rose s'impose comme un formidable réquisitoire contre l'obscurantisme et le fanatisme, et démonte, avec une ironie cinglante, les querelles théologiques d'un clergé rongé par l'hypocrisie et l'immobilisme. Une oeuvre magistrale, aussi riche que captivante.

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43. EDWARD SCISSORHANDS de Tim Burton (1990)

Sans conteste l’un des films les plus originaux, enchanteurs et émouvants que j’ai vus dans ma vie. Météore intemporel de poésie, ovni complet dans le paysage du cinéma américain, ce film merveilleux du plus anticonformiste réalisateur hollywoodien de sa génération est l’une de ces œuvres rares sur lesquelles à peu près tous les spectateurs peuvent se dire d’accord. Pourtant, impossible de savoir d’où provient l’inspiration d’un tel film : des contes de fées de notre enfance ? des tableaux fifties de l’Amérique de Norman Rockwell ? des classiques d’épouvante de la Hammer ? Sans doute tout cela à la fois, sublimé par l’imaginaire fécond et la sensibilité écorchée d’un artiste qui, à trente ans, témoigne à la fois d’un univers esthétique unique et d’une vision de l’humanité, du monde et des choses qui n’appartiennent qu’à lui. Cruel et acidulé, drôle et mélancolique, Edward scissorhands est aussi le film qui a pour toujours imposé Johnny Depp, lunaire, comme l’un des plus grands acteurs de sa génération. La scène où il fait naître les flocons en gravant la silhouette de sa bien-aimée dans la glace, sous la musique inoubliable de Danny Elfman, est un pur instant de féerie, parmi les plus beaux jamais filmés.

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44. BACK TO THE FUTURE de Robert Zemeckis (1985)

Petit classique du genre, divertissement génial de charme et d'inventivité qui a marqué toute une génération de spectateurs. Moi, je l'ai découvert à la télé, très jeune, et depuis je me le suis souvent maté en boucle. On ne va pas faire un dessin, puisque tout le monde a vu ce film. Tout le monde a vibré aux aventures de Marty, propulsé dans le passé en DeLorean flamboyante, amené à rencontrer son ami le génial-timbré-attachant Doc pour qu'il le sorte de la galère dans laquelle il l'a fichu trente ans plus tard, à séduire malgré lui sa mère aussi jeune que lui, à pousser son père à rencontrer la femme de sa vie (parce qui sinon, il s'évapore à vue d'oeil), à choper la foudre qui lui permettra de repartir chez lui (l'aventure se poursuivra dans deux autres volets presque aussi bons)... Des dizaines de films ont, depuis, exploité le filon du zig-zag temporel délirant et tenté de retrouver l'esprit malicieux du film de Zemeckis ; aucun n'arrive la cheville du modèle. Back to the future, c'est un concentré d'humour futé et de tendresse piquante, un film qui joue la carte de la distraction réjouissante en ne se départissant jamais d'une légèreté euphorisante. C'est un film qui détient une sorte de formule magique que le cinéma américain n'a jamais retrouvé depuis vingt ans. On ne s'en lasse pas.

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45. WHO FRAMED ROGER RABBIT ? de Robert Zemeckis (1988)

Parfois, on se dit que le cinéma hollywoodien a un grain. Avec Roger Rabbit, Zemeckis (réalisateur) et Spielberg (producteur) se posent un peu là. Ils inventent une bombe anatomique aux courbes somptueuses qui envoie Marilyn Monroe dans les cordes : elle s’appelle Jessica Rabbit, elle est mariée à un lapin star de cartoons. Ils font de Bob Hoskins un détective poivrot tout droit sorti des films noirs de Huston ou Hawks. Ils convoquent Betty Boop, Bugs Bunny, Dingo, Mickey et toutes les vedettes du dessin animé en un festival étourdissant, à la fois compilation et hommage à la grande époque d’Hollywood. Surtout, forts d’une virtuosité technique qui, aujourd’hui encore, laisse pantois, ils nous entraînent dans une aventure délirante qui ne laisse pas un instant de répit, déclenche le fou rire toutes les trente secondes, nous fait sauter dans notre fauteuil, envoie notre regard valser dans toutes les directions tant chaque image regorge d’imagination. J’ai beau avoir vu ce film un nombre incalculable de fois, j’y découvre toujours de nouveaux gags ou de nouvelles trouvailles. Face à un tel prodige, on se dit que, lorsque leur talent et leur inventivité ont les moyens qui suivent, les entertainers hollywoodiens écrasent toute concurrence.

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46. C’ERA UNA VOLTA IL WEST de Sergio Leone (1968)

Qui n’a pas été emporté par l’évocation mélancolique de l’Ouest américain sous la baguette magique de Sergio Leone ? Qui n’a pas été scotché par le regard d’Henry Fonda, transformé, par la grâce de l’entreprise de démythification légendaire du génial cinéaste, en la plus ignobles des crapules sadiques ? Qui n’a pas été suspendu aux notes d’harmonica composées par Ennio Morricone (candidat sérieux, pour ce film, au titre de plus belle B.O. de l’histoire) ? Sans doute quelques-uns encore, qui auront la chance de découvrir comment Leone transforme le western en envoûtement baroque aux lenteurs calculées, croisement truculent de l’opéra-bouffe et de la tragédie picaresque. Attachement fétichiste aux objets, aux décors, aux costumes, traitement prodigieux de la temporalité, qui fige le récit en des instants de pure tension dramatique, extrême sensualité des corps (Claudia Cardinale, charnelle) et des mouvements de caméra, dosage magistral de l’humour à froid et de l’émotion élégiaque, de la bouffonnerie et du mélodrame, de l’hyperréalisme et de l’outrance : cette sonnerie aux morts continue, après de multiples visions, de fasciner par le regard unique d’un auteur qui a inventé plus qu’un style, une nouvelle manière de faire du cinéma.

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47. THE BRIDGES OF MADISON COUNTY de Clint Eastwood (1995)

Que ceux qui prennent encore Clint Eastwood pour un dur (mais ils doivent commencer à se faire rares, surtout après Million dollar baby) voient cette pépite réalisée il y a 10 ans. Qu'ils soient bercés par sa délicatesse fragile, puisant dans les coeurs amoureux une douce euphorie, avant d'être anéantis par sa douleur déchirante. Qu'ils se rendent compte à quel point Eastwood se fait sismographe des sentiments, peintre sensible des tropismes de ses personnages, à quel point il sait capter dans leurs plus infimes variations les émotions de Robert et de Francesca, chavirés par une passion incandescente. Clint a de quoi être concerné : c'est lui qui interprète le photographe des automnes orangés, des prairies ondoyantes, des soleils couchants - le film est gravé dans une poussière d'éternité. Face à lui, Meryl Streep trouve son plus beau rôle, mère de famille foudroyée par l'amour et déchirée par le dilemme. Tout cela pourrait tomber dans le tire-larmes le plus détestable, c'est magnifique de retenue pudique, bouleversant d'authenticité. Lorsque, à la fin, Robert s'éloigne en un adieu qui se prolonge comme une caresse, sous une pluie se confondant avec les larmes, l'impression d'avoir assisté à un film rare prend aux tripes.

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48. THE BIG LEBOWSKI de Joel & Ethan Coen (1997)

Prenez un hippie sur le retour, bubard au pied et pétard au bec, attendant que ça se passe la moitié du temps et glandant au bowling l’autre moitié. Flanquez-le d’un ex du Vietnam hystérique et d’un type qui confond Lenine et Lennon, à la masse. Faites croiser ces régals de personnages avec une artiste vaginale (!) avant-gardiste, des ex-stars du disco allemand reconvertis dans le kidnapping, un John Turturro déchaîné qui, en trois scènes, envoie le délire dans les strates du sublime… Vous êtes dans The Big Lebowski, film un peu culte. Si vous vous retrouvez nez à nez avec un Saddam Hussein qui garde vos chaussures, ne vous inquiétez pas : vous visitez l’esprit envappé du Dude. Si vous êtes largué par une intrigue (Chandler dans la faune hétéroclite du Los Angeles d’aujourd’hui) qui mixe sous-vêtements, doigt de pied, tapis et autres incongruités, ne vous en faites pas : les frères Coen sont ici pour pourvoir à votre jubilation. Ils y parviennent sans le moindre mal, merci, on sent même qu’ils leur en reste sous la pédale. J'aurais pu citer Miller’s crossing, relecture somptueuse et ironique du film noir, mais là j’avais plutôt la tête aux mésaventures jouissives de Jeff Bridges et sa bande de joyeux Pieds-nickelés (filmés avec une tendresse de tous les instants). Demain, ce sera peut-être l’inverse.

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49. PSYCHO d’Alfred Hitchcock (1960)

En 1960, Hitchcock vient d'aligner une paire de chefs-d'œuvre historiques : Vertigo et North by northwest. Comme il n'y a jamais deux sans trois, il signe alors Psycho, et fait reculer du même coup les limites du film d'épouvante. Baignée dans une ambiance ténébreuse, prenant quasiment l'aspect d'un conte mythologique, l'oeuvre est un piège effroyable qui se referme sur le spectateur en même temps que sur le personnage de Janet Leigh - sacrifiée au milieu du récit (blasphème total) au cours d'une séquence légendaire. S'il livre son tribut à la psychanalyse (complexe d'Oedipe, voyeurisme, mise en parallèle du sexe et de la mort...), Hitch administre surtout une leçon de cinéma soufflante de maestria, que ce soit dans l'orchestration d'une terreur magistralement distillée (ce profil de la maison Bates, qui s'insinue dans les rêves), dans le malaise que certaines images suscitent (le plan sur l'oeil fixe de Marion après le meurtre) ou dans la virtuosité pure des séquences-choc, matrices de presque tout le cinéma d'angoisse depuis la sortie du film. Habité par Anthony Perkins, entêtant comme un mauvais songe, plongeant profond dans les méandres de nos peurs les plus primitives, ce cauchemar suggestif demeure une oeuvre-phare.

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50. AGUIRRE, DER ZORN GOTTES de Werner Herzog (1972)

Pérou, au cœur du XVIè siècle. Un groupe de conquistadors, mené par un chef dément, s’enfonce dans la jungle, en quête de richesses, de terres, d’absolu. Werner Herzog transforme l’épopée en opéra macabre, fait de l’aventure d’Aguirre, personnage shakespearien auquel Klaus Kinski, possédé, halluciné, confère une intensité inouïe, une parabole terrifiante sur le pouvoir, l’oppression, le ravage exercé par l’ambition et la mégalomanie sur les esprits. Le film s’ouvre sur la longue procession des soldats descendant à travers le brouillard le flan d’une colline. La musique de Popol Vuh lui donne une dimension mystique. Les deux heures qui suivent orchestrent une implacable spirale vers la folie et la mort, une descente aux enfers aux allures de blasphème noir, illuminé par des images glorifiant une nature grandiose. Peu de films atteignent la puissance d’envoûtement et l’intensité à la fois grotesque et lyrique de ce cauchemar éveillé. Que ceux qui ne l'ont pas encore vu se hâtent de le découvrir : c’est un poème immersif, viscéral, sublimé par le souffle de la mise en scène, dont la puissance tient à la rencontre de l’hyperréalisme historique et des préoccupations spirituelles d’un cinéaste qui se fait scrutateur du cœur et des âmes.

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Parce que je suis incorrigible et que ça me fait trop de peine de ne pas les citer, 20 films supplémentaires aux portes du top 50 :

The birds d'Alfred Hitchcock (1963)
The Blair witch project de Daniel Myrick et Eduardo Sanchez (1999)
Bram Stoker’s Dracula de Francis Ford Coppola (1992)
Brazil de Terry Gilliam (1985)
Breaking the waves de Lars Von Trier (1996)
Carlito’s way de Brian DePalma (1993)
Casablanca de Michael Curtiz (1942)
Dead man de Jim Jarmusch (1995)
The deer hunter de Michael Cimino (1978)
Die hard with a vengeance de John McTiernan (1995)
The elephant man de David Lynch (1980)
Festen de Thomas Vinterberg (1998)
Groundhog day d’Harold Ramis (1993)
Innerspace de Joe Dante (1987)
Jules et Jim de François Truffaut (1962)
Mononoke Hime de Hayao Miyazaki (1997)
Raging Bull de Martin Scorsese (1980)
The straight story de David Lynch (1999)
The Truman show de Peter Weir (1998)
The usual suspects de Bryan Singer (1995)

...

Et des tas d'autres films...

Et - dernière chose, promis ! - j'ajoute 10 films sortis depuis le 1er janvier 2000, trop récents pour être incorporés dans mon top 50 (même si certains, très rares, risquent d'y figuer à très brève échéance) : j'attends de les voir mûrir ou de les revoir. A part Mulholland Dr., très peu de films des années 2000 m'ont marqué autant que ceux figurant dans le palmarès ci-dessus.

Hable con ella de Pedro Almodovar
The insider de Michael Mann
In the mood for love de Wong Kar-wai
Million dollar baby de Clint Eastwood
The new world de Terrence Malick
The pianist de Roman Polanski
La stanza del figlio de Nanni Moretti
Toy story 2 de John Lasseter
21 grams d’Alejandro Gonzalez Iñarritu
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murphy
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Message par murphy »

9 sur 10, le dernier est un piège, ce film n'existe pas
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cinephage
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Message par cinephage »

Pour ma part, j'en ai vu 48. 8)

Seul le film de Huston m'échappe encore, mais je ne suis pas un inconditionnel de Huston...

Le film d'Eastwood également, mais il dort dans ma dvdthèque.
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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Une très très très très (...) très belle liste.
Même si je trouve Mulholland Drive plus ou moins naze.

Mais je me demandais, ça fait 1 semaines que t'es pas sorti de chez toi pour écrire ton message ? :o
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Colqhoun a écrit :Une très très très très (...) très belle liste.
Même si je trouve Mulholland Drive plus ou moins naze.

Mais je me demandais, ça fait 1 semaines que t'es pas sorti de chez toi pour écrire ton message ? :o
Merci bien. :wink:

Tais-toi donc sur Mulholland Drive, malheureux, ce film est ce que le cinéma a offert de plus beau et émouvant depuis très, très longtemps.

Ce message a été écrit il y a un an et demi et posté sur un autre forum (le plus gros forum ciné de France, pour donner une petite indication :D ). Je l'ai déterré de là-bas pour le mettre ici, voilà tout. Pas bien compliqué, non.
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murphy
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Message par murphy »

Colqhoun a écrit :
Même si je trouve Mulholland Drive plus ou moins naze
:shock:
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ed
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Message par ed »

Stark a écrit :Ce message a été écrit il y a un an et demi et posté sur un autre forum
t'as pas vu un bon film depuis un an et demi ?
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Colqhoun
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Message par Colqhoun »

Stark a écrit :Ce message a été écrit il y a un an et demi et posté sur un autre forum (le plus gros forum ciné de France, pour donner une petite indication :D ). Je l'ai déterré de là-bas pour le mettre ici, voilà tout. Pas bien compliqué, non.
Ooouuh la feignasse. :uhuh:

Non hum... c'est bien parce que les quelques films que je n'ai pas vu, ça me donne envie de les voir (puisque je constate que nous avons des goûts relativement proches). :D

Et donc ouais, Mulholland drive m'ennuie... pourtant j'aime bien Lynch en principe.
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

ed a écrit :t'as pas vu un bon film depuis un an et demi ?
Si, bien évidement. Mais aucun suffisamment qui m'a suffisamment marqué pour l'intégrer dans mon top 50. Mine de rien, 50 films, c'est très peu : ceux que j'ai cités forment la crème de la crème, ceux dont je suis vraiment très, très amoureux.

Comme je le dis à la fin de mon message, j'ai mis à part les films sortis dans les années 2000, pour les raisons que j'y cite. Mais Le nouveau monde, par exemple, m'a bouleversé : c'est sans doute le plus beau film de ces dernières années.
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Thaddeus
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Message par Thaddeus »

Colqhoun a écrit :Ooouuh la feignasse. :uhuh:

Non hum... c'est bien parce que les quelques films que je n'ai pas vu, ça me donne envie de les voir (puisque je constate que nous avons des goûts relativement proches). :D

Et donc ouais, Mulholland drive m'ennuie... pourtant j'aime bien Lynch en principe.
Oui c'est vrai, je ne me suis pas trop foulé. :lol: Enfin, il y a un an et demi, j'en ai bavé.

Quant à MD, ce n'est pas trop le sujet ici. Et petit conseil : ne me titille pas là-dessus : je peux partir très vite, et là ce sera le drame. Le topic sera investi par des messages interminables où je clamerai mon amour éperdu pour lui. Ce film est pour moi le fantasme absolu de cinéma, le film que je n'aurais jamais espéré voir un jour - et c'est arrivé.
Quant à Lynch, ce n'est pas que je "l'aime bien", c'est que j'en suis un énorme fan, et que je le considère comme l'un des plus grands cinéastes du monde - si ce n'est LE plus grand aujourd'hui. Quoique Inland Empire m'a assez déçu (d'ailleurs je ne me remettrai jamais vraiment de la déception je crois, snif :cry: )
Art Vandelay
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Message par Art Vandelay »

sacré top. C'est un exercice vraiment difficile.
Il manque juste Conan The barbarian. :mrgreen:
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Frank Bannister
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Message par Frank Bannister »

Art Vandelay a écrit : Il manque juste Conan The barbarian. :mrgreen:
pourquoi un smiley sur cette dernière remarque?
t'aimes pas le film?
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cinephage
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Message par cinephage »

Art Vandelay a écrit :sacré top. C'est un exercice vraiment difficile.
Il manque juste Conan The barbarian. :mrgreen:
Pour moi, ça manque surtout de films naphta... Avec un tel top, on a l'impression que le cinéma a explosé en puissance à la fin des années 60. Ou que Stark a encore pas mal de pépites à découvrir dans le cinéma plus ancien. Tant mieux pour lui, car ses gouts sont manifestement bien affirmés. :wink:

En tout cas, ce post est une bonne façon de se présenter.
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Message par Art Vandelay »

Frank Bannister a écrit :
Art Vandelay a écrit : Il manque juste Conan The barbarian. :mrgreen:
pourquoi un smiley sur cette dernière remarque?
t'aimes pas le film?
non au contraire, j'adore, dans mon top ten si je devais en faire un, une des BO les plus puissantes qu'il m'ait été donné d'entendre
smiley pas tres bien choisi, le choix est assez restreint
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Message par Gounou »

Jolie liste, Stark... on cerne relativement bien tes affinités cinématographiques (et je me retrouve dans quelques-unes... :wink: )

Remarque personnelle au vu du reste : quid de Cimino ? Aucune place pour lui entre un Scorsese et un Leone ? ...et Mann ? :o :mrgreen:

Quant à ton amour éperdu pour Mulholland Drive, rassure-toi, il est palpable et communicatif... même si mon coeur est toujours pris ailleurs (mais pas si loin... :D)
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