Blake Edwards (1922-2010)
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Oui un film très touchant...je viens de vérifier il y a un dvd américain sorti en 2000 mais hors de prix et recadré en plus...bref on espère une restauration de ce petit bijou en Blu Ray!
- Thaddeus
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Je n'avais jamais entendu parler de ce film, ni même de Skin Deep. Merci donc de titiller ma curiosité et d'étoffer encore un peu plus une watch-list que dix vies ne suffiront pas à combler.Jeremy Fox a écrit :Ca me parait même indispensable. Pour moi son plus beau film (avec une musique sublime) avec That's Life.
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Bon eh bien c'était effectivement très sympa. Déjà parce que John Ritter est génial, et ensuite parce qu'il y a certains gags visuels vraiment hilarants (le combat de bites phosphorescentes, le chien au plafond, Ritter pris de convulsions qui s'attaque à un pauvre vieux non-voyant).Père Jules a écrit :Chef-d'oeuvre !Ratatouille a écrit :C'est bien Skin Deep ?
Et puis cette patine typique de la fin des années 80, avec brushings féminins improbables, bandeaus fluos et vestes à épaulettes, perso j'aime beaucoup.
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Oh oui, alors celui-là, de ce point de vue, c'est banco! Je l'ai revu très récemment avec un certain plaisir. Ça me renvoie à une époque où j'ai vu à leur sortie tous les BE des années 80, sauf Micki et Maude, que je ne suis pas sûr d'avoir vu du tout. Ils prennent une bonne patine, dans l'ensemble (SOB est vraiment délirant).Ratatouille a écrit :Et puis cette patine typique de la fin des années 80, avec brushings féminins improbables, bandeaus fluos et vestes à épaulettes, perso j'aime beaucoup.
Mais je crois que mon top 1 est Victor, Victoria.
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Merci, je vais surveiller!Jeremy Fox a écrit :Saute sur Micky et Maude. Un régal.
Sinon, pas d'accord avec un truc
C'est un peu le contraire pour moi : après une telle tension burlesque qui nous empêche presque de respirer pendant la première heure, le délire final, fatalement, tire un peu à la ligne et on fatigue un tantinet. A un moment donné, le film a brûlé ses cartouches..Thaddeus a écrit :La party
Lors d’une dernière demi-heure en forme de miction fleuve, le film décolle pleinement (villa hollywoodienne transformée en piscine à bulles, jeunes hippies déchaînés, éléphant multicolore – un festival presque psychédélique) et la charge balistique de la satire impose pleinement sa marque, mais pour en arriver à ce capharnaüm délirant le temps paraît assez long. 3/6
Comme "le Temps de l'innonce" et "A tombeau ouvert", "Killers of the Flower Moon" , très identifiable martinien, est un film divisiblement indélébile et insoluble, une roulade avant au niveau du sol, une romance dramatique éternuante et hilarante.
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Plutôt d'accord avec toi. En fait je crois que je me suis ennuyé tout du longAlexandre Angel a écrit :Merci, je vais surveiller!Jeremy Fox a écrit :Saute sur Micky et Maude. Un régal.
Sinon, pas d'accord avec un trucC'est un peu le contraire pour moi : après une telle tension burlesque qui nous empêche presque de respirer pendant la première heure, le délire final, fatalement, tire un peu à la ligne et on fatigue un tantinet. A un moment donné, le film a brûlé ses cartouches..Thaddeus a écrit :La party
Lors d’une dernière demi-heure en forme de miction fleuve, le film décolle pleinement (villa hollywoodienne transformée en piscine à bulles, jeunes hippies déchaînés, éléphant multicolore – un festival presque psychédélique) et la charge balistique de la satire impose pleinement sa marque, mais pour en arriver à ce capharnaüm délirant le temps paraît assez long. 3/6
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Tout le monde ne réagit pas pareil à ce film. Moi, la première heure me fait hurler de rire: du pastiche de Gunga Din à "Birdie Num, Num" en passant par la main dans le caviar, je demande grâce..
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Et moi, c'est mon Edwards préféré, film drôle, mais en filigrane assez terrifiant sur ce qu'il raconte.
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Découvert le mois dernier et si That's life est un film éminemment personnel (comme pas mal de ses films des années 80), j'ai trouvé ça assez ennuyeux (comme pas mal de ses films des années 80). La réalisation est molle, en plus d'être assez terne visuellement, les rares touches d'humour tombent à plat (le discours à l'église ) et surtout le personnage de Jack Lemmon m'a profondément agacé. Reste Julie Andrews bien mieux traitée et touchante ainsi que les dernières séquences avec la fête d'anniversaire qui parviennent enfin à émouvoir. Mais tout le reste est assez pénible pour moi.Thaddeus a écrit :Je n'avais jamais entendu parler de ce film, ni même de Skin Deep. Merci donc de titiller ma curiosité et d'étoffer encore un peu plus une watch-list que dix vies ne suffiront pas à combler.Jeremy Fox a écrit :Ca me parait même indispensable. Pour moi son plus beau film (avec une musique sublime) avec That's Life.
Comme, je suis déjà moyennement fan de Skin Deep, Ten ou Micky & Maude, j'ai un peu peur de découvrir son remake de l'homme qui aimait les femmes.
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
A SHOT IN THE DARK (1964) révision
Deuxième opus de la saga Pink Panther pour les comptables, même si le film fut tourné quasiment dans le foulée de The Pink Panther par un duo Blake Edwards / Peter Sellers voulant se marrer à peu de frais sans se rendre compte qu'ils sont en train de mettre en marche une locomotive pour une série de films à succès et donner un champs libre à l'un des personnages les plus populaire du cinéma comique. David Niven ou le scénario du premier film n'étant plus dans les pattes, Blake et son comédien soufflent et explosent l'adaptation d'une pièce (inspirée d'une autre de Marcel Achard) par un torrent de gags et de situations absurdes. Sellers alors maitre à bord, fait courir le film au rythme de sa dinguerie, pousse les meubles pour qu'on ne regarde que lui et ses trouvailles comiques. A Shot in the Dark rit de ceux qui voudrait suivre l'intrigue et embarque les clients de ce type d'humour dans un grand huit déconnant. A la fois extrêmement soigné (voir l'utilisation du scope ou la musique de Henry Mancini), le film peut se voir rétrospectivement, comme les débuts de la deuxième partie de filmo d'Edwards, celle consacrée majoritairement à la grosse poilade qui ne s'excuse pas (avant le retour d'une forme plus mélancolique dans les seventies).
Deuxième opus de la saga Pink Panther pour les comptables, même si le film fut tourné quasiment dans le foulée de The Pink Panther par un duo Blake Edwards / Peter Sellers voulant se marrer à peu de frais sans se rendre compte qu'ils sont en train de mettre en marche une locomotive pour une série de films à succès et donner un champs libre à l'un des personnages les plus populaire du cinéma comique. David Niven ou le scénario du premier film n'étant plus dans les pattes, Blake et son comédien soufflent et explosent l'adaptation d'une pièce (inspirée d'une autre de Marcel Achard) par un torrent de gags et de situations absurdes. Sellers alors maitre à bord, fait courir le film au rythme de sa dinguerie, pousse les meubles pour qu'on ne regarde que lui et ses trouvailles comiques. A Shot in the Dark rit de ceux qui voudrait suivre l'intrigue et embarque les clients de ce type d'humour dans un grand huit déconnant. A la fois extrêmement soigné (voir l'utilisation du scope ou la musique de Henry Mancini), le film peut se voir rétrospectivement, comme les débuts de la deuxième partie de filmo d'Edwards, celle consacrée majoritairement à la grosse poilade qui ne s'excuse pas (avant le retour d'une forme plus mélancolique dans les seventies).
Les deux fléaux qui menacent l'humanité sont le désordre et l'ordre. La corruption me dégoûte, la vertu me donne le frisson. (Michel Audiard)
Re: Blake Edwards (1922-2010)
Tout à fait d'accord, pour moi le final n'est pas tout à fait à la hauteur du festival burlesque qui précédait.Alexandre Angel a écrit :C'est un peu le contraire pour moi : après une telle tension burlesque qui nous empêche presque de respirer pendant la première heure, le délire final, fatalement, tire un peu à la ligne et on fatigue un tantinet. A un moment donné, le film a brûlé ses cartouches..Thaddeus a écrit :La party
Lors d’une dernière demi-heure en forme de miction fleuve, le film décolle pleinement (villa hollywoodienne transformée en piscine à bulles, jeunes hippies déchaînés, éléphant multicolore – un festival presque psychédélique) et la charge balistique de la satire impose pleinement sa marque, mais pour en arriver à ce capharnaüm délirant le temps paraît assez long. 3/6
(Il n'en demeure pas moins que https://www.amazon.co.uk/dp/B0748YN1CJ )
Tout l'inverse de la "Panthère Rose", film globalement très inférieur, mais où la "party" finale aurait presque pu sauver le film (le flic en zèbre, à lui seul...).
- AtCloseRange
- Mémé Lenchon
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
Souvent les films les plus célébrés d'Edwards ne sont pas les plus intéressants et j'ai d'ailleurs de plus en plus de mal avec les Panthère Rose.
Je trouve largement plus mon compte ailleurs.
Je trouve largement plus mon compte ailleurs.
Meilleur topic de l'univers
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
https://www.dvdclassik.com/forum/viewto ... 13&t=39694
Re: Blake Edwards (1922-2010)
Les Panthère Rose, c'est
- au pire, dans le premier film, un Clouseau largement en rodage. Etonnant à quel point le COUPLE Clouseau fait pschitt dès le départ (même les séquences en chambre ne m'ont jamais vraiment convaincues)
- au mieux - A Shot In The Dark - plutôt très réussi, avec un Clouseau enfin amené à maturité (si j'ose dire)
- en moyenne, des gags irrésistibles dans à peu près chacun des films des 70's...
- au pire, dans le premier film, un Clouseau largement en rodage. Etonnant à quel point le COUPLE Clouseau fait pschitt dès le départ (même les séquences en chambre ne m'ont jamais vraiment convaincues)
- au mieux - A Shot In The Dark - plutôt très réussi, avec un Clouseau enfin amené à maturité (si j'ose dire)
- en moyenne, des gags irrésistibles dans à peu près chacun des films des 70's...
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- Machino
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Re: Blake Edwards (1922-2010)
La dernière décennie du réalisateur a accouché de certains de ses meilleurs films :
Outre Victor, Victoria, on a aussi et surtout S.O.B. qui est peut-être pour moi son chef d’œuvre, puis Blind Date et enfin Skin Deep, son feu d'artifice (John Ritter est parfait).
Le tournant de la dernière partie de la carrière de Edwards, celui qui va en donner le ton, c'est 10
Si je ne devait en retenir qu'un, ce serait S.O.B.
Outre Victor, Victoria, on a aussi et surtout S.O.B. qui est peut-être pour moi son chef d’œuvre, puis Blind Date et enfin Skin Deep, son feu d'artifice (John Ritter est parfait).
Le tournant de la dernière partie de la carrière de Edwards, celui qui va en donner le ton, c'est 10
Si je ne devait en retenir qu'un, ce serait S.O.B.