oh l'autre comment il s'écrase...Te laisse pas faire.Johnny Doe wrote:Ouais t'as probablement raison....Edward Bloom wrote:
Ouf...
Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
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Bob Harris wrote:SPOILER Au fait, est-ce qu'il y en a qui croient encore que Scorsese a été obligé par ses producteurs de faire une happy-end pour Taxi Driver?
SPOILER Bob bordel !
Et sinon je ne sais pas s'il y a des gens qui y croient encore, mais ce que l'on sait par contre avec certitude c'est que dans le final sanglant il a été obligé de désaturer les couleurs pour faire baisser le niveau d'interdiction.
FIN DU SPOILER
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Pas avec moi puisque de toute manière ça sera toujours la même chose : une bonne partie de l'amour que je porte à ce film viens de ses faiblesses, donc je tourne en rond et si je suis pas totalement d'accord avec Ed, j'admet que ses défauts sont aussi ses qualités et qu'il en ressort un film marquant.Edward Bloom wrote:
Mais c'est vrai qua la conversation devrait se poursuivre...
Si t'as envie de relancer le débat, vas-y, provoque ... connard


SPOILER Taxi Driver
Quel Happy End ???

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Un film que j'ai vu un bon paquet de fois. Autant dire que pur moi, le positif l'emporte largement sur le négatif. Dans les points à améliorer, je note sans hésiter le perso de Cameron Diaz, et ses relations à peine esquissées avec Amsterdam et Bill. Cela n'excuse rien, ça me frustre autant à chaque vision, mais j'ai la nette impression qu'il y a eu des coupes franches à ce niveau en post production. Et c'est bien dommage. Le deuxième gros reproche se trouve dans une baisse de rythme située entre le moment où Amsterdam entre dans le giron des hommes de main de Bill et le moment où il se décide à tenter de le tuer.
Daniel Day Lewis est très impressionnant, sa prestation gargantuesque ( mimiques, postures, diction, voix ... ) me ravit. Certaines scènes sont splendides : de la première seconde jusqu'à l'évacuation solennelle du corps de Priest Vallon, le plan séquence sur les quais avec les pauvres hères qui s'engagent, se voient notifier leurs droits et devoirs, fournir leur barda, pour finir par le débarquement de dizaines de cercueils, le défi final, tout le discours sous jacent sur la politique, la guerre, le système électoral, cette citation sortie peu avant le micmac du décompte des votes en Floride : "Remember the first rule of politics. The ballots don't make the results, the counters make the results. The counters. Keep counting."
Bref, malgré un côté bancal et quelques défauts, c'est un film que je prends plaisir à revoir.
Daniel Day Lewis est très impressionnant, sa prestation gargantuesque ( mimiques, postures, diction, voix ... ) me ravit. Certaines scènes sont splendides : de la première seconde jusqu'à l'évacuation solennelle du corps de Priest Vallon, le plan séquence sur les quais avec les pauvres hères qui s'engagent, se voient notifier leurs droits et devoirs, fournir leur barda, pour finir par le débarquement de dizaines de cercueils, le défi final, tout le discours sous jacent sur la politique, la guerre, le système électoral, cette citation sortie peu avant le micmac du décompte des votes en Floride : "Remember the first rule of politics. The ballots don't make the results, the counters make the results. The counters. Keep counting."
Bref, malgré un côté bancal et quelques défauts, c'est un film que je prends plaisir à revoir.
[...]But being this a .44 magnum, the most powerful handgun in the world, and would blow your head clean off, you have to ask yourself one question : "Do I feel lucky ?". Well, do you, punk ?
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Le film est aussi bien monté que l'emission Tout le monde en parle !!!!!!Edward Bloom wrote:Ma main à couper que si le film avait été présenté comme le director's cut, pas un seul d'entre vous ne se serait plein du montage...
Donc, on sait que de nombreux elements essentiel au recit, on ete coupé.
Scorsese s'est battu contre le studio pour quelques scenes inutiles selon toi ????
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Faudrait voir à pas dire n'importe quoi non plus. Même si le film a été enfanté dans la douleur, qu'il y a eu des coupes imposées par le studio, niveau montage pur, il est dans le haut du panier de la production mondiale.Kevin95 wrote:Le film est aussi bien monté que l'emission Tout le monde en parle !!!!!!
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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese, 2002)
Up, up, up !
Mine de rien, ça faisait longtemps que je n'avais pas revu ce film curieux et singulier, à la fois dans le paysage cinématographique et dans le cinéma de son réalisateur. Et pourtant, Gangs of New York est une oeuvre cohérente de ce dernier, qui mêle secondairement grand spectacle, histoire d'amour, et premièrement réflexion sur l'identité par la violence, vengeance annihilée par le sacre (paternel et religieux) et l'Amérique comme terre propice à la reconnaissance des racines, de la culture et de l'amour propres au cinéaste de la rue qu'est Martin Scorsese.
Passionnante réussite, à la reconstitution époustouflante, dotée d'une énergie à plusieurs niveaux, d'audaces visuelles toujours brillamment déconcertantes (cette musique rock/pop pendant la première bataille au montage qui renvoie à des rythmes "eisensteiniens"), de comédiens brillants (allez à part Cameron Diaz) et d'une mise en scène maîtrisée dans ses moindres détails.

Mine de rien, ça faisait longtemps que je n'avais pas revu ce film curieux et singulier, à la fois dans le paysage cinématographique et dans le cinéma de son réalisateur. Et pourtant, Gangs of New York est une oeuvre cohérente de ce dernier, qui mêle secondairement grand spectacle, histoire d'amour, et premièrement réflexion sur l'identité par la violence, vengeance annihilée par le sacre (paternel et religieux) et l'Amérique comme terre propice à la reconnaissance des racines, de la culture et de l'amour propres au cinéaste de la rue qu'est Martin Scorsese.
Passionnante réussite, à la reconstitution époustouflante, dotée d'une énergie à plusieurs niveaux, d'audaces visuelles toujours brillamment déconcertantes (cette musique rock/pop pendant la première bataille au montage qui renvoie à des rythmes "eisensteiniens"), de comédiens brillants (allez à part Cameron Diaz) et d'une mise en scène maîtrisée dans ses moindres détails.

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Re: Gangs of New York (Martin Scorsese - 2002)
11 ans de purgatoire , c'est dire si ce film est mal aimé, pas détesté non plus à priori. Erreur de casting concernant Cameron Diaz, je me demande quels avaient été les autres choix.