Oui, d'un point de vue technique et sur le plan du découpage, ça reste réjouissant.Telmo a écrit : ↑19 nov. 22, 15:03Des "purges" comme T2, j'en veux tous les jours.Watkinssien a écrit : ↑19 nov. 22, 00:51 Terminator 2, une daube, une purge... Alors que ce film me semble beaucoup plus pensé, maîtrisé et spectaculaire que la grosse moitié des gros blockbusters de ces 20 dernières années.
Ce topic me laisse sans voix. Je suis halluciné.
Terminator 2 (James Cameron - 1991)
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
C'est non.
Moi aussi.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Surtout que ma toute dernière vision d'Avatar fut meilleure que la précédente pourtant récente (il y a quand même des images extraordinaires, une espèce de générosité dans le spectacle).
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Attention, ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, en l'occurrence que Terminator 2 est une purge. J'ai écrit "J'ai revu également Terminator 2 hier soir et ce fut une véritable purge". Il y a une nuance de taille. J'ai voulu dire par là que je me suis copieusement ennuyé et que je me suis astreint à aller au bout; j'ai expliqué ensuite pourquoi mon intérêt initial pour le film à sa sortie avait aujourd'hui disparu.
Je ne dis donc pas que c'est "une daube" mais que le film ne m'amuse plus du tout, qu'il ne fonctionne plus sur moi.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
La formulation était quand même ambigüe, dans la mesure où tu parlais de ton ressenti et non du film "objectif" on aurait pu parler de douche froide... Bref, #Maître Capello.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Il est très bien T2. Juste à ne pas revoir ds la foulée du 1.
Ai enchaîné avec les 3 et 4.
Le 3 est encore très fun, façon Bip bip et le coyote sur fond de fin du monde inéluctable. La chute réhausse une dernière bobine toutefois pénible, trop 1er degré alors qu'avant résonnait un peu du Dr Folamour.
T4 tient le coup aussi. Je n'imaginais pas ce décors, j'avais trop la maquette du futur ds la tête. Je voyais aussi les moyens de la résistance nettement plus limités, là on ne ressent pas cet écrasement. Mais allez, ça marche gentiment. Bon blockbo' très honorable. Il faut juste passer sur ce flirt de Skynet avec les "décès p'tits cons" de Transformers, quoi.
Reste que ds le 1 Kyle Reeves précise bien que les T800 n'ont jamais la même tête, mais soit. Toutes ces occurrences sont amusantes. Si le 1 se suffit largement - on ne retrouvera jamais une telle noirceur - il ne s'agirait pas non plus de bouder son plaisir. Les blockbusters se font rares.
Jamais vu les autres suites, mais au vu des retours je ne me presse pas.
Ai enchaîné avec les 3 et 4.
Le 3 est encore très fun, façon Bip bip et le coyote sur fond de fin du monde inéluctable. La chute réhausse une dernière bobine toutefois pénible, trop 1er degré alors qu'avant résonnait un peu du Dr Folamour.
T4 tient le coup aussi. Je n'imaginais pas ce décors, j'avais trop la maquette du futur ds la tête. Je voyais aussi les moyens de la résistance nettement plus limités, là on ne ressent pas cet écrasement. Mais allez, ça marche gentiment. Bon blockbo' très honorable. Il faut juste passer sur ce flirt de Skynet avec les "décès p'tits cons" de Transformers, quoi.
Reste que ds le 1 Kyle Reeves précise bien que les T800 n'ont jamais la même tête, mais soit. Toutes ces occurrences sont amusantes. Si le 1 se suffit largement - on ne retrouvera jamais une telle noirceur - il ne s'agirait pas non plus de bouder son plaisir. Les blockbusters se font rares.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
C'est sûr, ça ? Parce que cette réplique ne me dit rien. De plus, dans le long prologue de 2029 figurant dans le script de T2, il est indiqué qu'un même modèle de Terminator (avec l'apparence de Schwarzy, par exemple) existe en série de 10 :
Même s'il y a une légère incohérence (si l'on est pointilleux), puisque le Modèle 101 de T2 n'a pas la même coupe de cheveux, ni le même âge apparent que celui de T1.James Cameron a écrit :They are in rows of ten. Within each row, each of the bodies are absolutely identical.
(...) He stops at a row in which they are identical to the terminator which was sent to kill Sarah (the Arnold model).
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Avant ou après le "flash back forward" du terminator qui dezingue tt le monde au sous sol ds le futur. Mais c'est Kyle qui le dit, il peut se tromper. Et à partir du moment où l'on met le doigt ds le paradoxe temporel, on peut justifier tt et son contraire, donc bon.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Toutes vos discussions m'ont donné envie de me confronter au film, pas revu depuis au moins 10 ans. J'ai toujours préféré le premier, mais là, l'écart se creuse vraiment, malheureusement.
Prises séparément par blocs, les séquences fonctionnent encore assez bien, le spectacle est encore impressionnant (et l'idée du métal liquide sur des surfaces lisses ou mouvantes - carreaux de linoleum, métal en fusion etc... - était une sage décision d'un point de vue technique, permettant de jouer habilement des limitations d'époque ; pour le dire autrement, les effets numériques vieillissent bien car ils ont été pensés et intégrés dans une logique narrative bien en amont ; à la différence de certaines techniques plus grossières pour leur époque de production lui donnant parfois une allure de série B friquée que je n'avais jamais remarquée auparavant, comme les transparences, et autres rétro-projections dans des scènes de voiture, voire le rendu un peu caoutchouteux du T-1000 sur les effets physiques, etc...).
En fait, là où le film fonctionne encore bien, et peut-être justement mieux qu'avant, c'est pendant ce que je considérais, à tort, comme son ventre creux : de la fuite de l'asile jusqu'au retour à L.A., toute cette section propose enfin autre chose qu'une déclinaison du premier film. Linda Hamilton, actrice dont j'ai toujours trouvé le jeu limité, atteint une sorte de justesse dans le détachement mélancolique pendant toute cette partie diurne (là où son surjeu est un peu épuisant au début du film). Et bien évidemment, l'introduction du cauchemar nucléaire est toujours un moment grandiose, parfaitement monté et amené. Dommage que le retour urbain ne soit dès lors plus qu'une succession de morceaux de bravoure (avec cela dit un dernier vrai moment de sidération, même si on voit bien le truc aujourd'hui : la démo de son exosquelette que le terminator offre à la famille de Dyson).
Mais je suis d'accord avec certains de mes camarades ici présents : le spectacle, s'il est de qualité, devient vite roboratif (oui) et le film marque pour moi effectivement le début du déclin de Cameron par rapport à la toute puissance de ses premières œuvres : la complaisance commence à s'installer (grandiloquence un peu énervante, durée injustifiée, ouverture tous publics parfois gênante). True Lies souffre des mêmes défauts (heureusement que Bill Paxton était là), et je n'ai jamais caché mon aversion pour Titanic et Avatar.
Prises séparément par blocs, les séquences fonctionnent encore assez bien, le spectacle est encore impressionnant (et l'idée du métal liquide sur des surfaces lisses ou mouvantes - carreaux de linoleum, métal en fusion etc... - était une sage décision d'un point de vue technique, permettant de jouer habilement des limitations d'époque ; pour le dire autrement, les effets numériques vieillissent bien car ils ont été pensés et intégrés dans une logique narrative bien en amont ; à la différence de certaines techniques plus grossières pour leur époque de production lui donnant parfois une allure de série B friquée que je n'avais jamais remarquée auparavant, comme les transparences, et autres rétro-projections dans des scènes de voiture, voire le rendu un peu caoutchouteux du T-1000 sur les effets physiques, etc...).
En fait, là où le film fonctionne encore bien, et peut-être justement mieux qu'avant, c'est pendant ce que je considérais, à tort, comme son ventre creux : de la fuite de l'asile jusqu'au retour à L.A., toute cette section propose enfin autre chose qu'une déclinaison du premier film. Linda Hamilton, actrice dont j'ai toujours trouvé le jeu limité, atteint une sorte de justesse dans le détachement mélancolique pendant toute cette partie diurne (là où son surjeu est un peu épuisant au début du film). Et bien évidemment, l'introduction du cauchemar nucléaire est toujours un moment grandiose, parfaitement monté et amené. Dommage que le retour urbain ne soit dès lors plus qu'une succession de morceaux de bravoure (avec cela dit un dernier vrai moment de sidération, même si on voit bien le truc aujourd'hui : la démo de son exosquelette que le terminator offre à la famille de Dyson).
Mais je suis d'accord avec certains de mes camarades ici présents : le spectacle, s'il est de qualité, devient vite roboratif (oui) et le film marque pour moi effectivement le début du déclin de Cameron par rapport à la toute puissance de ses premières œuvres : la complaisance commence à s'installer (grandiloquence un peu énervante, durée injustifiée, ouverture tous publics parfois gênante). True Lies souffre des mêmes défauts (heureusement que Bill Paxton était là), et je n'ai jamais caché mon aversion pour Titanic et Avatar.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
J'ai effectué une brève recherche dans cette transcription des dialogues avec des mots-clés (face, skin, flesh, blood, Terminator), mais je n'ai rien trouvé à ce sujet. Voici les deux gros dialogues où Kyle Reese parle des Terminators :
Kyle Reese a écrit :It's not a man. A machine. A Terminator. Cyberdyne Systems model 101 .
(...) Not a robot. A cyborg - cybernetic organism.
(...) Listen. The Terminator's an infiltration unit. Part man, part machine. Underneath it's a hyper-alloy combat chassis. Microprocessor controlled. Fully armoured, very tough. Outside it's living human tissue. Flesh, skin, hair, blood - grown for the cyborgs.
(...) The 600-Series had rubber skin. We spotted them easy. But these are new. They look human. Sweat, bad breath, everything. Very hard to spot.
Si jamais j'ai l'occasion de revoir le film, je prêterai attention.Kyle Reese a écrit :That's when the infiltrators started to appear. The Terminators were the newest. The worst.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
C'est bien ça, tu l'as spoté. Modèle d'infiltration. Kyle ne l'a pas reconnu ds la boîte. "J'ai dû attendre qu'il attaque avant de pouvoir le repérer". Ds le futur, les résistants se servent de chiens. Ces cyborgs n'ont jamais la même tronche, de fait. C'était le parti pris initial.
Sinon, vu T5 et T6 par acquis de conscience. En accéléré tant c'est laborieux - l'acquis de conscience a des limites. Les 3 et 4 sont des chefs d'œuvre à côté. Ce qui est rigolo quand on y pense, c'est que des sagas de super héros, pour jouer les prolongations quand tout est dit, en appellent au voyage dans le temps pour rebondir encore un peu avant de s'étioler. Terminator jouant avec ça dès le début, c'est plié. Il n'y a que 3 Retours vers le futur, et d'aucuns diraient qu'il y en a au moins un de trop.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Oui, c'est bien ce que j'écrivais plus haut : il n'est dit à aucun moment dans le premier film que chaque unité d'infiltration dispose d'une apparence humaine extérieure unique . On sait via le flash-back / cauchemar de Kyle que tous n'ont pas la tête de Schwarzy (ce qui est logique, sinon adieu la discrétion), mais ça ne signifie pas qu'un même "modèle" n'est pas utilisé plusieurs fois. SkyNet mène une guerre mondiale : il aurait besoin d'énormément d'ADN différents pour créer des tissus charnels distincts pour tous ses "infiltrateurs". Après, peut-être que la novélisation ou des interviews d'époque contredisent mon propos, je ne sais pas.
À mon sens, le genre super-héroïque est une subdivision du genre hybride action/SF (plus rarement du genre action/fantastique et du genre action/"policier"). Or le voyage dans le temps est un procédé très souvent utilisé dans la science-fiction, et les comics de super-héros ne font évidemment pas exception la règle : il suffit de penser à Flash dès les 60s, par exemple.
Par ailleurs, le film Avengers Endgame est inspiré de la mini-série de comics Avengers Forever (considérée suite à un vote sur CBR en 2013 comme le 5ème meilleur récit sur 50 mettant en vedette les Avengers). Donc cela faisait sens de l'adapter, d'autant plus que c'est un hommage aux différentes époques de l'illustré en question (qui devient un retour aux différents films du MCU au ciné).
Enfin, pour revenir à Terminator (dont le traitement date de 1982), certaines personnes considèrent qu'il est fortement inspiré du comic-book X-Men : Days of Future Past. datant du début 1981. En tout cas, les similitudes sont nombreuses. On sait que James Cameron a écrit le scénario d'une adaptation ciné de Spider-Man, donc ce n'est pas inenvisageable. Après, ce n'est pas la seule source d'inspiration possible. Ainsi, par exemple, la nouvelle de SF Je n'ai pas de bouche et il faut que je crie de Harlan Ellison présente déjà un super-ordinateur anticipant SkyNet.
- Shin Cyberlapinou
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Je crois que l'idée de guerriers venus du futur est à trouver dans épisode d'Au delà du réel , '"Soldier" après vérification, justement écrit par Ellison ("Demon with a glash hand", également écrit par Ellison serait aussi une source). Que Cameron ait évoqué ses inspirations en interview avait suffi pour que l'écrivain, notoirement procédurier, intente une action, y gagnant un chèque et une mention au générique. Cameron conteste tout plagiat et au delà des influences qui concernent tous les créateurs il me paraît clair que Terminator lui appartient en propre.
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Il y a aussi Cyborg 2087 (1966) (chez Artus)
Sur Terre, dans un futur proche, les hommes envoient un cyborg (joué par Michael Rennie) dans les années 60 pour modifier le cours de l’Histoire.
https://www.artusfilms.com/collection-p ... robots-233
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyborg_2087
Sur Terre, dans un futur proche, les hommes envoient un cyborg (joué par Michael Rennie) dans les années 60 pour modifier le cours de l’Histoire.
https://www.artusfilms.com/collection-p ... robots-233
https://fr.wikipedia.org/wiki/Cyborg_2087
Si on passe AC/DC, je quitte la pièce (J. Jarmusch)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
Et Amazon, c'est toujours le mal (et l'internet haut débit, et Google...)
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Re: Terminator 2 (James Cameron - 1991)
Oui
J'avais évoqué ce film ici : viewtopic.php?p=2960591#p2960591
Des similitudes majeures de script; mais rien qui ne puisse evoquer un plagiat de Cameron pour la trame du 1er Terminator.
J'avais évoqué ce film ici : viewtopic.php?p=2960591#p2960591
Des similitudes majeures de script; mais rien qui ne puisse evoquer un plagiat de Cameron pour la trame du 1er Terminator.
- What do you do if the envelope is too big for the slot?
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)
- Well, if you fold 'em, they fire you. I usually throw 'em out.
Le grand saut - Joel & Ethan Coen (1994)