La violence sèche du film passe aussi par ce personnage marquant, non?
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Modérateurs : cinephage, Karras, Rockatansky
Marquant parce qu'il faut bien proposer à Arnold un antagoniste à sa hauteur (et reproduire le schéma du premier avec déjà un gentil moins bien membré que son adversaire).Watkinssien a écrit : ↑18 nov. 22, 20:46
La violence sèche du film passe aussi par ce personnage marquant, non?
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Le premier a justement pour avantage de faire ressentir la saleté et l’hybridation très sombre homme-machine. Le métal froid, les tissus mal éclairés, la puissance de la demie teinte. Et cela passe par ses effets spéciaux très meca et limités.LeRationaliste a écrit : ↑16 nov. 22, 11:20 Ou plus simplement de pouvoir montrer les idées qui n'avaient pas plus être exploitées dans le premier film à cause des limitations technologiques du moment.
L.R
Y a t’il un début de la fin ? Je vois une fin dès le début ou presque (Aliens).AtCloseRange a écrit : ↑16 nov. 22, 15:18 Il faut que quelqu'un se dévoue mais T2 c'était un peu le début de la fin pour Cameron
C'est assez juste, le côté yankee en sus.Shin Cyberlapinou a écrit : ↑19 nov. 22, 10:10 Cameron a réussi à imposer une image d'exigence quasiment digne de Kubrick, il écrit ses propres films, a des motifs et thématiques clairement identifiés, il n'en faut parfois pas plus pour créer un mythe... Perso j'aime bien la façon dont il mêle grand spectacle et intimisme même s'il y a effectivement un côté très adolescent dans ses love stories (de Terminator à bien sûr Titanic) que je trouve mignon, notamment dans Strange days, avec un final joliment porté par le lyrisme dont est capable Kathryn Bigelow (que je ne suis pas loin de trouver meilleure cinéaste que son ex). Quand je suis d'humeur taquine je me dis que James Cameron c'est au fond un Luc Besson réussi.
Il a un talent certain pour le visuel et la mise en images, et surtout une façon inventive d'utiliser les énormes moyens mis à sa disposition. De ce que j'en ai toujours perçu, de Terminator à Avatar, avec ces deux temps forts que furent The Abyss et Titanic, je lui ai toujours trouvé un extraordinaire sens du spectacle mêlé à la modernité des trucages. Pour résumer, son style visuel est à la fois primitif et sophistiqué. Et j'aime bien ça.
Oui, un sens pyrotechnique, un usage bien travaillé du découpage de l’action et de la gestion des espaces amples et millimétrés. En revanche, en ce qui concerne la caractérisation de ses personnages, leur épaisseur, nous sommes plutôt en terrain vague. Et je ne parle pas des enjeux de certains sujets comme « Avatar » qui sont dignes d’un post-adolescent qui découvrent l’impérialisme, la guerre, la nature, les espaces vivantes. Un (peu) au-dessus d’un Besson (Lucy) ou d’un Bay (The Island) pour parler de films « ambitieux » (sic) pour leurs auteurs respectifs.Alexandre Angel a écrit : ↑19 nov. 22, 10:51Il a un talent certain pour le visuel et la mise en images, et surtout une façon inventive d'utiliser les énormes moyens mis à sa disposition. De ce que j'en ai toujours perçu, de Terminator à Avatar, avec ces deux temps forts que furent The Abyss et Titanic, je lui ai toujours trouvé un extraordinaire sens du spectacle mêlé à la modernité des trucages. Pour résumer, son style visuel est à la fois primitif et sophistiqué. Et j'aime bien ça.
Après, les scripts, la psychologie, c'est autre chose.
De toutes façons, vous pouvez dire ce que voulez, moi, j'ai hâte de voir La Voie de l'Eau.
Personnellement, au contraire, une des choses intéressantes que je trouve dans T2 est cette ambiance pré-apocalyptique, ce contraste : toutes ces scènes dans le L.A. et le Mexique ensoleillés n'ont rien de jovial, parce qu'en tant que spectateurs, nous savons (tout comme Sarah Connor) que tout ça va disparaître dans une explosion nucléaire et sera réduit en cendres. Tandis que Terminator premier du nom est plus évident, immédiat : l'avenir sera horrible, donc une bonne partie du film se déroule de nuit, dans des ambiances sombres.Coxwell a écrit : ↑19 nov. 22, 07:16 Le premier a justement pour avantage de faire ressentir la saleté et l’hybridation très sombre homme-machine. Le métal froid, les tissus mal éclairés, la puissance de la demie teinte. Et cela passe par ses effets spéciaux très meca et limités.
Le deuxième est à l’inverse tout exposé en lumière, beaucoup plus clinquant dans ses effets visuels. C’est une sorte de parc d’attractions 90’s de Terminator. C’est agréable mais beaucoup moins marquant en termes de contemplation du néant à venir.
Des "purges" comme T2, j'en veux tous les jours.Watkinssien a écrit : ↑19 nov. 22, 00:51 Terminator 2, une daube, une purge... Alors que ce film me semble beaucoup plus pensé, maîtrisé et spectaculaire que la grosse moitié des gros blockbusters de ces 20 dernières années.
Ce topic me laisse sans voix. Je suis halluciné.