C'est sûr que citer La Menace fantôme, ça va aider à le prendre au sérieuxCarlito Brigante a écrit :Comme le dit De palma lui-même dans le livre d'entretiens de Blumenfeld & Vachaud :Kevin95 a écrit : C'est le contraire du cynisme, c'est une déception amoureuse. Qu'un cinéaste aussi génial se donne à de la SF guimauve et foireuse ça me fait du mal (vu que le film amorce sa période critique, ça renforce mes réserves sur MISSION TO MARS).Ce que les gens ne comprennent pas, c'est qu'il faut regarder La Menace Fantôme et Mission to Mars avec des yeux d'enfant. [...] La Menace Fantôme et mon film ne sont absolument pas cyniques, ils sont plein d'innocence. Il faut entrer dedans en abandonnant ses préjugés. Si vous commencez à être sarcastique c'est terminé, vous n'y prendrez pas de plaisir ! Et c'est ce qu'on fait tous les critiques.
Top Brian De Palma
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Re: Top Brian De Palma
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Re: Top Brian De Palma
Ceci étant dit, quitte à comparer, Mission to Mars est heureusement bien plus agréable et mieux fichu que le film de Lucas.AtCloseRange a écrit : C'est sûr que citer La Menace fantôme, ça va aider à le prendre au sérieux
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Re: Top Brian De Palma
ça n'est pas faux. Quand je pense que j'ai été obligé de regarder ce machin jusqu'au bout (et sans mes yeux d'enfants en plus... mais je m'égare).Jeremy Fox a écrit :Ceci étant dit, quitte à comparer, Mission to Mars est heureusement bien plus agréable et mieux fichu que le film de Lucas.AtCloseRange a écrit : C'est sûr que citer La Menace fantôme, ça va aider à le prendre au sérieux
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Re: Top Brian De Palma
Je n'ai pas revu Mission to Mars depuis un paquet d'années, mais j'en garde un plutôt bon souvenir. Il est dispo sur le Netflix français en HD, peut être que je me le retaperai un de ses jours (et cela pourrait être intéressant de faire un comparatif de cette version face à l'image de mon DVD).
Reste qu'il y a une qualité que vous ne pourrez pas retirer au film : la musique magistrale de Morricone ! Le thème central est présent sur la compile des BO de De Palma que j'ai depuis de nombreuses années, et c'est toujours un plaisir de l'écouter.
Reste qu'il y a une qualité que vous ne pourrez pas retirer au film : la musique magistrale de Morricone ! Le thème central est présent sur la compile des BO de De Palma que j'ai depuis de nombreuses années, et c'est toujours un plaisir de l'écouter.
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Re: Top Brian De Palma
Exact ; et d'ailleurs le film ne m'avait pas déplu non plus.zemat a écrit : Reste qu'il y a une qualité que vous ne pourrez pas retirer au film : la musique magistrale de Morricone ! Le thème central est présent sur la compile des BO de De Palma que j'ai depuis de nombreuses années, et c'est toujours un plaisir de l'écouter.
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Re: Top Brian De Palma
Ben disons que l'un n'exclut pas l'autre, et même, pour moi ça va ensemble.Roy Neary a écrit :De Palma est un faux cynique, c'est un masque.
Franchement, il faut revoir ses oeuvres les plus douloureuses et romantiques, ça saute aux yeux.
Quand quelqu'un te dit "Le monde est pourri et ce sont toujours les salauds qui s'en sortent", tu peux sentir qu'il a des idéaux et qu'il est peiné (pour ne pas dire plus) de les voir bafoués.
Je dis pas que BDP est comme ça; mais quand je vois le monde qu'il décrit et ses prises de position pour ceux qui s'en prennent plein la poire et qui sont victimes de ce même monde, j'ai envie d'y croire un petit peu.
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Re: Top Brian De Palma
Mais déplorer cet état de fait, c'est justement le contraire d'un discours cynique. Ce serait entériner le fait de profiter d'un tel système, au motif qu'il existe et que l'on ne peut rien y faire, qui relèverait du cynisme. La tonalité tragique des grands films de De Palma, et la démarche de lutte qui sous-tend certains autres, prouvent selon moi que le cinéaste ne mange pas de ce pain-là. Tu le dis toi-même : "quand je vois le monde qu'il décrit et ses prises de position pour ceux qui s'en prennent plein la poire et qui sont victimes de ce même monde". N'est-ce pas le contraire du cynisme ?Truffaut Chocolat a écrit :Quand quelqu'un te dit "Le monde est pourri et ce sont toujours les salauds qui s'en sortent", tu peux sentir qu'il a des idéaux et qu'il est peiné (pour ne pas dire plus) de les voir bafoués.
De Palma, Ken Loach, même combat.
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Re: Top Brian De Palma
Je ne vois pas non plus de Palma comme un cynique, à quelques exceptions près (le bûcher des vanités, Snake eyes), mais plutôt comme un romantique déçu. Même quand il peint des portraits d'ordures il a toujours une envie presque malgré lui de vouloir les faire comprendre, sinon pardonner. C'est plus à mes yeux un cinéaste de l'injustice et de la rédemption impossible.
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Re: Top Brian De Palma
Je me répète, mais les deux ne sont absolument pas incompatibles.
Alors je me suis sans doute mal exprimé : quand je dis que BDP est cynique, c'est pour son état d'esprit.
Si le cynisme était son trait de caractère, il se placerait en effet du côté des "vainqueurs", mais c'est en l'occurrence tout le contraire.
Alors je me suis sans doute mal exprimé : quand je dis que BDP est cynique, c'est pour son état d'esprit.
Si le cynisme était son trait de caractère, il se placerait en effet du côté des "vainqueurs", mais c'est en l'occurrence tout le contraire.
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Re: Top Brian De Palma
A part cela, je suis peiné de constater que cela fait bien longtemps qu'un De Palma ne m'a pas emballé...pire, je n'ai même plus envie de les voir en salles après qqs déconvenues ( Femme Fatale, Mission to Mars et le pire de tous Black Dalhia celui-là je n'en sauve rien d'autant plus que le matériau de départ est génial, le film inratable qui donne une impression de gâchis constante, une honte).Redacted était simplement intéressant et ne pouvait aucunement rivaliser avec un film aussi complexe, intelligent que Casualties of war.
Quand on y pense bien cette génération du nouvel Hollywood est bien cabossée hormis Scorsese et Spielberg:Cimino réduit au silence, Coppola ruiné et créant maintenant dans une économie à peu près similaire à celle de ses débuts ( le très beau Tetro et le bizarrement fichu Twixt), idem pour Friedkin ( qui sait néanmoins rester incisif dans ce cadre cf Bug et Killer Joe), Lucas plus producteur que cinéaste depuis longtemps et De Palma fantôme de lui-même.Un cas à part sachant qu'il est à part dans cette constellation: Terence Malick qui semble plus libre que jamais!
Quand on y pense bien cette génération du nouvel Hollywood est bien cabossée hormis Scorsese et Spielberg:Cimino réduit au silence, Coppola ruiné et créant maintenant dans une économie à peu près similaire à celle de ses débuts ( le très beau Tetro et le bizarrement fichu Twixt), idem pour Friedkin ( qui sait néanmoins rester incisif dans ce cadre cf Bug et Killer Joe), Lucas plus producteur que cinéaste depuis longtemps et De Palma fantôme de lui-même.Un cas à part sachant qu'il est à part dans cette constellation: Terence Malick qui semble plus libre que jamais!
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Re: Top Brian De Palma
Vu que Mallick n'a jamais fait partie de la bande cela me semble un mauvais exemple. Et Scorsese quand on voit ce qu'il pond on peut se dire qu'il n'est pas si loin de De Palma...
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« S’il est vrai que l’art commercial risque toujours de finir prostituée, il n’est pas moins vrai que l’art non commercial risque toujours de finir vieille fille ».
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Re: Top Brian De Palma
Pas d'accord pour Scorsese qu'il est actuellement de bon ton de négliger ou juger en perte de vitesse.
S'il a pu faire des films un peu impersonnels ( The departed) il 'en demeure pas moins capable de s'approprier des matériaux à la manière des cinéastes de studio qu'il admire tant: The aviator, Hugo Cabret ne sont pas dépourvus qu'on les aime ou non d'un pur plaisir formel sans pour autant se montrer totalement bancals d'un point de vue scénaristique; Shutter island apporte au peu au livre remarquable mais crée des "visions" assez inventives ( les perspectives à la Piranèse, le fantôme de l'épouse en cendres); quant à Gangs of NY ou Le loup de Wall Street ils ne me semblent pas moins éminemment scorsesiens que des titres des 70' ou 80'.
J'ai pas mal de copains qui estiment que le dernier grand Scorsese était Casino mais je pense que Kundun, A tombeau ouvert et qqs autres ont leur place dans sa filmo.
S'il a pu faire des films un peu impersonnels ( The departed) il 'en demeure pas moins capable de s'approprier des matériaux à la manière des cinéastes de studio qu'il admire tant: The aviator, Hugo Cabret ne sont pas dépourvus qu'on les aime ou non d'un pur plaisir formel sans pour autant se montrer totalement bancals d'un point de vue scénaristique; Shutter island apporte au peu au livre remarquable mais crée des "visions" assez inventives ( les perspectives à la Piranèse, le fantôme de l'épouse en cendres); quant à Gangs of NY ou Le loup de Wall Street ils ne me semblent pas moins éminemment scorsesiens que des titres des 70' ou 80'.
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Re: Top Brian De Palma
Pour en revenir au sujet, voici mon top:
1-Blow out
2-L'impasse
3-Casualties of war
4-Obsession
5-Scarface
6-Mission impossible
7-Pulsions
8-Les incorruptibles
9-Snake eyes
10-Carrie
Comme vous le voyez je m'arrête en 1998 et oublie certains titres pourtant aimés lors de leur découverte tel Phantom of the paradise revu récemment et disons assez inégal.
1-Blow out
2-L'impasse
3-Casualties of war
4-Obsession
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Re: Top Brian De Palma
J'aurais tendance à être assez d'accord avec tes copains. Je n'ai pas dit que ses derniers films n'étaient pas scorsesien, juste qu'on est très loin de la période 73/95 à mes yeux.ballantrae a écrit :Pas d'accord pour Scorsese qu'il est actuellement de bon ton de négliger ou juger en perte de vitesse.
S'il a pu faire des films un peu impersonnels ( The departed) il 'en demeure pas moins capable de s'approprier des matériaux à la manière des cinéastes de studio qu'il admire tant: The aviator, Hugo Cabret ne sont pas dépourvus qu'on les aime ou non d'un pur plaisir formel sans pour autant se montrer totalement bancals d'un point de vue scénaristique; Shutter island apporte au peu au livre remarquable mais crée des "visions" assez inventives ( les perspectives à la Piranèse, le fantôme de l'épouse en cendres); quant à Gangs of NY ou Le loup de Wall Street ils ne me semblent pas moins éminemment scorsesiens que des titres des 70' ou 80'.
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Fin du HS scorsese pour moi ici.
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