Jack Carter a écrit :
perso, Sellers est genial dans le film, meme quand il ne passe rien, rien que son visage, c'est à mourir de rire (la scene ou il ne veut pas interrompre le chant de Claudine Longet alors qu'il a une envie pressante, je ne resiste pas)
Il y a beaucoup d'autres Blake Edwards qui me font bien davantage marrer mais ça ne me semble pas un critère cinématographique en soi de supériorité (même pour une comédie).
C'est un film que j'ai mis du temps à aimer mais c'est une superbe mécanique.
AtCloseRange a écrit :Il y a beaucoup d'autres Blake Edwards qui me font bien davantage marrer mais ça ne me semble pas un critère cinématographique en soi de supériorité (même pour une comédie).
C'est un film que j'ai mis du temps à aimer mais c'est une superbe mécanique.
La première fois que je l'ai vu il m'a saoulé. La deuxième, j'ai été bluffé. On se tient pas forcément les côtes du début à la fin - je ris également plus dans d'autres Blake Edwards - mais c'est cette mécanique du burlesque qui est si parfaite en effet.
Roy Neary a écrit :
Je ne sais pas comment répondre à cette remarque, c'est comme si on disait que les films de Hitchcock pêchaient par leur suspense. L'étirement du gag est consubstantiel au style de Blake Edwards. On peut ne pas entrer dans le jeu, évidemment, mais cet étirement du gag est la marque principale de l'humour edwardsien.
Exactement. Un exemple frappant de cet étirement chez Edwards :
Un plan, un mouvement de caméra simple et précis, une situation sérieuse qui se termine par un gag.
Cela paraît facile à faire, mais c'est d'une méticulosité certaine, une seconde en moins et en trop, et le gag pourrait ne pas fonctionner aussi efficacement.
Mais justement, dans cet exemple, il n'y aucun étirement et le gag (quoi que très basique) est parfait. Alors que dans d'autres circonstances, il arriverait facilement à Edwards de faire que son personnage se prenne d'abord les pieds dans le tapis ou bien qu'après s'être relevé de sa chute de chaise il retombe à nouveau.
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
Je rejoins Xave44 concernant The Great Race diffusé hier soir.
Malgré quelques a priori (durée avoisinant les 2h30, pudding indigeste en vue etc...), j'en sors enthousiaste !
Plus c'est gros, outré, cartonoonesque et plus ça marche... Jack Lemmon est vraiment impayable en Professor Fate (MAAAAAAAAAAAXXXXXXXXXXXX), Natalie Wood à croquer. Et puis ça fonctionne assez bien sur la longueur, en balandant les personnages d'un décor à l'autre comme autant de checkpoints. Avec en prime, un thème très entêtant de Mancini.
Jeremy Fox a écrit :
Tiens, j'ai cru que tu parlais de The Party
The party, que j'aimais beaucoup, je l'ai revu récemment avec des potes car je pensais l'insérer dans une programmation sous le thème de l'humour et j'avoue qu'il pèche aussi par ses longueurs et l'étirement des gags (à commencer par celui du pré-générique) mais c'est bien plus drôle et son joyeux foutoir bien mieux maîtrisé que The great race. La musique aide aussi pas mal, faut reconnaître.
Je suis un grand fan de The Party mais là on est évidemment dans une autre catégorie, dans celle des quasi-chefs d'oeuvre d'un genre que je qualifierais de Burlesque nonsensique.
Avec The Party, Blake Edwards lorgne furieusement du coté de Tati (que j'idolatre !) alors que The Great Race louche vers Tex Avery. Mais sans le loup.
xave44 a écrit :Avec The Party, Blake Edwards lorgne furieusement du coté de Tati (que j'idolatre !) alors que The Great Race louche vers Tex Avery. Mais sans le loup.
Sans le loup, peut-être mais avec un bien mignon petit chaperon rouge...
Mais c'est lui faire trop d'honneur que de le comparer avec la folie furieuse de Tex Avery. On est à mon avis plus du côté des plus ordinaires Hanna & Barbera (qui d'ailleurs produisirent ensuite Satanas & Diabolo).
The difference between life and the movies is that a script has to make sense, and life doesn't.
Joseph L. Mankiewicz
xave44 a écrit :Avec The Party, Blake Edwards lorgne furieusement du coté de Tati (que j'idolatre !) alors que The Great Race louche vers Tex Avery. Mais sans le loup.
Sans le loup, peut-être mais avec un bien mignon petit chaperon rouge...
Mais c'est lui faire trop d'honneur que de le comparer avec la folie furieuse de Tex Avery. On est à mon avis plus du côté des plus ordinaires Hanna & Barbera (qui d'ailleurs produisirent ensuite Satanas & Diabolo).
J'étais certain que la référence à Tex Avery n'allait pas passer...
J'aime beaucoup le petit chaperon rouge...
@ Federico: tu as réalisé les captures que tu publies ou tu les trouves sur le net ?
Comme ce n'est pas si fréquent de trouver du Blake Edwards sur les chaînes gratuites, je signale la diffusion de Boire et déboires dimanche à 20h50 sur HD1 (rediffusion le 2 juin à 22h40).
Ça a certainement déjà du être signalé quelque part sur le forum mais Warner a sorti en mars Opération clandestine (The Carey treatment, 1972) dans sa nouvelle collection Films criminels.
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Joseph L. Mankiewicz
Léo Pard a écrit :Comme ce n'est pas si fréquent de trouver du Blake Edwards sur les chaînes gratuites, je signale la diffusion de Boire et déboires dimanche à 20h50 sur HD1 (rediffusion le 2 juin à 22h40).
Léo Pard a écrit :Comme ce n'est pas si fréquent de trouver du Blake Edwards sur les chaînes gratuites, je signale la diffusion de Boire et déboires dimanche à 20h50 sur HD1 (rediffusion le 2 juin à 22h40).
Chef d'oeuvre!
Je confirme !
Dans le film, Kim Basinger ruine littéralement la soirée et la carrière du pauvre Bruce Willis qui en plus se fait harceler par l'ex psychopate de Basinger.
Hautement recommandé !
Je confirme !
Dans le film, Kim Basinger ruine littéralement la soirée et la carrière du pauvre Bruce Willis qui en plus se fait harceler par l'ex psychopate de Basinger.
Hautement recommandé !
Et certainement une des meilleures prestations de la belle Kim (faut dire que le coup de la jolie nana paf, c'est vieux comme le cinéma et ça marche toujours).
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Joseph L. Mankiewicz